Entre voyages et occupations personnelles, je vais extérioriser mon trop plein. Attention, ça me sort de tous les pores. Ma parole, ils sont tous, devenus fous! Le gouvernement, les syndicats, les français…
Ma première question est:
Pour la 3ème fois en 15 jours, les gens censés travailler seront dans la rue. Moins que prévu, mais
MAXI-BALAGAN : C’est ainsi qu’on désigne la pagaille en Israël.
D’où vient l’argent de la grève?
Qui paie? Oui, Qui paye?
Plus clairement: est-ce qu’ils perdent leur journée de salaire?
D’où vient l’argent de la grève?
En règle générale, si on ne travaille pas, on ne perçoit pas de salaire.
Mais depuis au moins 50 ans, cette règle a été ignorée.
Surtout dans les entreprises publiques.
Payer les jours de grève faisait partie des protocoles de sortie de crise.
Parfois on lissait le manque à gagner sur plusieurs mois, afin de ne pas trop perdre de pouvoir d’achat.
C’est Louis Gallois, qui, a la SNCF, a supprimé cette pratique, qui fut durcie par son successeur.
Plus de crédit, plus de jours de grève transformé en RTT, plus de paiement des cotisations retraite.
Alors, comment tiennent-ils?
La PFA, Prime de fin d’année
Ils ont droit à une PFA, Prime de fin d’année, qui correspond à un 13 ème mois de salaire.
Le plus incroyable est que cette prime est versée aux alentours de mi-décembre.
EN PLEINE GRÈVE!!!
Donc, si vous avez suivi, les grévistes qui plantent les transports depuis 15 jours, vont recevoir UNE PRIME!!!
Totalement IRRÉEL!
Et je ne vous parle pas des caisses de grèves.
Pour exemple, celle de la CFDT, dépasserait 120 millions d’€uros!
La CGT, un peu moins.
QUESTION: d’où vient cet argent?
Cotisation des adhérents?
Mais qui paye ce que les adhérents ne payent pas?
Tenez-vous bien! C’EST L’ÉTAT!
C’est-à-dire Vous! Nous tous, quoi!
L’Etat a versé 85 millions d’€ aux syndicats, l’an dernier.
Pour une campagne électorale basée sur la transparence?
Avec 8 ministres qui ont démissionné pour…oublis … sic…
On aimerait les mêmes exigences à l’égard des syndicats.
Histoire de nous assurer, qu’en plus de la gêne qu’occasionnent les grévistes, c’est nous qui les rémunérons?
MOBILISATION du 17 décembre.
Les syndicats annonçaient une très forte mobilisation.
Ce fut un demi-échec.
Les uns sont pour la réforme, retraite à points, mais contre l’âge pivot.
Les autres rejettent les textes avant d’en prendre connaissance.
Tout ça finit par faire désordre.
L’énoncé d’un slogan ne constitue pas un atout en soi.
Toute cette gêne, ces kilomètres parcourus courageusement à pied, ces petits commerces qui ne se relèveront pas, et une réalité douloureuse: La rue n’a pas gagné. Elle n’a pas pris l’avantage.
Tout cela permet au Premier Ministre de rebattre les cartes et de se servir un jeu gagnant sans avoir à tricher.
Effectivement.
Malgré le bruit des grèves et des manifestations, la comparaison chiffrée avec des évènements équivalents du passé démontre l’échec de la mobilisation actuelle : c’est limité à Paris (sauf les trains évidemment) et aux secteurs publics « privilégiés ».
Le nombre total des grévistes au moment culminant était de 0.2% du nombre des salariés en France….
D’ailleurs le chiffre qui intéresse l’exécutif est celui de la popularité du Président et du Premier Ministre. Ces chiffres sont en hausse (surtout à la droite de l’échiquier politique).
Bref, ils se disent sans doute qu’il n’y a qu’à tenir et « pourrir » la grève.
Tout en tenant un langage conciliant histoire de ne pas apparaitre « arrogants ».
Ils ont tous en tête Maggie Thatcher des années 1970 mais ne le diraient jamais…