Je vais vous raconter une histoire vraie. Un jour, à l’école, j’entre dans la classe, et je lis en énorme sur le tableau noir : « AVOT SALE JUIF » Je ne savais même pas ce que c’était qu’un juif, Mais j’ai instantanément pigé qu’il y avait un problème. Depuis cet instant, je me suis toujours rangé du côté des juifs. Ce n’est pas intellectuel, c’est un réflexe. Physique. Puis, par la suite, j’ai lu et découvert que les juifs avaient subi bien d’autres misères que des mots sur un tableau noir. Je me suis dit, tiens, comme par hasard.
Encore plus tard, ma foi chrétienne m’a appris que mon Dieu avait choisi, arbitrairement mais avec amour, les juifs, et que Jésus était de cette famille-là. Ah, ok. Comme par hasard.
Et puis, il y a Israël encerclé par les pays musulmans comme James Bond par les hordes d’Attila. Et son alliance indéfectible avec les États-Unis, si fidèle et si forte. Et tant d’autres choses encore.
Alain Besançon m’a dit : « Attention à rester modéré dans le philosémitisme, car la sémitolâtrie s’apparente finalement à une forme d’antisémitisme« .
Mon papier sur la manif d’aujourd’hui repris par Tribune Juive… C’est la nuit de ma Bar Mitzvah à moi
Génial conseil, qui m’a permis d’être enthousiaste sans devenir couillon pour autant. Mais alors, quand je vois que mon papier sur la manif d’aujourd’hui est repris par Tribune Juive…. Comment dire… Mon cœur explose de tous les bonheurs à la fois. Si vous posez votre oreille sur votre ordi, vous entendrez un feu d’artifice. Ce soir, l’inscription sur le tableau prend tout son sens. Preuve, si besoin, que la seule chose intéressante, dans la souffrance, c’est son sens. Une idée récurrente dans la Bible, justement. Toujours le tableau noir. « Sale » est effacé, je garde le reste. Je reste catholique à tout jamais et je continue de manger trop de bacon, mais c’est la nuit de ma Bar Mitzvah à moi. Je danse sur la table avec des couettes et une barbe. »
C’est nous qui sommes fiers et touchés de publier Pascal Tenno, auteur à FL24.net Son papier sur la manifestation organisée par Eddie Suissa, le discours de William Attal, frère de Sarah Halimi.
Poster un Commentaire