Tandis que la majorité écrasante des Arabes est loyale et coexiste dans le respect avec les Juifs au sein de l’Etat d’Israël, la conduite de leurs députés à la Knesset inspire souvent une forte répulsion.
Les Arabes d’Israël sont une composante inséparable de la société israélienne et, depuis 1949, leur statut et leur condition de vie ont évolué considérablement en comparaison avec les pays voisins.
Ils représentent 21% de la population, en majorité des musulmans sunnites, dont des bédouins mais aussi des Druzes et des Chrétiens.
Dans un pays démocratique comme le nôtre, il est normal et logique qu’ils soient représentés à la Knesset à condition bien entendu de respecter les lois, la religion juive et les symboles de l’Etat.
Au départ, ils n’étaient présents qu’au sein de partis juifs sionistes et du parti communiste Maki. Depuis la guerre des Six Jours de 1967, ils sont représentés dans plusieurs formations politiques indépendantes, et aujourd’hui, ils fonctionnent au sein d’une liste parlementaire commune de 13 députés.
Au fil des ans, leurs activités se sont focalisées sur l’« Occupation », « l’Apartheid » et le problème palestinien.
Dans chaque affrontement avec les soldats de Tsahal dans les Territoires, ou conflit armé dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, ces députés se rangent automatiquement dans le camp adverse. Ils condamnent violemment le gouvernement et l’armée et les accusent de commettre des « crimes de guerre », des « crimes contre l’Humanité ». Pire encore, ils ne dénoncent pas les actes terroristes et justifient la lutte armée des Palestiniens pour mettre un terme à « l’occupation ». Ils se lancent dans de longues diatribes à la tribune de la Knesset, à la télévision et également dans les colonnes des journaux étrangers. Certains se déplacent dans les capitales européennes avec des passeports diplomatiques, des salaires et des frais de voyages parlementaires payés par le contribuable israélien. Incroyable mais vrai !
Au fil des ans, nous avons vécu plusieurs incidents graves et certains députés et dirigeants arabes furent arrêtés, jetés en prison pour collaboration avec l’ennemi, provocation et incitation à la haine.
Rappelons que la députée Hanin Zoabi se trouvait en mai 2010 à bord du ferry turc Marmara arraisonné par un commando de la marine israélienne. Profitant de son immunité parlementaire, elle a été durant plusieurs années au cœur de virulentes polémiques et scandales sur la loyauté des représentants arabes à l’égard de l’Etat juif, notamment quand elle salua le projet nucléaire des Ayatollahs d’Iran.
Le fondateur du parti Balad, Azmi Bshera, a même été accusé d’espionnage en faveur du Hezbollah. Depuis la Seconde guerre du Liban de 2006, cet ancien député, docteur en philosophie, a trouvé refuge au Qatar.
Certes, le débat sur la solution du problème palestinien est légitime et les critiques et les manifestations contre la politique du gouvernement sont bien entendu acceptables, mais à la seule condition qu’elles ne franchissent pas les lignes rouges et ne violent pas les lois.
Lors du récent conflit armé dans la bande de Gaza, le discours du Premier ministre Nétanyahou a été sans cesse interrompu par les députés arabes, et Ahmed Tibi, tout en s’approchant jusqu’à la tribune avec un air menaçant, a insulté Nétanyahou et l’a traité de « menteur ».
Cette scène se poursuit à chaque séance plénière et dérape toujours vers des violences verbales et l’expulsion des députés arabes de l’hémicycle.
La conduite des députés arabes est scandaleuse et abjecte. Comment se permettent-ils avec arrogance et une méchanceté féroce d’être solidaires d’un mouvement terroriste islamiste tel que le Jihad islamique ? Pourquoi se rangent-ils toujours avec les extrémistes ? Tous ceux qui souhaitent et prônent la destruction de l’Etat juif. Sont-ils plus solidaires du Hamas qui n’a pas osé intervenir, comme d’ailleurs l’écrasante majorité des Palestiniens des Territoires ? Comment peuvent-ils expliquer et justifier leur présence au sein d’une Knesset en majorité juive ?
Ces députés ne se préoccupent pas assez de leur propre communauté et ne combattent pas vraiment contre la pauvreté, la corruption, les nombreux accidents de voiture, et surtout contre l’impressionnant arsenal d’armes que détiennent les différents groupes du banditisme arabe. Ils refusent de coopérer franchement avec la police.
Ces députés n’encouragent pas l’effort national, refusent de servir sous le drapeau et ne reconnaissent pas l’exécutif sioniste.
Dans ce contexte, peut-on leur faire vraiment confiance ? S’associer avec eux dans une coalition parlementaire ?
De notre côté, nous devrions éviter aussi des dérapages et dépassionner le débat et surtout ne pas tomber dans le piège d’être accusé de raciste.
Cette situation ne pourra probablement pas changer tant que le problème palestinien ne sera pas résolu. D’ici là et, qu’on le veuille ou non, nous devrions vivre en coexistence et trouver les moyens de cohabiter ensemble dans le dialogue et le respect mutuel.
Nous devrions également prouver que les autorités israéliennes sauvegardent les droits de tous les citoyens israéliens, Arabes, Juifs ou Chrétiens. Tous sont égaux devant la loi. Appliquer, à la lettre, le texte de la Proclamation de l’Etat d’Israël.
Dans ce contexte et pour éviter le pire, il est bien temps de mettre un terme au comportement inadmissible des députés arabes. Dicter avec fermeté et détermination une feuille de route et un code de conduite selon des critères démocratiques et les valeurs juives.
Freddy Eytan Le CAPE de Jérusalem, jcpa-lecape.org
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