Au moment où le président Donald Trump est profondément plongé dans les dossiers des affaires courantes, se bat contre sa destitution et brigue un nouveau mandat présidentiel, dans le cadre d’une campagne des plus houleuses qu’ait connue les Etats-Unis, le Secrétaire d’Etat, Mike Pompeo, poursuit sans relâche la défense de la position israélienne, et prouve ainsi son amitié sincère à l’égard de l’Etat d’Israël et du peuple juif.
Cet ancien chef de la puissante CIA est bien connu pour ses positions intransigeantes à l’égard de l’Iran et son combat contre le fléau du terrorisme islamique. Le diplomate-faucon de l’administration américaine tient sur ces dossiers un langage franc et direct. Lors de sa récente rencontre avec Nétanyahou à Lisbonne, il a réaffirmé son soutien à la sécurité d’Israël et son droit à se défendre librement contre toute attaque en provenance du Hamas ou du Hezbollah.
D’ailleurs, depuis que le Président Trump est entré à la Maison Blanche, nous n’avons entendu aucune critique ou condamnation contre la politique de Nétanyahou, comme ce fut le cas durant les huit années de l’administration Obama.
Bien au contraire, le président Trump a fait plusieurs gestes importants et a pris une série de décisions qui renforcent la position d’Israël, notamment celles de déplacer l’ambassade des États-Unis à Jérusalem, de reconnaître la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan et de fermer la mission palestinienne à Washington. Sans parler des prises de positions courageuses contre des votes et des résolutions anti-israéliennes à l’ONU et au sein de ses organismes, dont l’UNESCO.
Concernant les implantations, nous constatons aussi un changement dans la forme et sur le fond par rapport à la position de la communauté internationale, particulièrement de l’Europe, qui n’a pas varié depuis juin 1967.
Le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, a fustigé 106 élus démocrates qui lui ont écrit pour critiquer sa récente déclaration concernant le statut juridique des implantations de Cisjordanie. Il a réfuté que sa déclaration avait « gravement compromis les perspectives de paix et compromis la sécurité des États-Unis, d’Israël et du peuple palestinien ». Dans une missive aux membres du Congrès, Pompeo a qualifié leurs craintes de « stupides » et accusé l’ancien président Barack Obama d’avoir trahi l’Etat juif.
Il a répété qu’il était erroné de considérer les implantations israéliennes comme n’ayant aucune justification légale en Droit international. Il a expliqué qu’il existe d’autres mécanismes pour résoudre le problème, notamment le règlement politique qui doit être finalement atteint. Il a précisé que la décision avait été annoncée après un processus long et méticuleux et qu’elle visait principalement à rendre le processus de paix à long terme plus viable et moins légaliste.
La vision américaine est donc de fournir une Feuille de route pour une conversation efficace afin de parvenir finalement à ce qui est dans l’intérêt de tous, la solution négociable et pacifique de cet interminable conflit .
Dans la même veine, Pompeo a rejeté catégoriquement la décision de la procureure de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda, d’ouvrir une enquête complète sur d’éventuels crimes de guerre dans les Territoires, en Cisjordanie, à Gaza et Jérusalem. Une décision absurde prise par certains pays qui bafouent quotidiennement les droits de l’Homme et les conventions internationales.
En fait, il s’agit d’une manipulation purement politique puisque la décision des Palestiniens en 2015 de rejoindre le statut de Rome (le traité de 1998 qui a fondé la CPI) ne répond pas, ni ne peut remplacer, l’épreuve essentielle « exigeant que toute juridiction criminelle soit déléguée à un tribunal par un Etat souverain d’un territoire défini ». Or, la Palestine n’est qu’un Etat virtuel et donc n’existe pas sur le plan du Droit international.
Contrairement à l’Europe, et en particulier à la France qui depuis 1967 exige un retrait de tous les Territoires, y compris de Jérusalem-Est, et qui n’a jamais fait un geste amical réconfortant pour la cause de l’Etat juif, nous constatons que la position américaine à l’égard d’Israël est constante, claire, amicale et sans doute la meilleure que nous pouvons espérer. Elle ne change pas en fonction de pressions du monde arabo-musulman, ni sur des avantages économiques mercantiles, ou selon l’humeur du jour.
Dans ce contexte, chaque gouvernement israélien qui sera élu après les élections devrait sauvegarder précieusement tous les atouts des excellentes relations que nous entretenons avec notre seul allié fidèle, les Etats-Unis d’Amérique.
Freddy Eytan, Le CAPE de Jérusalem, jcpa-lecape
Le discours ci-dessus : est-il erronée de bonne foi ou autrement ?
Depuis trois ans que Trump est à la Maison Blanche la présence et l’influence américaine au Proche-Orient s’est considérablement réduite.
L’Amérique s’éloigne de la région physiquement, par le retrait de ses forces armées, et moralement : par le lâchage de ses alliés, à savoir les puissances sunnites et notamment l’Arabie Saoudite ; sans oublier la trahison américaines à l’égard des Kurdes, laissés aux « bon soins » de la Turquie d’Erdogan, leur ennemie jurée.
Ceci est dû à la mentalité isolationniste de Trump qui correspond à une tradition historique américaine et à un penchant classique d’une partie considérable de sa population.
Le tout amplifié par sa richesse pétrolière et gazière relativement récente due aux hydrocarbures de schiste, rendant l’Amérique indépendante des ressources du Proche Orient.
La nature ayant horreur du vide l’absence américaine donne lieu au renforcement d’autres facteurs dans la région, tous nuisibles : l’Iran ennemie d’Israël et la Turquie, franchement hostile ; avec la curiosité d’excellents rapports entre Trump et Erdogan.
Mais surtout la Russie de Poutine, devenue automatiquement l’empire de tutelle de la région faute de présence américaine.
Russie dont l’attitude à l’égard d’Israël devient de plus en plus problématique, à la fois sur le plan diplomatique (fréquentes mésententes) que militaire.
La marge de manœuvre de l’aviation israélienne dans le ciel syrien, vitale pour combattre les implantations militaires iraniennes en ce pays, semble désormais limitée du fait des obstructions pratiquées par l’aviation russe implantée en Syrie à laquelle en aucun cas Israël ne s’affrontera.
A bien y regarder le soutien de Trump à Israël est du genre qui ne coûte pas bien cher, du bout des lèvres, déclamatoire et de pure forme.
Le transfert de l’ambassade était dans le bâtiment existant, rebaptisé ambassade, du consulat US à Jérusalem OUEST, sur laquelle la propriété d’Israël fait l’objet d’un consensus international de longue date.
Sachant que l’imposant bâtiment-forteresse à Tel Aviv, devenu officiellement consulat, est toujours opérationnel à en juger par la circulation des véhicules et des personnes et les habituelles antennes impressionnantes sur le toit.
Le vrai travail se fait sans doute toujours là-bas.
Le reste est à l’avenant et de surcroit facilement révocable. C’est Trump lui-même qui avait établi le précédent selon lequel un président US peut déchirer la signature de ses prédécesseurs. L’unique certitude étant que tôt ou tard il quittera la Maison Blanche, rien n’empêchera une éventuelle volte-face de son successeur, éventuellement démocrate.
En comparaison, le soutien d’Obama à Israël, contrairement à la prétention de cet article, était moins tonitruant mais, faits et chiffres à l’appui, beaucoup plus réel et efficace.
Il est vrai que le gouvernement d’Israël et surtout Netanyahou, pour des raisons de politique intérieure, cherche depuis l’élection de Trump à amplifier l’impression de son « soutien » et de s’en attribuer le crédit.
Cet article, loin d’être objectif, semble s’inscrire dans cette démarche.
C’est de bonne guerre mais ne résiste pas à la connaissance et l’analyse des faits.
Notons pour terminer que Trump, tout sauf stupide et bien conseillé sur le désordre politique israélien, s’éloigne de Netanyahou de manière ostensible.
Il semble considérer que Netanyahou appartient au passé et attend la suite.
Texte de Kalman Schnurh le lecteur qui se croit obligé de contredire tous ceux qui écrivent dans Tribune Juive et de montrer ainsi son « intelligence » et sa « culture »! On le publie parce que c’est Noël!
Mais non; vous ne le publiez pas.
C’est toujours précédé par « Votre commentaire est en attente de modération » et invisible sur d’autres ordi.
D’ailleurs quelle importance qui écrit du moment où c’est bien écrit et argumenté ?
Etes-vous mariés avec Freddy Eytan ?
On n’aime pas les commentaires méchants qui desservent ceux qui les écrivent ! Vous n’êtes pas désigné censeur officiel ! Répondez poliment et avec gentillesse à ceux qui ne sont pas de votre avis , D’ailleurs je pense que vous êtes toujours contre parce que vous êtes prétentieux et probablement haineux .
Si vous êtes d’accord avec mon analyse du texte de Freddy, dites-le. Sinon, argumenter la contradiction. Si vous ignorez, taisez-vous.
MAIS que viennent faire ici gentillesse et méchanceté ?