Tout le monde se souvient de la très hypocrite et contestée résolution votée par l’assemblée générale de l’ONU qui établissait un parallèle entre sionisme et racisme.
Cette résolution consistait en fait à revenir sur le vote fondateur de 1947 qui créait l’Etat d’Israël, une décision sioniste s’il en est.
Cette résolution sionisme = racisme a donc été votée à une large majorité au nom d’un soi-disant antiracisme. Absurde elle n’a entrainé aucune conséquence et est heureusement tombée dans les oubliettes de l’histoire.
Mais cette volonté de délégitimation d’Israël portée par l’organisation de la conférence islamique OCI et dans une moindre mesure l’ONU, met en péril la vie des Juifs de par le monde.
Israël est entre-temps devenue une nation forte, la start-up nation a fait son entrée dans le top ten des pays développés mais les Juifs de diaspora connaissent une situation beaucoup plus fragile, parfois inquiétante. Ils sont de plus en plus obligés de se barricader dans des synagogues ou des institutions culturelles protégés par des hommes en armes car ils sont devenus des cibles.
L’autorité palestinienne et le hamas n’ont de cesse de jeter de l’huile sur le feu. En créant BDS, Boycott Désinvestissement Sanctions les palestiniens se sont dotés d’une arme politique et économique qu’il ne faut pas négliger.
Ils ont commencé par des arguties juridiques sur la non-reconnaissance par le droit international du statut des territoires conquis par Israël en 1967. Dans un second temps , nous y sommes ils exigent en raison même de l’intégration de l’économie israélienne le boycott de tout produit et de toute activité israélienne.
Le tout bien sûr avec l’aide de certains gouvernements européens et d’une grande partie de l’opinion publique de gauche.
En Europe cette stigmatisation de l’étoile de David dans le commerce et les universités rappelle très exactement la période nazie et d’ailleurs les commandos BDS qui terrorisent régulièrement enseignes commerciales et clients le font clairement en disant que ces produits sont juifs.
Le parlement irlandais vient d’adopter une résolution BDS. Rien d’étonnant lorsque l’on sait que l’Irlande est le seul pays au monde à avoir adressé officiellement un télégramme de condoléance au 3eme reich après le suicide de Hitler. L’antisionisme est ainsi pour reprendre une expression célèbre sucé au même sein que l’antisémitisme.
A l’inverse, heureusement une stratégie anti BDS se met en place.
Israël d’abord qui a voté une loi permettant de refuser l’entrée du territoire israélien à l’égard de tous les gens qui prônent le boycott, sorte de réponse du berger à la bergère.
C’est ainsi que les deux parlementaires US démocrates islamistes ( apprécions l’ironie de la formule) ont du renoncer à leur voyage de provocation tout comme l’inénarrable insoumise Clémentine AUTAIN.
Voici donc des gens qui prônent le boycott mais hurlent à la violation des droits quand on les boycotte en retour. Comprenne qui pourra.
De nombreux parlements européens ont également voté la mise hors la loi de BDS, notamment l’Allemagne et l’Autriche qui savent de quoi elles parlent.
En France, il suffirait d’appliquer l’article 225-2 du code pénal qui interdit tout boycott économique .
Mais pour appliquer sérieusement le code pénal il faudrait que les autorités françaises le veuillent , que les parquets poursuivent d’office et subsidiairement que les associations antiracistes se constituent partie civile.
Mais, à l’heure où les autorités françaises ont cessé tout contact officiel de haut niveau avec Israël une telle fermeté n’est manifestement pas de mise.
Alors il est malheureusement bien seul le courageux député LREM de Paris Sylvain MAILLARD qui propose depuis des mois le vote par l’Assemblée nationale d’un texte qu’on pourrait appeler antisionisme= racisme.
Pour moi cet homme est un juste.
Raphaël Nisand.
Chroniqueur à radio Judaïca
Ne pas sous-estimer la dangerosité d'”””artistes engagés””” comme Roger Waters qui diffusent devant un large public la propagande de BDS.