Alors que nous affichons un des taux de chômage les plus élevés de l’ensemble des pays industrialisés.
Pour rappel, nous sommes toujours au-dessus des 8% alors que des États-Unis à l’Allemagne en passant par la Grande-Bretagne et le Japon sont en situation de plein-emploi.
Nous avons encore plus de 5.5 millions de chômeurs toutes catégories.
INADÉQUATION
Il y aurait, selon les spécialistes, une « inadéquation » entre les demandes d’emplois qui restent à des niveaux record et les offres d’emploi qui continuent à progresser.
Dans certains secteurs qui ont du mal à recruter.
Toujours selon les spécialistes, tout cela serait dû à un problème de formation.
Peut-être.
LES MÉTIERS EN TENSION
Le gouvernement va remettre à jour la liste des métiers en tension.
Si certains concernent des métiers à forte formation comme les métiers liés aux nouvelles technologies ou certaines spécialités dans le bâtiment par exemple, d’autres concernent des métiers qui semblent nécessiter peu de formation comme les aides à domicile ou les aides ménagères, les agents d’entretien de locaux ou encore les serveurs/ses de restaurants.
Ce n’est donc pas qu’un problème de formation.
C’est aussi un problème de flexibilité.
Et un problème d’indemnisation du chômage.
Mais c’est moins délicat et plus politiquement correct de ramener cela uniquement à un problème de formation.
Source : Mon Financier, Marc Fiorentino
Formation piège à c….Méfiance.
Parler de formation est encore un prétexte pour nous la mettre bien profond (la main dans la poche, s’entend) histoire d’en extirper des sous pour les distribuer à des conseilleurs non-payeurs, à des formateurs par la grâce du seigneur et surtout proches de la gamelle gouvernementale.
La totalité du problème se trouve dans une seule petite phrase de l’article : « … un problème d’indemnisation du chômage ».
La comparaison avec des pays comparables démontre clairement que la générosité de l’indemnisation du chômage en France génère du chômage.
Un pourcentage non-négligeable de la population intègre, tout naturellement, des périodes de chômage en alternance avec des périodes de travail dans sa vie.
Ils sont nombreux à considérer que le chômage n’est plus un regrettable accident de parcours mais un ingrédient normal sinon souhaitable d’un plan de carrière, permettant de poursuivre de projets personnels, faire des travaux chez soi et chez d’autres, bosser au black, voire simplement de se reposer aux frais de la princesse contribuable….
Baissez de moitié le coût de l’indemnisation du chômage en France et vous baisserez le chômage de moitié ; jusqu’au niveau de 4% qui est, à toutes fins utiles, celui du plein emploi.
C’est tout bénef mais la France a pris de très mauvaises habitudes en la matière. Le sujet est socialement explosif et les gouvernements successifs (dont l’actuel), même conscients de la solution, refusent d’y aller franco.
Bref, la France a choisi le chômage de masse comme régime….
Vu l’article et le commentaire, il est plus qu’évident que, pour la plupart des gens, un chômeur ne sera vu tout d’abord que sous l’aspect financier de la chose. Par conséquent, un chômeur aura toujours tord d’être au chômage, et sera toujours fautif pour ne pas dire coupable, puisque la vache à lait qu’il était ne sera plus productive de lait
* ni pour l’État, dont la traite féroce et vorace des cotisations et taxes garantissent son plus que somptueux train de vie, et la satisfaction de ses multiples convoitises (piscine, vaisselle…), qui contribuent largement au surendettement,
* ni pour les nantis financiers, dont la traite de la consommation augmente toujours plus les capitaux,
* ni pour les retraités, dont la traite sert à leur propre approvisionnement financier, ces derniers en effet tirant leur subsistance des actifs travailleurs…
Donc de toute évidence un chômeur n’est qu’une vache laitière à remettre d’urgence et de n’importe quelle manière sur les rails de la traite.
Or il faut savoir qu’il existe de multiples raisons qui font qu’une vache laitière peut voir sa production de lait tarir : accidents de parcours dus aux épreuves de la vie qui n’épargnent personne, ou qu’elle ait également besoin de soins intensifs, notamment quand elle a eu affaire aux prédateurs de lait made in France qui, sous la pression de leurs dents acérées, par conséquent leurs morsures affreuses, n’ont pas manqué de la fatiguer, de la vider, de lui faire terriblement mal. Mais l’aspect psychologique d’une vache à lait, pardon d’un chômeur, apparemment, ne crée d’état d’âme chez aucun des maillons de la traite industrielle inhumaine quand ceux-ci ne sont intéressés que par la production du lait de la vache. Heureusement que Dieu ne voit pas les choses de cette façon !
A Tribune Juive, Khaled Slougui, auteur de « Humeur du Jour », a connu à une époque de sa vie une période de chômage et l’a fait savoir à ses lecteurs. Il serait bon de voir, ou revoir les articles en question, et éventuellement contacter l’auteur qui se fera sûrement un plaisir immense d’expliquer à ceux qui pensent que les chômeurs sont tous des profiteurs trop bien payés qu’il avait sûrement eu un problème non pas de formation mais bien de flexibilité, et surtout d’indemnisation quand son portefeuille, quant à lui, criait tout le contraire…
« …un chômeur aura toujours tord… », Ingrid ?
Ou tort ? Histoire d’écrire un Français correcte ?
Par ailleurs : que c’est gentil d’être humaine. Politiquement correcte. Généreuse avec l’argent d’autrui dont le contribuable que je suis. Une main sur le cœur, l’autre dans ma poche.
MAIS les chiffres sont obstinés.
Le taux de chômage dans des pays comparables est d’environ la moitié du taux français. Ils sont en vérité en plein emploi.
N’est-ce pas le meilleur service à rendre aux chômeurs ? Les mettre au boulot ? Leur rendre la fierté de l’indépendance financière ?
Et pouvoir mieux rémunérer le travail en économisant sur les « cotisations », salariales et patronnales, de l’indemnisation du chômage ?
La comparaison est implacable : le système français est un piège aux chômeurs ; les résultats en sont la preuve.
Cessez de nous faire pleurer ; ça ne marche plus.
Stéphane, juste un petit rappel. Un salarié qui travaille est prélevé chaque mois au profit de la caisse assurance-chômage, au cas où il se trouverait un jour au chômage, ce qui peut arriver à tous ceux qui ne sont pas venus au monde avec une cuillère en argent dans la bouche. L’indemnisation du chômage comme la retraite par répartition fonctionne sur le principe de la solidarité nationale. Malheureusement l’individualisme exacerbé, le chacun pour soi a remplacé la solidarité. Peut-être est-ce dû, au final, au fait que l’homme préfère l’esclavage de l’argent et autres idoles de la société de consommation que l’écoute de la parole de Dieu qui recommande sans cesse l’attention au pauvre, à la veuve et à l’orphelin.
Cher Stéphane : Vous n’avez jamais fait de faute d’inattention, ou de frappe ? J’en relève justement une dans votre commentaire, dès la deuxième ligne : « Histoire d’écrire un Français CORRECTE », dites-vous, ce que je corrige ici : « un Français CORRECT ! ». Surtout ne me dites pas que vous l’avez fait exprès ! Car quand on relève ce genre de détail, je dis bien détail, chez l’autre, on a tout intérêt à être PARFAIT soi-même ! Par générosité, par humanité, je vous ferai donc grâce de mon commentaire à ce sujet.
Par ailleurs, l’argent du chômage est autant dans « votre poche » que dans la mienne que dans la poche des… CHÔMEURS ! Autrement ils n’auraient droit à rien du tout, ne l’oubliez pas, car eux aussi ont été des CONTRIBUABLES, en leur temps d’activité professionnelle. Donc juste retour des choses pour une période difficile dans leur vie.
Les chiffres ? Ce n’est pas mon truc quand on sait qui les établit et qu’il y a toujours les chiffres OFFICIELS et les chiffres OFFICIEUX (plus proches pourtant de la vérité mais qui n’apparaissent quasiment jamais). Et puis la France est un pays comparable à nul autre sur cette terre, donc ne peut être comparée à aucun autre pays pour ce qui concerne notamment son fonctionnement social financier.
Par rapport à cet article, je sais deux choses :
1. Tous les chômeurs ne sont pas des profiteurs bien payés, et
2. La plupart des chômeurs font tout pour trouver du travail, soyez-en sûr…
« Cessez de nous faire pleurer ; ça ne marche plus », dites-vous : Stéphane, il est clair que les larmes de crocodile ne durent pas toujours. Donc si elles sont taries chez vous, ce n’est pas de mon fait, ne m’en rendez surtout pas responsable.
Une dernière chose, Cher Stéphane, étant donné que vous semblez me connaître pour oser dénaturer mes intentions, mes motivations : Puisque vos poches sont pleines à craquer, tellement bien garnies, soyez sûr que si j’étais à côté de vous, je n’aurais pas « une main sur le coeur et l’autre dans votre poche » mais bien MES DEUX MAINS DANS VOS DEUX POCHES ! Et alors, pauvre de vous…
Cordialement. Ingrid