Richard Kenigsman, Tribune juive et Morial allument ensemble la 8 ème bougie de Hannouca

Nous y voilà : c’est ce soir que nous allumons la 8^e bougie de Hannouca. C’est Caroline Elisheva Rebouh Ben Abou qui, dans son Hannouka et les 36 chandelles, nous explique sur le site morial.fr la signification des 8 bougies.

L’auteur admet que certes, nous pourrions allumer une bougie de plus chaque soir de ces 8 jours, sans aller chercher plus loin, mais elle propose à chacun d’entre nous des significations plus ésotériques.

Ainsi, elle se propose, dans son article, , de réfléchir à ce qui se cache derrière ces flammes dansantes dans nos foyers.

Après avoir expliqué que, de même que la lumière jaillit et illumine autour d’elle pour éliminer tout ce qui est obscur, le don, tel le don de soi, avait le pouvoir d’inonder de lumière tout ce qui l’entoure. (et même tous ceux qui l’entourent).

Ainsi, allumer les bougies chaque soir propose à chacun, selon son essence spirituelle, une nouvelle ouverture qui permettra l’expression véritable de son moi intérieur.

Voici l’explication proposée par Caroline Elisheva Rebouh Ben Abou :

La première bougie correspondrait à l’observation et permettrait ainsi de se tourner vers ce moi intérieur, avec ses forces et ses faiblesses…

La 2^e bougie correspondrait à l’écoute : il faut consacrer du temps à notre âme et écouter ce qu’elle a à nous dire afin de faire en sorte qu’elle s’épanouisse, qu’elle baigne en pleine lumière…

La 3^e bougie correspondrait à notre mental, notre psychisme, à nos pensées les plus intimes, les plus secrètes …

La 4^e bougie correspondrait à la parole qui, souvent, sert à exprimer ces pensées.

La 5^e bougie correspondrait aux sentiments : alors que les pensées siègent dans l’esprit, les sentiments siègent à la fois dans le cœur et l’esprit. C’est donc grâce aux sentiments que se construit un lien solide entre le corps et l’âme. Lorsque l’on exprime, par la parole, les sentiments ressentis, ces sentiments peuvent s’intensifier tout comme la flamme qui, lorsqu’on l’allume est faible, mais se renforce et luit très fort, comme s’il s’agissait d’une source d’énergie.

La 6^e bougie correspondrait au cœur qui bat en nous. Elle vient rappeler que tout comme l’air, la lumière est indispensable pour que le cœur fonctionne et par là-même, le corps tout entier.

La 7^e bougie correspondrait à la raison de vivre. Ce qui fait que nous ressentons l’envie d’aller de l’avant, de progresser, de nous perfectionner, c’est cette étincelle, ce point de départ de la lumière. Cette étincelle que nous percevons en dehors de nous ou en nous et qui va faire jaillir une lumière interne intense qui va gagner notre cœur et notre esprit.

La 8^e bougie correspondrait à l’unicité de Dieu. Le 8^e soir de Hannouka, le chandelier brille de 1000 feux. Une à une, soir après soir, nous avons été tenus en haleine, nous avons construit quelque chose : nous avons chanté ce miracle vieux de plus de 2165 ans. En allumant cette 8^e bougie, c’est la plénitude que nous contemplons.

A titre tout à fait personnel, avec mes amies Michèle Chabelski et Ossnath Riahi, cette photo à ne jamais oublier:

Source : morial.fr

L’association Morial rappelle que l’intégralité du site sera déposée au MAHJ à Paris.

Présente sur Facebook, l’association Morial- Mémoire et traditions des juifs d’Algérie, est née en France en 1995, sous l’impulsion de Moriel, « sa sœur jumelle en Israël ».

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