L’affaire Sarah Halimi n’en finit pas. Parce que la communauté juive refuse de classer un dossier cauchemardesque et exige légitimement un procès en bonne et due forme. Mais aussi et surtout parce que, dans toute cette histoire, l’État se moque du peuple français en général et des Juifs en particulier.
Nicole Belloubet, ministre de la Justice Politiquement Correcte, a déclaré hier sur RMC: “La reconnaissance du crime antisémite a été faite par les juges”.
Qu’est-ce que ça veut dire? Traduisons. “Les Juifs veulent que nous reconnaissions le caractère antisémite de ce crime, sans quoi ils vont encore nous prendre la tête pendant quatre mille ans. Alors, pas de problème! C’est un crime antisémite! Mais pour ce qui est de reconnaître que l’assassin est un islamiste, un musulman pur et dur, et que cet assassinat est un attentat terroriste, et non un délire de fumeur de joints, ils peuvent toujours aller se faire voir à Tel-Aviv.”
En d’autres termes: cette phrase sur le caractère antisémite du crime a pour seul et unique objectif de faire taire les Juifs. De les anesthésier, de les paralyser. De les mettre sous perfusion d’antidépresseurs pour qu’ils se disent: “Ah, c’est un crime antisémite! Alors, tout va bien. Vive Castaner, vive Macron, vive le policier qui est resté pendant vingt minutes derrière la porte sans bouger!”
Mais le peuple français, et les Juifs français qui lui appartiennent, ne sont pas aussi crétins que le pense le pouvoir. Ils ne laissent pat l’État jouer avec la mort de Sarah Halimi et avec sa mémoire comme avec une grève RATP. La France est en guerre contre l’islamisme, et la mort de Sarah Halimi est un fait de guerre. Ce n’est pas le dommage collatéral d’une prise de cannabis.
Espérons que l’affaire Sarah Halimi ne fait que commencer. Car, si elle s’arrête là, ce sera une défaite majeure pour toute notre nation, et cette défaite fera jurisprudence.
Source: RMC
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