Un avion de ligne émet une signature radar, thermique et électronique (IFF) qui ne permet en principe aucune confusion avec un missile balistique, à moins d’une incompétence humaine extrêmement grave.
Or, une vidéo, diffusée sur les réseaux sociaux et vérifiée par le New York Times, montre qu’un deuxième missile iranien a été tiré sur le Boeing 737 d’Ukraine International Airlines.
Sur les images de vidéosurveillance, on aperçoit en effet très distinctement deux missiles tirés à 23 secondes d’intervalle. Le premier missile semble atteindre l’appareil et le second provoque le feu à l’avion.
« Cette nouvelle vidéo explique pourquoi le transpondeur de l’avion a cessé de fonctionner quelques secondes avant qu’il ne soit touché par un deuxième missile » explique le média américain.
Cette nouvelle révélation ne laisse à présent plus de doute sur l’intentionnalité du tir.
Car si le premier tir est la conséquence d’une erreur de cible, le second tir, plus décisif lui, a bien été volontairement et intentionnellement effectué dans le but d’achever l’avion ukrainien.
Il s’agit en tout cas bien d’un acte de guerre à l’égard d’un avion. Un acte délibéré commis par des militaires confondant un avion militaire et un avion de ligne? Ou un acte délibéré commis dans une ivresse de vengeance ?
Y a t-il eu confusion entre un avion civil volant à très basse altitude et un avion militaire?
Se sont-il trompés d’avion comme les américains le prétendaient à l’époque en 1988 lors du tir sur l’avion de ligne iranien?
Le 3 juillet 1988, le vol 655 d’Iran Air, un Airbus de la compagnie aérienne Iran Air est abattu par erreur au-dessus du golfe Persique par des missiles tirés par le croiseur américain USS Vincennes. La catastrophe fait 290 victimes civiles, dont 66 enfants. L’avion assurait la liaison entre Téhéran, la capitale de l’Iran, et Dubaï aux Émirats arabes unis, via Bandar Abbas. Le signal radar de l’Airbus a été confondu avec celui d’un avion de combat iranien F-14 ayant décollé de Bandar Abbas juste après lui, conduisant le commandant du croiseur à ordonner d’abattre la cible.
Les iraniens ne sont pas aussi dupes que les chancelleries occidentales
Quoi qu’il en soit, ces deux missiles ont déjà considérablement fragilisé le pouvoir des mollahs comme en témoignent les nombreuses manifestations contre le régime depuis 48h.
Les iraniens ne sont pas aussi dupes que les chancelleries occidentales qui s’engouffrent si facilement dans le piège mental et moral tendu par les mollahs, ces derniers inversant la charge et la responsabilité de cette tragédie en l’imputant à la tension provoquée par les américains à la suite de l’élimination du général Soleimani.
De l’art de l’utilisation et de l’exploitation de la culpabilité et de la dhimmitude occidentale.
Ce régime iranien est certes extrêmement pourri et totalement abject.
Mais redoutablement intelligent.
Quand une civilisation peut revendiquer la paternité de l’invention du jeu d’échecs (Shah Mat, le Roi est mort), ses adversaires ont intérêt à s’y mettre sérieusement pour gagner la partie et mettre l’autre échecs et Mat, Shah Mat.
Michel Rosenzweig, philosophe de formation (histoire de la philosophie, ULB) et psychanalyste, s’intéresse à la géopolitique, et notamment aux enjeux relatifs à la montée de la nouvelle judéophobie inscrite dans l’idéologie de l’islam politique radical et conquérant. Il a, par ailleurs, travaillé dans le domaine de la recherche sur les psychotropes (drogues légales et illégales, médicaments) pendant de nombreuses années, en se spécialisant dans la gestion des consommations, des comportements à risques, des dépendances et des addictions, et a publié à ce sujet: Notamment Drogues et civilisations, une alliance ancestrale, préfacé par le Prof. Bernard Roques de l’Académie des Sciences de Paris, De Boeck Université, Paris Bruxelles, 2008.
Rosenzweig écrit pour Metula News Agency, Guysen news international et Causeur.
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