Les conséquences politiques de l’odieux attentat de Bayonne. Robert Louis Norrès

Tirs sur une mosquée à Bayonne, deux blessés.  Il s’agit d’un attentat que nous devons tous condamner vigoureusement, même si à ce stade nous ne pouvons pas connaître les motivations et circonstances exactes de cet attentat. Toute notre compassion va aux victimes grièvement blessées. 
Il va de soi qu’un tel attentat n’est pas un hasard et que nous devons lutter contre tous les extrémismes. Au-delà de cet acte et de la douleur des victimes, dans les circonstances présentes, nous devons déjà anticiper des conséquences politiques de cet acte odieux qui va permettre de diviser encore plus les Français.   

Si les attentats dès 2012 ou après Charlie avaient été l’occasion de rassembler tous les Français dans la lutte contre l’islamisme,  nous n’en serions sans doute pas là. En réalité, la situation créée par les attentats islamiques à partir de 2012 a été instrumentalisée pour diviser encore plus les Français, tout en diabolisant une partie de l’électorat afin de permettre l’élection de courants minoritaires comme nous l’avons vu en 2017. Nous pouvons attendre de cet attentat que les élites de plus en plus réduites à une petite minorité s’en servent pour accentuer les divisions. 
Ainsi, si l’on en croit les habitudes des medias ou de certains humoristes compagnons de route des frères musulmans, nous pouvons nous attendre à ce que la faute de l’attentat de Bayonne incombe à Eric Zemmour et au-delà à tous les Français qui refusent de se soumettre à l’islam conquérant.
On s’en prendra alors avec encore plus de vigueur à la liberté d’expression, pour la restreindre davantage, elle qui est déjà sous forte contrainte et en régression depuis des années, prises entre les feux croisés des islamistes ou de certaines instances musulmanes -plaintes contre Charlie, assassinats de Charlie, menaces de morts contre Zemmour, Zineb, Val, Zohra Bitan, etc…- et de la bien pensance juridico-médiatico-associative : plaintes contre Georges Bensoussan, plaintes contre Zemmour, condamnations politiques de Zemmour, instillation de la peur  par tous les chiens de garde de la bien pensance qui font que chacun de nous est terrorisé avant d’exprimer publiquement sa pensée sur la situation de notre pays dont il deviendra bientôt impossible de débattre. 

Pour reprendre une expression de la bien pensance islamo-médiatique, la première victime de cet attentat, à part les victimes elles-mêmes bien sûr ce que cette bien pensance ne reconnaît jamais en général ou à minima et à regrets, est la liberté d’expression, dont le manque même en France est la cause principale de la situation politique délétère créant les conditions mêmes de cet acte.


Comme dans toutes les situations de décadence et de désastre national, nous devons attendre à ce que nos dirigeants accentuent la politique même qui a créé si ce n’est les conditions de cet acte du moins la situation dans laquelle il s’inscrit et qui fait qu’il ne surprendra que les plus naïfs ou les plus menteurs, en étouffant toujours plus la liberté d’expression et les libertés politiques des Français pour sanctuariser cette politique. Plus les causes ont de graves conséquences, plus nos dirigeants seront déterminés à sanctuariser et accentuer ces causes. 

La liberté d’expression va connaître des attaques violentes

La liberté d’expression en France, déjà sous forte pression, va connaître des attaques violentes sous le feu croisé des islamistes et de leurs soutiens et sympathisants et de nos élites politiques et médiatiques.

Il est trop tôt pour savoir ce qu’il en restera dans un an. Sa défense va nécessiter tout le courage et l’intelligence de tous les patriotes.

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