La guerre mondiale dans le monde n’a pas eu lieu et n’aura donc pas lieu bientôt. Après le tir hyper précis d’un drone sur le plus puissant des puissants salopards numéro 2 de la théocratie chiite au pouvoir depuis 40 ans, la république islamique d’Iran, mise en place par l’ayatollah Khomeini fraîchement débarqué de Neauphle-le-Château avec les honneurs de la république française et entouré d’une nuée d’intellectuels adeptes de l’imam révolutionnaire sacré, l’état major donc a envoyé quelques pétards déchargés sur deux bases américaines en Irak.
Aucune victime à déplorer, pas de blessé, zéro mort, quelques trous dans le sol et quelques brèches dans des infrastructures vétustes. C’est que le régime a pris soin de prévenir les intéressés et qu’il s’est bien gardé de provoquer les foudres de l’hyper puissance du Grand Satan et celles de son petit protégé. Le régime iranien annonçait 80 morts pour sauver sa face et son honneur, persuadé que la vengeance avait été ainsi rendue. Soit.
Le rapport de force a donc payé
Le rapport de force a donc payé. Le Moyen-Orient n’a pas explosé, Poutine est resté muet, probablement satisfait que quelqu’un d’autre s’occupe de tenir son chien enragé en laisse, les chinois aussi, quant à l’Europe, elle est réduite au mutisme des comateux. Et la guerre mondiale n’a pas eu lieu.
Conclusion: la guerre est bien la continuité de la politique par d’autres moyens et lorsque le rapport de force est rétabli la diplomatie peut reprendre ses droits et la politique peut s’ajuster.
L’abruti planétaire que l’Occident continue de critiquer et de moquer a donc gagné son pari et marqué encore un point, le régime des mollahs n’aura pas sa bombe atomique, son influence néfaste sera contenue tant que les intérêts des USA le jugeront nécessaire et la puissance militaire américaine a prouvé qu’elle pouvait atteindre les têtes de l’hydre islamique au pouvoir d’un pays qui mérite tellement mieux. Chien qui aboie ne mord pas.
Michel Rosenzweig, philosophe de formation (histoire de la philosophie, ULB) et psychanalyste, s’intéresse à la géopolitique, et notamment aux enjeux relatifs à la montée de la nouvelle judéophobie inscrite dans l’idéologie de l’islam politique radical et conquérant. Il a, par ailleurs, travaillé dans le domaine de la recherche sur les psychotropes (drogues légales et illégales, médicaments) pendant de nombreuses années, en se spécialisant dans la gestion des consommations, des comportements à risques, des dépendances et des addictions, et a publié à ce sujet: Notamment Drogues et civilisations, une alliance ancestrale, préfacé par le Prof. Bernard Roques de l’Académie des Sciences de Paris, De Boeck Université, Paris Bruxelles, 2008.
Rosenzweig écrit pour Metula News Agency, Guysen news international et Causeur.
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