Ceux qui s’en prennent au Sionisme s’en prennent à l’existence des Juifs et d’Israël. Ceux qui critiquent les politiques et les gouvernements israéliens ne sont pas « anti sionistes ».
Le Sionisme est un mouvement de libération nationale ayant pour but l’accueil physique des personnes juives, persécutées ou non, sur l’étendue du territoire de l’Etat d’Israël créé par les Nations-Unies en 1948.
Les ennemis d’Israël échouent depuis cette date à la destruction de l’Etat d’Israël. Ils utilisent à cet effet et vainement les guerres, la terreur, la propagande, la délégitimisation, etc.
Ils travestissent le Sionisme comme un mouvement raciste et ségrégationniste à l’encontre des populations arabes. Ils utilisent l’expression « entité sioniste » pour désigner Israël qu’ils abhorrent jusqu’à détester son toponyme! Chacune des accusations portées contre le Sionisme est contrariée par la théorie comme par la pratique.
Le Sionisme ainsi déguisé, ils ont beau jeu de se déclarer « antisionistes » et de colporter le Sionisme comme un mouvement détestable.
L’ « antisionisme » est utilisé au mépris de la réalité. Il est devenu le matériau nécessaire aux ennemis d’Israël en général et aux antisémites en particulier. Ces derniers, conscients du caractère pénal de l’antisémitisme, se cachent désormais en France sous le couvert d’« antisionistes » qui n’est pas encore puni par la Loi. Ils utilisent à ces fins l’argumentaire des ennemis d’ Israël. L’ « antisionisme » est le trait d’union entre les antisémites et les ennemis d’Israël.
Dans le cadre des délits et crimes antisémites dans lequel la France est désormais installée, la proposition parlementaire visant à étendre la lutte contre l’antisémitisme à l’« antisionisme » est particulièrement bienvenue, en regard des principes républicains et constitutionnels.
La multiplication des propos « antisionistes » relèvent autant en France de la haine antisémite que de la haine anti-israélienne. La focalisation de cette haine sur l’ « antisionisme » prétend critiquer les gouvernements israéliens sans remettre en cause l’ existence d’Israël. Or, là aussi, les antisémites rejoignent les « antisionistes » par la confusion qu’ils opèrent entre gestion (gouvernance ) de l’Etat hébreu et son existence. L’utilisation même du mot « antisionisme » constitue l’attestation de leur obsession antisémite. En Israël, les oppositions parlementaires et électorales aux politiques de gestion de l’Etat sont telles qu’elles paralysent régulièrement les institutions du pays. Pour autant, à l’exclusion de mouvements autorisés mais marginalisés nul israélien n’emploie la formule « antisioniste » pour s’en prendre à la politique gouvernementale de leur pays! La raison en est que le Sionisme et l’ «antisionisme » n’ont rien avoir avec la gestion et tout à voir avec l’existence de l’Etat d’Israël.
Le caractère singulier de l’« antisionisme » est également une ségrégation supplémentaire à l’encontre de l’Etat juif. Aucun opposant aux politiques d’autres pays n’utilisent l’expression « anti » suivi du toponyme de l’Etat pour condamner les politiques de ses gouvernements. Pour exemple, les opposants aux gouvernements sud-américains, sur place et présents en France n’utilisent pas l’expression « antibolivarien » alors que l’expression bolivarienne est la quintessence existentielle de ces Etats comme le Sionisme l’est pour Israël.
Les pseudo critiques « antisionistes » correspondent exclusivement par leurs caractères obsessionnels, caricaturaux, mensongers à leurs refus sempiternels de l’existence de l’Etat d’Israël. Le caractère fallacieux et antisémite de cette haine « antisioniste » apparaît à chacune de ses manifestations.
Par conséquent, infractionnaliser, délictualiser et criminaliser l’ »antisionisme » purulant en France est devenu une nécessité prophylactique à la lutte contre l’antisémitisme.
L’ « antisionisme » adressé aux Français juifs est une agression pernicieuse qui tente à les isoler du reste de la communauté nationale. La proposition parlementaire tendant à pénaliser l’« antisionisme » est une antidote indispensable au poison antisémite qui déstabilise la France.
Nul doute que cette proposition saura dépasser les arguments fondés sur la haine, le mensonge et la confusion qui s’attaquent à travers les Français juifs et Israël à la communauté nationale.
Pierre Saba
l’antisionisme est « inoculé » aux Français et aux Européens en général par la majorité des médias, par les politiciens, les enseignants, par le showbizz,
Tous atteints de « palestinite » aiguë, bref l’antisionisme est une doctrine étatique et une valeur societale forte hélas et ce n’est pas cette reconnaissance qui changera le fond du problème !