Le Président, soucieux – et c’était tout à son honneur – d’ouvrir son équipe, nous a montré plus d’une fois combien il fit hâtivement des choix pour le moins discutables : nous aurons la charité de ne pas ici les lister à nouveau.
Parmi ces choix, désireux qu’il était de comprendre la banlieue, devenue somme de Territoires perdus, le Président, donc, s’entoura de … gens du cru.
L’affaire commence comme une fable de La Fontaine. notre Président donc aurait pu faire un choix éclairé et s’entourer de gens du terrain, qu’il s’agît d’enseignants, d’infirmières, de policiers, d’individus lambda que ses équipes auraient repérés. Il aurait pu recourir aux services de certains qui firent leurs preuves et auxquels étrangement nul ne fit plus jamais appel. Malek Boutih Regrets.
Non. Le Président, lui, il est allé s’entourer de sortes de Grands frères. Au langage de racaille lorsqu’ils se lâchent. A l’étonnante susceptibilité. Aux costards trop grands pour eux. C’est ainsi qu’un jour il nomma un prétendu humoriste au Conseil présidentiel des villes.
L’humoriste, forcément, fit le job, voire un peu plus. La mode aidant, il fut convié à délivrer son docte avis sur des sujets éminemment politiques. C’est lui qui, invité à délivrer son expertise dans une émission politique, sortit devant une assemblée qui ne pipa mot que de terrorisme il n’y avait guère en France : ce n’étaient là que des faits … isolés. C’était le 1er décembre 2017. Sur France 2.
Il en dit d’autres, des énormités.
Il en fit d’autres, aussi, s’indignant le même jour qu’un Kouchner l’appelât « mon gars » et le tutoyât, voyant là des relents fétides de colonisateur.
Il fut, en mars 2019, après 48 heures de garde à vue, mis en examen pour harcèlement moral assorti de menaces de mort.
Il ne se fit pas virer : C’est lui qui démissionna, par une lettre ouverte de laquelle on se demande encore qui la missive couvrit de ridicule : le boss auquel elle s’adressait, ou l’émetteur, lequel signa d’un désormais célèbre … Y…
Signature qu’il apposa après un plaidoyer contre le grand malheur de tous les musulmans français, victimes du racisme que l’on sait tous, mais encore une exhortation à … légaliser … lesdits musulmans avant que de s’occuper … du Cannabis.
Notre comique s’en prit peu après au Ministre de l’éducation, auquel il conseilla, d’un ton un brin menaçant, de ne point s’aventurer dans le 93.
Pourquoi s’arrêterait-il en chemin, parti qu’il semblait pour la croisade. Le voilà donc hier dimanche 27 octobre se fendant d’un discours lors du rassemblement contre l’islamophobie à Paris, discours que je ne peux vous laisser ignorer, teinté qu’il est de ce qui a de plus en plus fort le goût amer de la hargne, lorsque celle-ci se fait menace et appel au trouble, avertissant que les musulmans ne sont pas “dans un projet d’assimilation.
“Je ne mangerai pas de porc, je ne boirai pas d’alcool”, crut-il nécessaire d’ajouter, comme si la chose lui avait été demandée, et avertissant : “la France doit s’habituer au fait que nous restons”.
“S’ils ne nous aiment pas, ils ne se rendent pas compte de ce qu’on a préparé. […] Je suis Français plus que beaucoup de gens”, poursuivit l’humoriste, arguant que son grand-père avait défendu ce pays, et que son père l’avait construit.
Il prévint alors le RN et les fachos de la misère qu’ils allaient devoir endurer : “ce qu’on a préparé, c’est-à-dire nos enfants”. Lesquels, assura-t-il, allaient tous être … médecins et ingénieurs.
La faute du Président
“Je ne suis pas certain que Belattar puisse s’ériger en porte-parole des musulmans”, disait récemment Laurent Bouvet au FigaroVox, pendant que Gilles-William Goldnadel se demande si le CSA laissera passer les propos de notre comique sur RFI le 22 octobre, propos à l’adresse d’un ministre donc.
Le responsable de ce qui frise la perte totale d’un jugement sain est bien notre Président, lequel, au lendemain des déclarations de son ami, devait recevoir des représentants du Conseil français du culte musulman afin de voir “comment nos concitoyens dont la religion est l’islam pouvaient vivre tranquillement leur religion en respectant absolument toutes les lois de la République”. Sic.
Le Président inconséquent qui promet ce matin “une batterie de mesures pour lutter contre ce communautarisme dans l’éducation, la santé, le travail, les différents services au public”. Communautarisme qui semble être un peu devenu … son affaire.
Qui sème le vent….
Personne ne parle des dizaines de milliards annuels que les “animateurs” des banlieues accumulent avec les trafics de drogues, les ventes d’armes de guerre, les vols en tous genres, véhicules de luxe, les escroqueries à la sécu avec des ordonnances de complaisances pour des médicaments à haute valeur réexporter dans les pays du Maghreb etc..
Des dizaines de milliards annuels, voir des centaines qui ruines la France sans pour autant laisser les banquiers comme Macron, indifférents !
Dites-vous bien qu’à plusieurs occasions de très hauts responsables des polices des stups ont été impliqués dans des affaires et qu’ils n’ont jamais été sanctionnés autrement qu’avec des peines avec sursis !