Jusqu’à sa défaite en 1918, l’Empire ottoman occupait le Proche-Orient (PO). Les Français et les Britanniques ont organisé à cette date le dépeçage de cet empire par un partage territorial entre les deux puissances. Les Nations-Unies ont procédé en 1948 à la réorganisation territoriale du PO par la validation des indépendances effectives ( Egypte, Liban, Syrie, Iraq ) et la création de divers Etats ( Jordanie, Palestine arabe, lsraël ). L’ensemble des Etats arabes et musulmans ont refusé à Israël le droit d’exister. Ils ont organisé une série d’agressions toutes vaincues par Israël. Les traités de paix signés par l’Egypte et la Jordanie sont devenus des accords de non belligérance. Les autres Etats refusent toujours à l’Etat hébreu le droit d’exister.
Les victoires militaires israéliennes ne se transforment pas en victoire politique. Elles entraînent des acquisitions territoriales conformes au Droit international public (DIP) et à l’usage des conflits militaires dans le monde. Pourtant ces acquisitions territoriales ne sont pas reconnues par la majorité des Etats dans le monde comme c’est le cas dans l’ensemble des autres conflits internationaux. La puissance financière des Etats ennemis d’Israël & les électorats anti-israéliens présents dans de nombreux Etats occidentaux expliquent essentiellement cette singulière situation qui stigmatise l’Etat hébreu en violant le DIP.
Les ennemis d’Israël sont des dictatures qui canalisent leurs oppositions politiques intérieures contre un ennemi commun et mythique : Israël. Les adversaires d’Israël sont en proie à des désordres politiques et sociaux intérieurs de plus en plus contraignants.
Aux uns comme aux autres, peu importent le caractère de démocratie parlementaire de l’Etat hébreu, les libertés d’expressions et d’actions qu’il permet aux forces intérieures qui sont hostiles à son existence. Au contraire, ces libertés semble déranger…
La conjonction d’intérêts financiers et idéologiques donne champs libre aux ennemis d’Israël pour investir, conforter, pérenniser leurs actions au sein des instances internationales qu’ils manipulent ainsi au détriment du DIP et de la charte de l’ONU.
Le dernier exemple date de l’intervention de la procureur de la CPI (cour pénale internationale). A la demande des palestiniens, elle médiatise sa déclaration sur l’éventualité d’une enquête sur des crimes de guerre israéliens tout aussi éventuels … éventuellement commis dans les territoires palestiniens. Ni l’absence de preuves, ni les différentes enquêtes antécédentes réalisées par les autorités militaires israéliennes y afférentes, ni la situation juridique de légitime défense attachée à Israël, ni la situation juridique d’agresseur attachée aux palestiniens tous territoires confondus ne sont pris en compte par la procureure dans son intention ni dans sa déclaration. Celle-ci est par conséquent inopportune en Droit. Le comportement irrégulier de la procureur ne peut être dissocié de son parcours politique et professionnel. Elle est issue d’un coup d’Etat militaire dans son pays d’origine la Gambie qui a mis un terme aux libertés publiques par la force. Il est remarquable que ni la nature autocratique de son parcours ni celle de ses compétences soumises à la force ne semblent provoquer une quelconque indignation internationale dans sa nomination comme dans l’exercice de sa fonction au sein de la CPI. Il est capital d’associer les convictions politiques de la procureure en Gambie à sa déclaration. En appuyant en Gambie l’armée renversant le pouvoir civil, elle avait alors obtenu des postes dont celui de ministre de la dictature. Elle optait ainsi pour la Force contre le Droit. En appuyant une demande palestinienne contre Israël sur la base du vide qu’elle reconnaît elle-même dans les termes qu’elle emploie, la procureur opte pour la Force (les palestiniens sont les agresseurs) sur le Droit (les israéliens sont les agressés).
Israël connaît des difficultés sociales et des progrès économiques. L’Etat hébreu dépasse dorénavant en ce domaine de nombreux Etats développés. Après les échecs militaires et terroristes de ses ennemis, leurs volontés de nuisance s’affiche régulièrement via la diplomatie. C’est à cet effet qu’ils neutralisent des institutions internationales. Ils s’appuient sur le concours de personnes de même nature politique que la procureure de la CPI et par la neutralisation des institutions internationales. Cette neutralisation peut gêner Israël, de façon aléatoire et temporaire à court terme. Elles neutralisent effectivement et progressivement les organisations internationales. Les résultats de cette neutralisation à moyen et long terme consacrent leurs inanités et leurs inefficacités. La neutralisation est donc contre productive à ses initiateurs!
Quant aux accusations portées contre Israël, elles sont démontables en peu de moyens et de temps. Il suffit pour cela de les retourner contre les accusateurs avec une efficacité déconcertante. L’exemple de la procureur de la CPI n’est à ce titre pas unique.
Pierre Saba
Quelle est la finalité de ce genre de discours ?
Convaincre les déjà-convaincus ?