Quelle que soit la décision demain rendue, tous les Livres de Droit parleront de la lâcheté politique et judiciaire de la France du XXIème siècle et conteront L’affaire Sarah Halimi.
La mort de Sarah Halimi, femme médecin juive orthodoxe, jetée vivante par la fenêtre le 4 avril 2017, quasiment en direct, cet acte qui paraissait impensable, outre qu’il couvre d’oppobre la France du XXIème siècle, est de surcroît devenue, au fil du temps, ubuesque. Hallucinante, aux dires de Francis Szpiner.
Qui en effet peut décemment croire que dans un tel cas de figure, nous en soyons à attendre la décision de la Chambre de l’instruction. Que nous attendions de savoir si Kobili Traoré, qui, après l’avoir fracassée en récitant Al Fatiha, a jeté la Juive du quartier, choisie délibérément comme proie, qu’il l’a jetée vivante, la mécréante, par la fenêtre, aux cris d’Allah Ouakbar, tout en déclarant, préparant presque sa défense, aux témoins amassés que cette femme en réalité allait se suicider, si Traoré donc sera, ou pas, exonéré de toute responsabilité, les substances qu’il consommait sciemment depuis fort longtemps ayant aboli son discernement aux dires de fumeux rapports d’experts, experts inconséquemment suivis par un Parquet et une Avocate générale qui perdirent ce jour-là toute décence et entacheront par leur faute, s’ils l’emportaient, la Justice entière.
Une affaire traitée de manière … inédite
Tout dans cette Affaire a été, depuis le début, traité de la manière la plus inédite, la plus discutable, et c’est par notre soumission, notre lâcheté, notre silence, celui de nos représentants, qu’ils soient communautaires ou politiques, celui de quasiment tous les media, qui crurent se donner à la fin bonne conscience en publiant une Tribune ou un petit topo résumant… l’affaire. Voilà pourquoi nous en sommes aujourd’hui là, à ce point de non-retour. Ce point qui fait que, même si, demain, Traoré était renvoyé aux Assises, il sera à jamais permis de se demander comment, mais comment donc, nous pûmes en arriver là.
Si l’instruction avait été menée comme il se doit, si les habitudes de Traoré, petit malfrat dont le dossier pénal laisse coi, avaient été décortiquées, si l’on avait su qu’il allait prier, non pas de façon exceptionnelle, mais assidument, si l’on avait retenu les remarques des infirmiers qui notèrent que Traoré, en UMD, tenait des propos mystiques et se livrait à des incantations en arabe, accompagnant la chose d’un doigt pointé vers le ciel, gestuelle typique des djihadistes, l’index dressé symbolisant l’unicité d’Allah, si une enquête avait été diligentée pour savoir la qualité de la Mosquée Omar, connue pour ses accointances avec le salafisme et un temps assignée en justice[1], si les voisins avaient parlé au lieu de se taire, muselés par une peur qu’on ne saurait critiquer, si figuraient dans le dossier les assertions et témoignages prouvant que Sarah Halimi craignait ce voisin mais encore sa sœur, leur vindicte antisémite et leurs crachats, , si une reconstitution avait été ordonnée, si son téléphone avait été investigué, outre qu’on aurait compris pourquoi ce drame fut possible en présence de voisins alertés par les cris de Sarah Halimi, la requalification d’homicide volontaire en assassinat aurait, elle aussi, empêché qu’on assistât, aujourd’hui, à une masturbation intellectuelle indécente et scandaleuse.
L’antisémitisme, l’affaire des seuls Juifs, quoi que vous disiez tous
Rappelons que l’affaire eût pu rester inconnue de tous longtemps encore, si la communauté juive ne l’avait ébruitée. Redisons que l’affaire est encore peu sue. Et qu’elle suscite, incroyablement, une indignation bien silencieuse. Elisabeth Badinter s’était indignée. Ne laissez pas les juifs mener seuls ce combat, écrivit-elle, s’émouvant de la non-mobilisation face aux violences antisémites des dix dernières années, révoltée par le silence médiatique et politique qui entoura le martyr de Sarah Halimi : Je n’ai pas compris comment, en France, on a pu passer sous silence pendant deux longs mois un acte aussi atroce. Je n’ai pas compris que les premiers articles de fond et enquêtes -en dehors de la presse communautaire- n’aient paru qu’à la fin de mai. […] La France n’est pas antisémite. Néanmoins, après Sarah Halimi, oui, j’ai ressenti le besoin de parler. Du silence de la communauté nationale qui a suivi. Et elle parla de cette masse silencieuse qui regrettait ces violences, mais ne se sentait pas obligée de manifester. Elle dit leur volonté de ne pas jeter de l’huile sur le feu. Dit encore le souci d’être, pour certains, toujours du côté des plus faibles, les musulmans étant, dans leur esprit, les nouveaux damnés de la terre. Ça n’imprime pas, écrivit-elle. Ça n’imprime pas. Je dis à mes concitoyens: ne laissez pas les juifs mener seuls ce combat. Sans quoi il est perdu d’avance.
Répétons, quitte à être lourds, que son forfait accompli, l’individu retourna, via le balcon, et empruntant donc le même itinéraire, chez les Diarra. C’est là que la police cueillera le garçon qui, en train de prier, ne niera rien. Notre presque victime, perturbée qu’elle devint une fois au poste de police, ne sera interrogée que plusieurs semaines plus tard, lorsque son état le permit, car il était désormais en Unité pour Malades difficiles : Nous tenions presque notre déséquilibré qui ferait de l’affaire … une histoire classique.
L’instruction commença et les questions s’accumulèrent
En effet, ladite instruction, d’emblée, provoqua l’étonnement, pour ne pas dire l’ahurissement, des parties civiles et de leurs avocats : la Juge en effet semble traîner des pieds. Quoi. L’affaire n’aurait -elle pas l’heur de lui plaire ? Etaient- ce les avocats ? Les quelques membres de la famille ? La poignée de journalistes qui écrivirent sur l’affaire? Nul ne sait et ne saura. Gilles-William Goldnadel s’indigna même du non-respect dû, à tout le moins, à la robe. Dans cette enquête, rien n’a été mené normalement, dira-t-il encore. La Juge procédait par ordonnances. Les relations n’étaient pas bonnes.
Une première expertise psychiatrique fut confiée au roi des experts, Daniel Zagury. Lequel, après avoir rencontré et interrogé à 5 reprises notre homme, finira par livrer des conclusions qui m’avaient, je m’en souviens, choquée par leur prudence concernant la cause antisémite du forfait : ce n’est que récemment, de la bouche-même de Zagury, que j’appris qu’il n’avait pas, dans ce rapport, à se prononcer sur cette question, et que pourtant, comme il le dit devant la Cour d’appel, il [lui] avait été impossible de s’y dérober. Ça porte un nom : le courage. La noblesse.
Si les conclusions de Zagury évoquèrent l’absence de toute pathologie mentale chez notre malfrat, sa consommation habituelle de cannabis, une altération de son discernement et une bouffée délirante aigüe au moment des faits, il n’en fut pas de même pour le deuxième Collège d’experts, dont la contre-expertise, mais surtout la démonstration du Dr Bensoussan devant la Cour, restera dans les annales :
Traoré compris par erreur comme schizophrène, grand consommateur, avec abolition totale du discernement au moment des faits.
Un troisième collège dira à peu près la même chose dans ses conclusions.
Ainsi, si pour Zagury l’abolition du discernement ne pouvait être retenue du fait de la prise consciente et volontaire régulière du cannabis en très grande quantité, ceux qui optaient pour une abolition n’étaient en rien gênés de sa prise de conscience d’un élément aussi essentiel que la religion juive de la victime, laquelle religion aurait été l’étincelle du déchainement de violence, comme ils ne l’étaient pas des déclarations d’experts en toxicologie.
Les expertises psychiatriques…
Les trois expertises psychiatriques réalisées sur Traoré portaient trop d’incohérences et de contradictions et il revenait à un jury populaire de juger ce point ? Nombre d’éléments permettant de déduire la conscience qu’avait le jeune homme de ses agissements au moment des faits et, partant, sa responsabilité pénale, existaient ? Que nenni : Confrontée à 3 expertises qui se contredisaient, notre juge, non liée par les conclusions des experts, trancha pour l’abolition du discernement de celui dont le petit nom était Bébé. Ça ne s’invente pas.
Pourtant, comme ils furent nombreux, ces collègues, à s’étouffer à la lecture de ces rapports. Et comme il fut clair, Michel Rosenzweig, psychanaliste, en écrivant ce matin que la psychiatrie était devenue le bras intellectuellement armé de l’idéologie progressiste qui avait déjà avec elle les magistrats, les parquets, les procureurs en tout genre, les médias. Voilà à présent en dernier renfort depuis quelques années la psychiatrie. C’est une honte. Je le dis en tant que psychanalyste, aussi, mais pas que, je le pense tout simplement. J’ai toujours été, et je le suis encore et toujours, extrêmement critique et sévère envers la psychiatrie institutionnelle en général. Elle ne fait que produire des individus diagnostiqués “malades” encore plus malades et provoque des dégâts considérables avec sa logique binaire input/output, DSM Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders)/ Traitement. Il parla d’une usine à disculper des assassins au nom d’une idéologie vomitive, celle qui consistait à blanchir des individus d’une certaine origine ethnique et religieuse qu’il convenait de protéger et de ne pas nommer au nom du “vivre ensemble”. Ainsi, ces experts psychiatres sont-ils en réalité de véritables complices de ces crimes racistes crapuleux abjects, comme celui de Sarah Halimi dont on attend encore de savoir si son assassin sera libéré ou jugé, et si jugé, comment il le sera. Dans un véritable état fondé sur une certaine conception du droit aujourd’hui dévoyée, ces experts devraient en réalité être poursuivis et jugés. La psychiatrie devra rendre des comptes un jour.
Honneur d’un Zagury et Déshonneur du Parquet et de l’Avocate générale
A noter qu’entre temps avait été enfin obtenue, comme à l’arraché, la circonstance aggravante pour antisémitisme.
Nous voilà en séance spéciale devant une Chambre de l’instruction qui devra décider si Traoré ira ou non aux Assises.
A la stupéfaction générale, le Parquet rejoignit les tenants de l’abolition du discernement du suspect, et furent suivis par une avocate générale qui considéra, elle aussi, que la consommation de cannabis exonérait le garçon de toute responsabilité. Quoi qu’il eût fait ce jour-là, et quoi qu’il fît demain à sa sortie, – car le Docteur Zagury fut, lui, d’une clarté confondante : le Traoré qui s’exprima devant la Cour était d’un calme, d’une cohérence, d’une maitrise tout à l’honneur de la médecine qui lui fut administrée : pour notre expert, le consommateur, responsable de ses actes, qui avait tué Sarah Halimi dans un instant de délire tout à fait compatible avec un antisémitisme bien ancré, pouvait, et même devait quitter l’hôpital où il n’avait plus rien à faire.
Alors naîtrait, comme l’expliqua Maître Szpiner, la jurisprudence Sarah Halimi, exonérant désormais le consommateur de substances de toute responsabilité. Ainsi demain chacun de vous pourra croiser Bébé.
Chacun a en mémoire cette phrase qui dit que lorsqu’il y a du flou c’est qu’il y a un loup.
Il y a ici incontestablement du flou.
Comme une gêne, palpable, collante, poisseuse, épaisse, à parler de l’antisémitisme lorsqu’il n’entre pas dans les clichés de l’antisémitisme traditionnel, celui venu du bon facho d’extrême-droite…
Comme une peur de mécontenter, voire d’énerver, pire, de la faire sortir, celle qu’on appelle la rue arabe.
Le doute donc, et les interrogations, tues. Car politiquement incorrectes : Des pressions existeraient-elles. Venues d’on ne saurait où. Une indulgence serait-elle possible, eu égard à ces nouvelles victimes, ces nouveaux juifs maltraités par la France.
Le monde nous regarde
Déjà qu’Israël a vu qu’il était dangereux de parler hébreu dans le métro, après que kippa et Magen David eussent été fortement déconseillés, on fustige cette France qui n’est pas en mesure de contrôler une situation nouvelle. A Paris mais aussi, dans toute la France, évitez d’être juif, put-on lire dans un papier fustigeant cette France pourrie par toute cette gauche et cette droite (aussi !) bien-pensantes qui croyaient tout savoir et détenir la vérité avec leur fallacieuse charité chrétienne consistant à défendre la veuve et l’orphelin
De Georges Bensoussan à Marc Knobel
Interrogé, Georges Bensoussan, lui, redisait que l’antisémitisme qui sévissait aujourd’hui en France se nourrissait de lui-même. Que s’il se nourrissait de l’actualité proche-orientale, il n’en était pas né : Il était endogène. En matière d’actes agressifs, leurs auteurs étaient connus et pour l’essentiel, sinon l’immense majorité d’entre eux, ils ne venaient pas de l’extrême droite.
Il ajouta que c’était au pouvoir politique et à la justice de faire leur travail. De ne pas tergiverser sur la nature antisémite de crimes pour lesquels, on le savait, une dimension antisémite était avérée comme dans le cas de Sarah Halimi dont l’agresseur avait traversé l’appartement de ses voisins maliens sans leur faire de mal pour aller frapper « la Juive » de l’immeuble qu’il battit à mort en la traitant de Sheitan avant de la défenestrer. Si ce n’était qu’une bouffée délirante, il s’en serait pris au premier voisin venu. Ce ne fut pas le cas : c’était à « la Juive » qu’il en voulait et à elle seule. Et jusqu’à ce jour, près de trois ans après les faits, on continue à débattre du caractère antisémite ou non de l’agression. En d’autres termes, poursuivit l’historien, si l’arsenal législatif suffisait, mais si les actes ne suivaient pas, c’était que la volonté politique était faible et qu’elle s’appuyait sur cette maladie répandue mais qui prenait en France une forme aiguë : le déni. Il ajouta que cette faiblesse avait des causes profondes, mais qu’elle était camouflée par des discours de compassion, souvent émouvants, qui de la droite à la gauche nous signifiaient que la France sans les Juifs ne saurait être la France. Il rappela ce sondage récent qui montrait que 67 % des Français étaient indifférents au départ des Juifs. Le chiffre de 67 % était là, écrasant, qui montrait la force de l’indifférence, ce moteur du malheur.
Quelle est cette vilaine propension qui consiste à relativiser, à ignorer, taire autant que faire se peut et/ou balayer du revers de la main le crime et les motivations antisémites d’un crime ? Quelle est cette propension étrange qui consiste à décriminaliser en quelque sorte un terroriste en le cataloguant de… fou ou de psychopathe, alors qu’il était par ailleurs sans antécédent psychiatrique ? Comme s’il serait par trop difficile de mettre un nom sur le crime, de dévoiler sa motivation profonde et de rappeler en cette circonstance justement les circonstances aggravantes du crime, des circonstances dramatiques pour la victime puisqu’elle a été sauvagement assassinée, écrira pour sa part Marc Knobel.
Quels sont ces titres grandguignolesques de la presse, qui se demandent encore si Sarah Halimi a été tuée parce qu’elle était juive ? Et quel est cet assourdissant silence dans les médias, de l’opinion publique et des pouvoirs publics ? Quelle est cette indifférence étrange ? A l’inverse, qu’est-ce que cette indignation sélective qui mobilise (toute) la presse (par exemple, après une interpellation musclée à Aulnay-sous-Bois durant laquelle Théo, un jeune homme de 22 ans, a été gravement blessé) ce que l’on comprend par ailleurs et/mais qui ne rend pas du tout compte de l’émotion, de la blessure, de la peur, ici ? L’indifférence pèse lourd. Le déni pèse lourd. Le mensonge est une offense supplémentaire. Et un crime antisémite est un crime antisémite, conclut-il.
Des soutiens qui nous manquèrent…
Alors c’est quoi ce fossé. Cette dichotomie entre ces soutiens si nombreux sur la toile et cette absence assourdissante sur les plateaux. Dans nos media. Cette extrême prudence de mise sur le sujet. Ces dénonciations à dose homéopathique. Cette forme de … terrorisme médiatique.
Qui a bronché ? Donnez-moi le nom d’un seul qui ait dit ça suffit cet abus de pouvoir.
A contrario, on en entendit pour reprocher de traiter l’affaire Sarah Halimi comme le crime antisémite qu’elle n’était pas. Et de contribuer, ainsi, à fomenter un climat d’hystérie, à attiser la propension juive à crier au loup à tort, au risque de ne pas être pris au sérieux le jour où un vrai loup sortirait du bois.
Elle tombait mal, cette affaire encore. Alors que notre Président s’escrimait à dire en Tunisie que oui, la Tunisie avait apporté la preuve que … l’Islam était compatible avec la démocratie.
Demain. Si la cour d’appel suivait le Parquet dans ses réquisitions, cela constituerait une rupture profonde en droit pénal et une atteinte irrémédiable à l’ordre public, avait encore dit Francis Szpiner.
Quelle que soit la décision de la cour d’appel, les
différents avocats pourront encore se tourner vers la Cour de cassation pour
peser sur l’issue du dossier.
[1] En France, le procès de neuf hommes, parmi lesquels des jihadistes présumés, s’ouvrit le 23 juin 2014. Ils étaient soupçonnés d’avoir projeté des actions violentes en 2010 et 2011 à leur retour en Europe des zones de combat pakistano-afghanes. Ces 9 prévenus ont pour point commun d’avoir assidûment fréquenté la mosquée Omar de la rue Jean-Pierre Timbaud à Paris, mosquée connue pour être, de l’aveu même des services de renseignement, un haut lieu du salafisme radical. RFI. 23 juin 2014. 20 Minutes.
L’affaire Sarah Halimi n’est hélas pas le premier (ni le dernier ?) naufrage judiciaire en France.
D’autres naufrages eurent lieu auparavant ; les plus célèbres récemment étant l’affaire Gregory et celle d’Outreau.
Dans la quasi-totalité des cas c’est l’institution très française du juge d’instruction, parfois peu expérimenté voire incompétent mais toujours omnipotent et souvent solitaire qui est à l’origine du naufrage, ainsi que d’autres caractéristiques du système judiciaire français ; dont la lenteur et l’attachement viscéral à la présomption d’innocence.
Par ailleurs, la France connait en moyenne au moins 800 homicides « civils » par an (hors terrorisme).
Cela revient à deux ou trois par jour et on notera que la quasi-totalité n’a droit, au mieux, qu’à un bref entrefilet dans la presse très locale, jamais nationale.
Un certain lobby ayant de surcroit accaparé les médias pour porter les « féminicides » au centre de l’attention publique, il est évident qu’une affaire comme celle de Sarah Halimi n’a pas eu, au moins les premiers jours, un retentissement important.
Cela dit n’exagérons rien : dans la semaine « Slate » et Le Figaro (le 9 avril 2017) en parlaient, dans le mois Le Monde et bien d’autres.
Concernant les expertises psychiatriques : ce métier étant tout sauf une science exacte (restons polis) rien d’étonnant d’avoir des « expertises » contradictoires.
Bref, la judéité de Sarah Halimi n’a rien à voir avec le traitement de cette affaire par la Justice et l’attention publique françaises.
Pour le meilleur et pour le pire, c’est une affaire française.
En ce pays assourdi en permanence par le bruit médiatique fait d’avalanches de « breaking news » sans répit ni trêve, rien d’étonnant que personne n’entend Sarah Halimi.
Bravo, mais maintenant que nous connaissons le ‘verdict’ que faire, une manifestation de plus ?
Oui. Une manifestation doit avoir lieu devant une Institution de la République Francaise
Y’a t il eu un précédent ? Ce jugement fera t il jurisprudence ?
Il faut continuer la bataille. Saisir la Cour de Cassation et le cas échéant La cour Européenne de Justice ‼
Un jugement HONTEUXX a été rendu !! n’importe qui pourra dorénavant prétendre ne pas être responsable de ses actes à cause d’une prise de drogue ! et pourtant , ce salopard , EN LIBERTÉ , savait très bien ce qu’il faisait ! il a ciblé Mme Halimi parce que juive , il n’y a aucun doute , nous le savons tous , c’est une fois de plus un déni orchestré par des juges eux même antisemites …..pour éviter , aussi de froisser les musulmans …Mais il y a encore plus honteux : LES POLICIERS PRÉSENTS DANS L’IMMEUBLE , qui , malgré les cris , ne sont pas intervenus !!!! au nom dequoi ? c’est sans aucun doute NON ASSISTANCE À PERSONNE EN DANGER !!! Va t il y avoir une enquête , va t on sanctionner ( au moins ) l’équipe de « flic » qui , selon moi ont aidé au meurtre de Mme Halimi …?
J’AI HONTE POUR MON PAYS .
Cette racaille antisémite a agi de façon délibérée, le canabis ne fut que l’ingrédient qui lui permit de passer à la sauvagerie totale en assassinant sa voisine qui a toujours fait en sorte de ne pas gêner ses voisins par sa présence. C’est un meurtrier !
La Justice ? Dès le début de l’affaire, la volonté affirmée des magistrats est d’enterrer au plus vite cette affaire. Et puis la communauté israélite de France a la réputation d’être résolument légaliste. Pourquoi ? Seul le patron des magistrats peut y répondre.
La Police ? Ce corps d’Etat obéit scrupuleusement aux règles et aux ordres. Une escouade de 26 policiers, a attendu pendant 54 minutes, l’ordre d’intervenir. Pourquoi ? Le meurtrier ânonnait des incantations en Arabe, ponctuées de “Allah Ouakbar”, raisons suffisantes pour le Commissariat du 11ème, de passer sous le commandement de la Cellule terroriste de la Préfecture.
Celle-ci n’a pas assumé ses responsabilités …