Allahou Akbar. Ce cri insoutenable. Sarah Cattan

Bibi, il en déjà assez pris. C’est, de source sûre, ce qu’a dit le Président[1], qui n’en peut mais. Il ne saurait être sur tous les fronts. On le dit épuisé. Lui qui se la joue encore à propos de ce 5 décembre qui le hante. Lui qui fait l’étonné devant cette chose « étrange ».

Idem pour la Marche contre l’islamophobie, entendez la grande honte qui se joua à Paris le 10 novembre. Lorsque nous eûmes droit à ce Allahou Akbar entonné dans les rues de la Capitale. Mais le Président a fait celui qui n’aurait rien entendu : ça n’était pas son affaire.

Allahou Akbar tout de même hein

Allahou Akbar tout de même hein. L’imprécation scandée au milieu de moult sourates par l’assassin de Sarah Halimi tout occupé qu’il était à la lyncher.

Allahou Akbar tout de même : ces 5 syllabes qu’entendirent chacun de nos morts assassinés par ce que notre Président, se payant une fois de plus de mots, nomma un jour récent l’hydre islamiste.  

Allahou Akbar : tenté par un Marwan Muhammad qui n’imaginait peut-être même pas le succès qui allait s’ensuivre.

Allahou Akbar. Qui dut faire blêmir de honte ceux qui défilaient dans cet attelage ubuesque où le pire côtoyait ce jour-là l’ignominie.

Les nouveaux Juifs de cette France devenue nazie à notre insu

Allahou Akbar. A côté duquel l’étoile jaune que portaient les nouveaux Juifs de cette France devenue nazie à notre insu n’était plus que le même sketch qui se rejouait : Ils nous l’avaient déjà fait tant de fois, le coup de la surenchère victimaire.

Allahou Akbar. Et Nobody, du Gouvernement, ne pipa mot devant cette indécence indicible: Oser marcher au son de l’imprécation macabre. Celle qu’entendirent Sarah. Charb. Maurane. Myriam. Abel. Tous les autres. Celle que vomissent, les terroristes islamistes en assénant le coup fatal.

Ça n’était pas son affaire

Ça n’était pas son affaire. D’ailleurs regardez, le bol qu’il eut, le Président : Deux, trois jours à évoquer la chose dans ces entre-soi auxquels désormais nous étions habitués. Et puis hop. Une affaire chassant l’autre. Il n’eut même pas besoin de le dire, que Polanski et Finkielkraut ça n’était pas son affaire. Il n’eut pas à demander qu’on le laissât. Présider. Découvrir Les Misérables et encenser, bouleversé qu’il était, Ladj Ly, l’artiste qui allait traiter de connasse Zineb El Rhazoui et de fils de pute Éric Zemmour[2] : ça n’était pas son affaire et Bibi en avait déjà assez pris : Les Gilets qui se repointaient. Et ce 5 décembre. Et tous ces inconscients qui allaient défiler contre un texte dont ils ne savaient même pas la teneur : Ne lui rappelez pas tous ceux qui s’agrègent à cette date qui approche. Ne lui demandez plus la date du discours promis et chaque jour reporté, celui où Il jura qu’il serait clair. Son discours … sur la Laïcité.

Notre Président, empêtré qu’il était

Comment diable voulez-vous qu’il le fît, son discours, empêtré qu’il était, notre Président, dans ses accointances inquiétantes. Ses petits renoncements successifs. Ses promesses qui, à force de En même temps, devenaient irréconciliables. Cet Islam dont il voulait sceller la nature et ces listes communautaires desquelles il venait de dire la presque légitimité. La validité.

Lui auquel nous confiâmes les clés du pays. Lui qui ne fit pas mieux que ses prédécesseurs. Mal entouré. Mal conseillé qu’il était. Son image, il l’avait écornée, tout seul. A coups de formules malheureuses. A coup de clichés incompatibles avec la fonction.

Avec la fonction. Mais encore avec l’importance inédite de la situation.

Lui qui fut capable d’attirer une haine jamais vue à ce jour. Telle celle affichée au Puy-en-Velay où des manifestants scandaient des On veut te tuer ou Crève sur la route. Lui que des députés surnommaient Choupinet 1er et d’autres le jouvenceau[3].  Lui, roi des petits accommodements, qui provoquait une réelle colère. Lui qui, s’agissant de la question islamiste, fit pire que ses prédécesseurs.

L’impensable en plein Paris

Lui sous le règne duquel avait donc eu lieu l’impensable. Lui qui pourtant ne réagit point à l’ignominie qui se déroula le dimanche 10 novembre, jour de la manifestation contre l’islamophobie.

Ça n’est pas mon affaire, avait déclaré, sommé de réagir, après « l’affaire du voile », le Président d’un pays où furent assassinées des femmes parce qu’elles ne portaient pas ce voile, Lui, le Président d’un pays que les intellectuels musulmans regardaient avec nous se dé-faire, ces amis musulmans qui n’avaient eu de cesse que de nous prévenir. Eux qui savaient. Eux qui regardent aujourd’hui avec consternation ce pays où les islamistes du CCIF, de l’ex UOIF et autres associations fréro-salafistes avaient réussi peu à peu à propager et promouvoir la suprématie de l’islam politique. L’islam politique qui tua en France, signant chaque assassinat d’un Allahou Akbar. Ces mots aujourd’hui odieux à l’oreille, tant nous savons qu’ils sont ceux qu’entendirent, juste avant de mourir, leurs victimes.

Jour de deuil pour notre République

Ce fut donc, ce dimanche 10 novembre, un degré de forfaiture morale et civique rarement atteint. Un jour de deuil pour notre République. Piétinée qu’Elle était par cet attelage d’individus capables de s’accommoder sans problème du racisme, du sexisme, de l’antisémitisme, de l’homophobie et du totalitarisme des islamistes, marchant aux côtés de ceux qui menaient la guerre à notre pays et à notre civilisation. 

Invités qu’ils furent par le CCIF et Compagnie, la plateforme L.E.S Musulmans, les salafistes et autres identitaires qui s’acharnaient à faire de l’islam et de l’islamisme une même identité à revendiquer. De Taha Bouhafs à Marwan Muhammad en passant par Madjid Messaoudene, l’élu de Saint-Denis acquis aux thèses indigénistes, ils étaient tous là, Ghaleb Bencheick, ce modéré qui, à peine nommé président de la fondation Islam de France, avait organisé une conférence conjointe avec l’OCI, Rachid Eljay, l’ex-imam de Brest qui avait sommé en 2015 les enfants de ne pas écouter de musique … sous peine d’être changés en singes, voire en porcs.

Ça finissait par ressembler à une chanson de Bruel : Y avait Elias d’Imlazène, fondateur du site salafiste Islam & Info, qui recommanda un jour aux musulmans de retirer leurs enfants de l’école publique. Y avait Nabil Ennasri, animateur des Journées de retrait de l’école contre la théorie du genre en 2014. Y avait « du beau linge« , aurait dit Xavière.

Les nouvelles victimes

Leur rhétorique mensongère et mortifère fut, pour notre malheur, reprise à leur compte par nombre d’islamo-gauchistes qui allèrent donc, bras dessus Bras dessous avec la CGT et nombre d’écolos : ça marchait, un brin gênés pour certains, la grande majorité pavoisant sans vergogne, fière d’être, disaient-ils, du côté des nouvelles victimes : Etaient là tous les lâches qui continuaient à nier que l’idéologie qui ensemençait la violence djihadiste était l’islamisme et seulement l’islamisme. Tous les traitres. Qu’ils l’eussent ou pas signée, la Tribune. Ils accordaient leurs pas avec celui des islamistes, venus se plaindre du mauvais sort qu’on faisait subir aux musulmans, de ces lois liberticides qui leur étaient réservées, des délations abusives jusqu’au plus haut niveau de l’Etat contre des musulmans. De Besancenot à Benoît Hamon de Génération.s, de Ian Brossat du PCF à Yannick Jadot de plus rien du tout, ça marchait, toute honte bue, se laissant photographier avec une Esther Benbassa. Y avait Lutte Ouvrière. Y avait Jean-Luc. Mélenchon. Himself. Oublieux du vibrant hommage qu’il prononça en 2015 pour son ami Charb, il allait, lui aussi, acoquiné qu’il était avec les adversaires déclarés de la République : il faut savoir faire bloc quand l’essentiel est en jeu, chanta-t-il. Y avait la féministe Caroline De Haas marchant aux côtés d’islamistes rétrogrades qui oeuvraient pour la lapidation des femmes adultères et l’instauration de la charia. Y avait Feue la Gauche, exhibant avec une inconscience mêlée d’imposture l’ampleur de son inconséquence sur ce sujet pourtant essentiel.  Accouplés qu’ils étaient, tous ces traitres, avec ces 25% de musulmans français professant que les commandements de la charia devaient prévaloir sur les Lois de la République. Avec ceux qui s’étaient tus lorsque leurs pairs terrorisèrent le pays. Accouplés, de peur d’être accusés de racisme et optant en conséquence pour la plus lâche des tolérances. 

Toujours posés là, tout près de moi, le bouquin de Riss. La Lettre de Charb

Toujours posés là, tout près de moi, le bouquin de Riss. La Lettre de Charb. Colère et tristesse ne me quitteront décidément pas. Contre Plenel plus que jamais. Lui qui osa écrire en 2017 que La Une de Charlie Hebdo faisait partie d’une campagne de guerre aux musulmans. Plenel collabo qui avait désigné ce jour-là Charlie comme cible de guerre aux islamistes. Once more. Nous rappelant à jamais, s’il en était un jour besoin, l’insoutenable collaboration avec les réseaux de l’islam politique de ce qui fut la gauche . 

Eux allaient, Drapeaux palestiniens à la main, slogans hostiles à Israël et appels au boycott de l’Etat hébreu : ils allaient, défiant les valeurs de la République, arborant le kit du parfait marcheur islamisto-compatible. De drapeaux yéménites, syriens ou libyens, il n’y en avait point.  

C’est alors que Marwan Muhammad s’essaya à scander Allahou Akbar

C’est alors que Marwan Muhammad s’essaya à scander ce Allahou Akbar, qui fut repris en cœur par des centaines de personnes. Avaient-ils alors conscience de ce qu’ils faisaient là. De la terrible offense à la mémoire de nos enfants, frères, amis tombés sous les balles des terroristes islamistes depuis 2012. Bien sûr que oui.  Ces mots qui tonnaient comme un cri de guerre, je préfère ne pas penser à la manière dont les reçurent … les rescapés. Les estropiés à jamais. Les familles des victimes.

Laquelle était la pire. Laquelle la plus insoutenable

Laquelle était la pire. Laquelle la plus insoutenable. Ce Allahou Akbar. Cette étoile jaune sur la poitrine. Qui voulait faire d’eux des Juifs. Raflés. Gazés. Assassinés. C’est qu’ils les auraient vécues, La Nuit de cristal et la Shoah par balles. Les français étaient des nazis. Même si ce cher Tareq Oubrou tenta de nous expliquer que ceux qui avaient arboré l’étoile jaune ne connaissaient pas l’histoire des Juifs en France[4]. Mais bien sûr.

Comparé à ces deux indicibles offenses, étrangement il comptait pour peu, le voile arboré par les marcheuses Oublieuses de celles, nombreuses, qui en périrent et en périront. Oublieuses de celles qui croupissent dans une geôle dont on les extirpait pour seulement les fouetter.

Amel Zanoune Zouani

Où étaient nos responsables politiques?

Ebaubis devant cette farce qui se jouait devant nous, nous nous demandions où étaient nos responsables politiques, supposés qu’ils étaient de les défendre, les valeurs de la République mises à mal comme jamais, moquées, l’égalité hommes-femmes bafouée, la laïcité piétinée, notre culture mise à bas.

Où étaient-ils.

Et Comment avaient-ils pu se taire et taire donc l’insoutenable, l’indigne moment où fut scandé ce Allahou Akbar. L’avez-vous entendu, Marwan Muhammad ? L’avez-vous écouté ? Ecouté dire : Ils ne parlent pas arabe ? Ils apprendront. On dit Allah akbar parce qu’on en a marre que des médias fassent passer cette expression religieuse pour une déclaration de guerre, avait renchéri l’orateur. Applaudi avec frénésie lorsqu’il vendit comme un Cri de ralliement ce que nous, nous prenions comme … un cri de guerre. Nous qui, désormais, à la moindre « attaque à l’arme blanche », attendions de savoir si l’assaillant l’avait, ou pas, crié … Allahou Akbar.

Ça n’était pas son affaire. Où était la contre-offensive républicaine et patriote qui aurait dû servir de réponse à cet épisode scandaleux. Qui aurait dû répondre clairement que si d’évidence la France comptait son lot de racistes invétérés et irrécupérables, les musulmans, eux, n’étaient point soumis à une haine ciblée devant laquelle tous nous nous serions tus. Que leurs incessantes provocations à coups de birkinis et autres revendications, ils n’allaient pas nous les vendre comme autant de persécutions.

Patrice Quarteron dénonça l’imposture

Ça n’était pas son affaire. Était-ce bien normal que ce fût un Patrice Quarteron qui s’y collât et leur rétorquât[5] que c’était du cinéma tout ça. Que d’islamophobie il n’y avait pas. Que les musulmans pouvaient faire tout ce qu’ils voulaient. Qu’ils avaient le droit de culte. Et pléthore de mosquées. Que nous étions une seule et simple communauté, la communauté française. Que vivre dans un pays c’était accepter ses règles.

Ça n’était pas son affaire. Qu’elle était grave, cette posture serviepar le Président de la France en guise de contre-offensive républicaine et patriote qui aurait dû servir de réponse à cette forme de putsch : leurs leaders extrémistes avaient déjà investi ce que nous appelions désormais les territoires perdus de la République, cédés aux fondamentalistes islamistes comme un gage de bonne foi, comme la seule issue possible. Ces quartiers livrés, clés en mains, aux ennemis de la République qui étaient rassemblés, ce dimanche noir.

Ils voulaient des Casques bleus

Ça n’était pas son affaire. Avait-Il éclaté de rire, le Président, devant la grotesque revendication d’Al Kanz, qui demanda, en même temps, que l’ONU envoyât des Casques bleus pour protéger les musulmans de France … de leurs agresseurs. Ces musulmans désormais traités comme les ouighours l’étaient par le gouvernement chinois. Stigmatisés, ostracisés, persécutés qu’ils étaient

Nous en étions là : Voltaire s’effaçait devant Mahomet et les Lumières devant la Soumission[6]. Parce que nous, nous, nous avions un Président fort occupé à organiser des cérémonies du souvenir. Et puis encore ce Second Forum international pour la Paix. Escomptant à ce jeu nous faire oublier le terrorisme islamique qui nous avait frappés et nous frappera encore de plein fouet.

Amin, et puis Boualem, et puis Hamid

Amin Zaoui
Boualem Sansal
Hamid Zanaz

Qu’il était triste d’entendre la vérité exprimée par des intellectuels musulmans. Amin Zaoui s’offusquant[7] qu’au moment où ici, au Maghreb, les femmes menaient une lutte acharnée afin de se libérer du machisme sexiste religieux et de l’asservissement symbolisé, entre autres, par le port du voile imposé, de l’autre côté, des femmes européennes d’origine musulmanes, victimes ou poussées par l’idéologie islamiste masculine, revinssent au port du dit voile.

Qu’il était désolant de lire Hamid Zanaz, journaliste et essayiste algérien résidant en France, s’adressant à Plenel qu’il somma de se taire : Je suis de culture islamique et universelle, algérien résidant en France depuis plus d’une vingtaine d’années. En vous lisant et en vous écoutant depuis un certain temps sur le sujet de l’islam et des musulmans en France, je me demande, Monsieur Plenel (1), si nous vivons dans le même pays. Vous ne cessez de nous présenter, nous les Arabes, les Kabyles, les croyants, les non-croyants, avec éloquence et malice, comme des victimes passives d’un racisme inhérent à la société française. Nous sommes, selon vos analyses, des citoyens de seconde zone, rejetés, discriminés. Non seulement par une majorité de Français, mais par la République française elle-même. Monsieur Edwy Plenel, ne me défendez pas ! 

Qu’il était affligeant de lire Boualem Sansal nous dire : C’est affreux, chère Sarah, la peste verte est en train de nous terrasser et il semble que nous n’y pouvons rien, nous sommes divisés, timorés, ligotés par la peur de passer pour un Islamophobie, un raciste. En face, les islamistes ont tous les talents, toutes les audaces, ils sont unis et disposent de puissants soutiens étrangers (Turquie, Iran, Qatar, Arabie…). En voyant ce qui se passe en France, je revis ce que nous avons vécu en Algérie dans les années 80 et 90. Nous nous sommes tus et nous avons eu la guerre et le déshonneur.  

Qu’il était désolant, pour peu qu’un jour on eût été de gauche, de lire cette Tribune intitulée La gauche bigote, où Michel Onfray écrivait que la marche contre l’islamophobie tenait d’avantage d’une réunion pro islam. Onfray qui rappela, puisque ça n’était donc pas son affaire, au Président, que les lois de la République étaient plus grandes encore que le dieu des uns ou des autres.

C’est pour mieux te manger, mon enfant

Ça n’était pas son affaire. Il n’avait pas pris le temps de faire l’état des lieux de l’islamisme en France. Son discours politique s’était depuis longtemps détaché du réel. L’islam radical avait poussé chaque jour un peu plus ses pions sur l’échiquier, testant la résistance des républicains laïcs. Après le voile comme symbole identitaire, étaient venues les cantines hallal. Le burkini. Les piscines à horaires séparés. Les listes communautaires.

Des assassinats de Toulouse et de Montauban en 2012 à l’égorgement des quatre fonctionnaires de la préfecture de police de Paris, ce 3 octobre, le silence des islamistes avait été assourdissant. C’est pour mieux te manger, mon enfant. Ils vaquaient désormais, poursuivant leur OPA sur l’islam et avançant leurs pions, sûrs d’eux et adoubés par ceux qui, l’inconscience le disputant au déni et à la lâcheté, étaient devenus leurs complices.


[1] Le Parisien.

[2] Le Blog du Cinéma a, depuis, décidé de supprimer cette interview toute en raffinement réalisée le 6 novembre.

[3] Challenges.

[4] L’Express. 11 novembre.

[5] Sud Radio.

[6] Éric Zemmour.

[7] Le Canard Enchaîné.

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2 Comments

  1. Dans le même genre d’infamie les propos immondes tenus par Vikash Dhorasoo affirmant sur Europe 1 que les Blancs avaient inventé l’esclavagisme (alors ques les Arabo-musulmans le pratiquaient bien les occidentaux avant et l’ont pratiqué beaucoup plus ), que le racisme anti-blancs n’existait pas et qu’un Noir ne pouvait pas être raciste envers un Blanc. Ce qui revient à culpabiliser les Blancs victimes de meurtres, de viols ou d’agression racistes (des milliers ont été massacrés rien qu’au Zimbabwe) et à victimiser leurs bourreaux.
    Cette manifestation du 10 octobre s’inscrit dans le même schéma : les racistes et les antisémites se posent en victimes et réécrivent le réel en insultant les victimes du racisme et de l’antisémitisme . Ils agissent impunément dans la rue, dans certains milieux universitaires, à la TV, sur Europe 1…Vikash Dhorasoo n’a pas été condamné pour ses propos relevant de l’incitation à la haine raciale. Par contre il se lance dans la politique, dans les rangs de la France Insoumise…

  2. Vous avez tout dit, Sarah, sur le caractère ignoble de la manifestation contre l’islamophobie telle qu’elle s’est déroulée, activement suivie et chaleureusement approuvée par de nombreuses personnalités supposées laïques voire athées, sous les yeux indifférents d’un Président mentalement soucieux, avant tout, d’obtenir leurx voix dans les urnes le moment venu.
    Comme Guy Millière, dont je viens de lire deux articles récents se lamentant sur l’état de lieu de l’islamisme politique en France, il ne reste, aux opposants, qu’à maintenir et renforcer leur résistance.

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