RETRAITE: UNE DETTE INSUPPORTABLE. 5 jours avant cette journée de revendication, Édouard Philippe a réuni le gouvernement. Il importait de verrouiller le dispositif et donner l’image d’une équipe soudée. Il fallait s’assurer qu’il n’y aurait pas de déclaration contraire d’un quelconque ministre. Une façon de FIXER LES ÉLÉMENTS DE PAROLE.
C’est souvent agaçant ces mots d’ordre, façon scout toujours.
Mais pour cette réforme,
Dois-je préciser que je suis retraité depuis longtemps.
Que je ne suis pas concerné par ces réformes.
Aussi, les sondages montrent une certaine évolution.
Ils sont en majorité acquis à l’idée que la réforme est nécessaire.
3 français sur 4. JDD dimanche.
Autre évolution. Les grévistes sont soutenus par 50% de la population.
Ce recul est lié à un changement de stratégie du gouvernement.
Au lieu de persister à dénoncer les privilégiés et les régimes spéciaux, le gouvernement dit clairement le coût du système actuel.
8 milliards d’€ dit Gerard Darmanin.
Ce qui change, c’est tout simplement qu’on n’accuse plus les privilégiés, on parle du danger des privilèges.
Avant le conflit, on cherche à calmer.
Il restait à observer le comportement du public.
Particulièrement la crainte des violences.
La plus grande crainte étant l’extension du conflit à d’autres souches de la société, non concernées par les régimes spéciaux.
Dans les sociétés privées, il y avait peu de grévistes.
Il semble que le gouvernement va gagner son pari.
A savoir que cette journée ne soit pas un affrontement entre le pouvoir et les syndicats.
Mais que la confrontation se passe entre ceux qui veulent la grève pour défendre leurs privilèges et ceux qui ne feront pas la grève, bien qu’il savent que leur régime de retraite sera réformé.
Et le jour tant redouté est arrivé
Le mouvement est très suivi à la SNCF et à la RATP.
Une journée noire était annoncée.
Les lieux des manifestations étaient effectivement encombrés.
Mais les rues tenaient plus de villes fantômes.
Galère pour des millions de personnes.
Risque énorme pour des milliers d’entreprises.
N’oublions surtout pas qu’en 2018, il y a déjà eu 37 jours de grève.
Et aujourd’hui, on repart pour une durée indéfinie?
Ça frise l’exaspération.
La vraie et la seule question est:
Faut il une réforme?
Plutôt qu’une réponse à cette question, étalons les faits et leurs conséquences.
Pour beaucoup, le problème n’existe pas, et un déficit de 15 milliards par an, ce n’est rien!!!
Il est incroyable de vouloir à tout prix assurer un avenir confortable à nos enfants et ne pas imaginer qu’ils devront payer ce déficit.
La plus simple réforme consisterait à reculer progressivement l’âge de la retraite, et surtout l’expliquer, faire preuve d’un peu plus de pédagogie.
La retraite à points sera sans doute imposée, les conflits grossiront.
Et la crainte serait qu’un futur gouvernement en manipule la valeur. Point amputé de 10, 20%…
Et les rêveurs qui défendent le retour à la retraite à 60 ans,
JLM et MLP, il n’y a qu’un mot pour les qualifier: DÉMAGOGUES.
A ce moment la, l’héritage des nos descendants les renverrait à l’âge de Pierre.
Une dette insupportable.
Vous dites : “La plus simple réforme consisterait à reculer progressivement l’âge de la retraite, et surtout l’expliquer, faire preuve d’un peu plus de pédagogie.”
Facile, René Seror, de dire ça quand on est soi-même à la retraite depuis longtemps. En effet, il est clair que pour les retraités d’aujourd’hui vivant confortablement, la garantie de leurs retraites dépendant des actifs et surtout du nombre de ces derniers, ces retraités-là ne peuvent que vouloir le recul de l’âge de la retraite des actifs car tout bénéfice pour eux si l’âge du départ à la retraite recule PROGRESSIVEMENT toujours plus loin : 62, puis très prochainement 64, puis prochainement 70, puis 80, pourquoi pas ?
En fait, ce que ces retraités-là veulent, tout comme l’Etat d’ailleurs, c’est qu’à partir d’aujourd’hui tout le monde travaille donc cotise (pour eux) mais que finalement personne ne parvienne à la retraite. Comme cela tous les retraités aisés seront sûrs d’avoir toujours les caisses pleines pour eux, et l’Etat aura encore plus d’argent à dépenser n’importe comment, notamment pour tous les privilégiés de l’Etat…
Aujourd’hui vivre plus longtemps ne signifie absolument pas vivre mieux d’autant plus déjà que, en premier lieu, la nourriture qu’on avale aujourd’hui n’est littéralement faite que de chimie, c’est-à-dire de POISON alimentaire, qui assurément détruit insidieusement de l’intérieur comme de l’extérieur tous les actifs travailleurs qui n’arriveront donc jamais à la retraite ayant agonisé bien longtemps avant…