Novembre, le mois de la honte… Rémi Richelet

( 15′ de lecture obligatoire)

Novembre, le mois de la honte…

En 2015, deux chocs nous ont laissé sur le carreau.
Charlie en premier, janvier et cette phrase  »ils ont tué Cabu ! » Un avertissement sanglant contre nos consciences et nos libertés. Je pense que nous avons été trop peu à comprendre que rien ne serait plus comme avant. Malgré les bons sentiments, la compassion, les larmes publiques, et les discours de circonstances, nous avons été peu à comprendre que ce jour serait l’amorce de la honte absolue qui se joue en ce moment dans le dos de la République.

Pour tout comprendre, il faut entendre ceci.
En 2015, au mois de novembre, l’acte II de ce drame antique, fit passer par les armes la joie, l’amitié, la musique et le spectacle. Malgré l’état d’urgence, malgré les promesses de sécurité, malgré la confiance dans le pays, le 13…. Le 13 novembre a vu la mort islamiste, abattre la jeunesse froidement!

Ces attaques terroristes ont été le déclenchement d’une réthorique honteuse et calculée qui submerge aujourd’hui médias et la presse. En 2015, ce que nous vivons aujourd’hui, nous aurait révulsé, nous aurait indigné. Mais plus personne ne réagit. Nos consciences sont mortes. A part peut être quelques uns qui le hurlent, et d’autres qui n’osent pas le dire. Ce n’est pas la peur de mourir qui musele, pas la crainte de disparaître dans un attentat. Non c’est pire que ça ! Une honte sociale de nouvelle génération. Un travail de l’opinion public qui va prendre corps le 10 novembre 2019. 4 années après 13 novembre 2015.

Cette honte sociale , c’est l’islamophobie !

Non pas que cette chose soit une réalité sociale. Puisque jamais démontrée ! Uniquement théorisée et prédite par une phallange propagandiste islamiste. Mais il faut le reconnaitre, ça fonctionne plutôt bien!
Une grande partie de la population se tait face aux accusations ou risques d’accusations publiques. Cette soupe infâme sert uniquement à dédouaner les terroristes, à faire oublier la mort de nos concitoyens. Et à donner corps à une communauté auto-proclamée. Celle des musulmans. Mais attention, pas les musulmans en temps que Français musulmans.

Charb en est mort

On parle ici du musulman fantasmé, le musulman qui souhaite une supra-identité. Une identité qui dépasse la simple nationalité, pour devenir le moteur de toutes revendications. Éludant toute critique par une technique bien rodée, on accuse d’islamophobie pour convertir les médiocres à ces thèses identitaires. Charb en est mort.
Il a, par exemple, laissé un témoignage posthume à la France, un témoignage sémantique, pur, et que chacun d’entre nous devrait avoir lu, ou entendu lire.

« Lettre aux escrocs de l’islamophobie qui font le jeu des racistes. »

Voilà ce temoignage. Voilà la démonstration de la raison en quelques pages. Mais surtout, voilà que le 10 novembre prochain, va prendre forme le cortège des escrocs.
Des escrocs de l’islamophobie. Des escrocs de l’islamophobie qui font le jeu des racistes.
Une manifestation décomplexée où la lie politique va rejoindre les pires propagandistes de ce siècle en France.
Une manifestation qui va voir défiler ceux qui tentent de tuer jusqu’au souvenir des morts des attentats de 2015. Et ce, 3 jours avant la date anniversaire des morts du Bataclan et des terrasses.

Dans la rue, vont s’étaler de fausses victimes, bien debout sur les pavés qui ont vu pleurer les enfants de la France. Pour Charlie, pour le 13 novembre 2015, nous avons défilé silencieusement, sans colère visible, dans un esprit d’unité républicaine, de fraternité. Pendant ce temps se préparait le pire. Dans le même temps, les « Charlie mais pas trop » riaient, se félicitaient, applaudissaient les terroristes. Ils ont fait du chemin depuis. Ils ont converti à leur cause nombre de politiques, nombres de personnalités, nombre de militants et nombres d’idiots décérébrés. Les escrocs sont maintenant nombreux et vont défiler pour montrer avec fierté qu’on peut être connu et très con.

Tout ce que la gauche électoraliste et corporatiste compte va converger pour nous vendre la lutte contre l’islamophobie. Cette nouvelle maladie mentale qui considère le culte comme une race, qui considère l’indigénisme racialiste comme une repentance obligatoire, qui considère le racisme comme acceptable et qui considère qu’il faille le cracher à la gueule de la République. Mais pas n’importe comment. Unis! Quelque soit la provenance des manifestants. Unis autour d’une haine fabriquée de toutes pièces. Une haine pure, qu’une poignée de bourgeois bon tain, va venir revendiquer comme le moteur de la gauche moribonde.

Pauvre Jaurès, pauvre Marx ! Vos enfants sont devenus fous. Les voilà qui vomissent vos héritages. Au nom de dieu, et de la lutte contre le blasphème, au nom de la race et des identités. Au nom du fachisme idéologique et de l’inversion accusatoire. Au nom de la lutte contre le RN et la bassesse électoraliste. Au nom la gloire honteuse et de la honte glorieuse. Au nom des droits de l’homme, il convient de cacher les victimes derriere le paravent de l’amalgame.

Parce que l’amalgame n’est pas celui qui est dénoncé par ces idéologues. Non! L’amalgame c’est vous, moi.
Islamophobe ! Raciste! Facho! Voilà l’amalgame! Résister à cette pression, c’est devenir un ennemi à abattre, au propre comme au figuré ! Refuser de participer à cette arnaque fachiste avec les escrocs politique et les faux nez de l’islamisme conduit irrémédiablement à un amalgame.
Que l’on soit musulman, athée, catholique, juif ou au delà de l’appartenance confessionnelle, simplement laïque et républicain refuser cet amalgame,conduit au déshonneur par association. Islamophobe ! Raciste!

Le 10 novembre 2019, à l’appel d’un sombre élus de la ville de Saint Denis, qui faisait de l’humour quand nous comptions nos morts, riait de Merah, faisait des blagues sur l’ hypercasher, la gauche  » pro-salafiste » va se rejoindre pour vomir la France et les consciences de nos concitoyens morts ou encore vivants.
Madjid Messaoudene va faire défiler avec le CCIF les prises de guerre islamiste , le comité Adama qui rève de flics morts récemment exaucé à la préfecture de Paris, le NPA et les internationalistes pro-esclavagisme de migration qui peine à recruter chez les sains d’esprits et qui capitalise sur la religion du pauvre financée par l’Arabie saoudite, les nouveaux musulmans indigénistes recemment renommé pour intégrer l’islam et tous ceux qui ressemblent de près ou de loin à l’idée que le plus grand nombre se fait du musulman d’Épinal, l’UNEF avec sa présidente voilue, et le dernier carré des libertaires encore encartés dans un vague communisme.

C’est déjà monstrueux comme équipage. Mais dans tout festival, il faut des têtes d’affiches. Les perdants deviennent des hérauts. Jean Luc Mélenchon en tête d’affiche pour traiter les citoyens de raciste et de nazi, de génocidaire, de terroriste. Parce que c’est bien ça que draine cette manifestation de la honte. Celui qui fut une alternative républicaine crédible pour nombres d’électeurs va côtoyer le compost du PS, les hamonistes de Génération S, les écolos d’EELV et autres antroposophes, et le patron de la CGT. Oui un représentant syndical, le chef national syndical des travailleurs va venir saloper sa lutte contre le macronisme, en adhérant aux discours racialistes, impérialistes des pro islamistes.

Le suicide total est en marche. Mais ça ne sera pas de la faute de Macron ou du RN. Mais bien de l’acceptation du mot  » islamophobie » par ceux qui ont abandonné tout les luttes qui faisait de l’Homme un citoyen. Ils ont renoncé au progressisme social, et à l’émancipation par la raison. De leurs propres volontés, ils vont renoncer à ce qui permettait encore de croire à une renaissance des fondamentaux de la gauche universaliste et humaniste. Nous allons donc assister à un mois de novembre de la honte.

Honte de ne pas pouvoir faire taire tout ses escrocs, honte d’une république qui prend des gants avec ses ennemis, honte de laisser la France se perdre dans un neo-racisme qui met en danger les consciences, honte d’être soumis à la réintroduction du blasphème et du contrôle social par des corps intermédiaires ideologiques. Honte de devoir sécher les larmes de ceux qui ont perdu un des leurs ou qui sont morts à vie d’avoir survécu à des hordes d’assassins dont il faut taire la critique. Se taire pour échapper à l’accusatrice islamophobie que des pères fouettards mélenchonesques pourrait bientôt proférer sans frein.

Le mois de novembre de la honte, et la honte de ce mois de novembre.

Le 10 novembre 2019.

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3 Comments

  1. Rockaya Diallo, entre autres, est une figure d’extrême droite, au même titre que Dieudonné. Il s’agit donc plutôt d’une cartographie de l’islamo-fascisme. Bien nommer le mal est indispensable pour pouvoir le combattre.

  2. quand on mélange trois totalitarismes: le rouge (extrême gauche) et le noir (extrême droite – non je ne fais pas du Stendhal) et avec le vert (islam), on obtient une couleur qui ne sent vraiment pas bon

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