Selon le rapport d’une ONG israélienne, six immigrants sur sept, au cours des huit dernières années, ne seraient pas juifs. Ces chiffres ont ébranlé le Ministère de l’intérieur qui a répondu en déclarant que les données du rapport n’étaient pas exactes…
Seulement 14% des nouveaux immigrants en Israël des huit dernières années seraient juifs indique le rapport de l’ONG Hiddush citant des données recueillies auprès du gouvernement israélien. Hiddush est une organisation progressiste trans-confessionnelle soutenue par les mouvements réformiste. L’organisation a déposé une demande d’accès à l’information auprès de l’administration israélienne de l’immigration, qui fait partie du ministère de l’Intérieur. Ainsi Hiddush aurait analysé les données concernant le statut des immigrants qui ont fait leur Alyah ces huit dernières années en vertu de la loi du retour qui garantit aux Juifs et aux membres de leur famille le droit à la citoyenneté dans l’État juif. Et selon les données collectées, une majorité écrasante ne serait pas juives selon la loi juive.
« Apparemment, il y a eu des inexactitudes dans la collecte des données qui ont été communiquées à l’ONG concernant la ventilation des statistiques d’immigration. Les chiffres sont en cours de réexamen » a déclaré un porte-parole de l’immigration au ministère de l’Intérieur.
Car selon le rapport Hiddush, sur les 179 849 immigrants au cours des huit dernières années, seulement 25 375 étaient en juifs selon la loi juive. La grande majorité, 154 474, seraient des conjoints ou des parents.
Alors que la loi du retour en Israël, adoptée pour la première fois en 1950, garantissait le droit d’immigrer uniquement aux Juifs, en 1970, ce droit a été étendu aux enfants et petits-enfants même si ceux-ci ne sont pas juifs au regard de la loi juive qui exige que la mère soit juive pour que l’enfant le soit. Ainsi, une personne dont un des grands parents est Juif, devient éligible à la citoyenneté israélienne.
En outre, selon les chiffres de Hiddush, un immigrant russe sur 25 seulement était juif au cours des huit dernières années, et la tendance s’aggrave en 2019 puisque les statistiques indiquent un russe sur 40 seulement.
Pareil pour les ukrainiens, un immigrant ukrainien sur 12 était juif sur les huit dernières années et un sur 25 l’était au cours des 10 premiers mois de 2019.
Et ni les américains ni les français ne dérogent à la règle puisque seulement 30% des immigrants américains au cours des huit dernières années étaient juifs selon la loi juive, tout comme seulement 27% des immigrants de France.
Source : Tel-Avivre
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