Macron Ponce Pilate ! C’est parti: le vocable va lui coller à la peau! Je ne sais qui le premier a utilisé le nom du consul romain pour qualifier le comportement du Paltoquet de l’Elysée, mais c’était un trait de génie.
Il s’en lave les mains
De quoi Macron Ponce Pilate ( Merci à Sebastien de Crevecoeur d’avoir inventé le terme ) se lave-t-il les mains ?
Du voile dans l’espace public. «Ce qu’il se passe dans l’espace public, c’est pas l’affaire de l’État et du président de la République. La laïcité ça n’est pas cela», a-t-il répété.
Le voile, ce signe de l’islam politique
Or c’est précisément le problème: l’envahissement de l’espace public (les rues, les vitrines de magasin, les squares, les transports publics, les sorties scolaires, les plages, les piscines, ainsi que les musées dont les statues sont désormais habillées de sous vêtements…) par ce signe de l’islam politique, le voile sur la tête des femmes.
Que l’Etat se désintéresse d’un phénomène de trouble majeur
à l’ordre public ne signifie pas seulement la perpétuation de ce trouble à l’ordre public. Ce désintérêt de l’Etat ne signifie pas seulement que les femmes islamistes vont continuer à arborer ce drapeau de l’islam politique partout dans l’espace public.
Cela signifie que nos médias vont continuer de victimiser les islamistes en criminalisant toute personne qui critique le voile islamique. Pour les médias, les Zemmour et les Julien Odoul (le facho qui a fait pleurer un enfant musulman au conseil régional de Bourgogne Franche Compté, il y a deux semaines) n’ont plus le droit d’ouvrir la bouche, car chaque parole qu’ils prononcent nous fait courir le risque de voir pleurer un enfant (musulman).
Nos médias, principal instrument de victimisation des islamistes
Nos médias sont devenus le principal instrument de victimisation des islamistes et, la victimisation est la tentative chaque fois réussie de tirer parti d’une apparente position d’infériorité (ces pauvres voilées sans défense) pour susciter la compassion de la communauté nationale.
Les médias et la puissance qu’ils déploient au service des comportements victimaires font qu’ils sont aujourd’hui le principal outil de la pénétration islamiste en France. Je répète, les médias sont le principal outil de la pénétration islamiste en France.
Tant que l’Etat n’agira pas, la situation sera bloquée.
Ce que fait Macron s’appelle un rappel à la loi.
Effectivement une femme (ou un homme) peut s’habiller à sa guise dans l’espace public.
Sauf pour les serviteurs publics (fonctionnaires etc) qui doivent éviter tout signe d’appartenance religieuse ou communautaire dans l’exercice de leurs fonctions.
Il a donc raison en l’état actuel de la loi.
Ceux qui veulent modifier ce principe risquent de travailler longtemps pour ça.
Très longtemps.
Le problème du départ s’inscrivait dans le cadre de l’ECOLE. En effet, une maman qui accompagne son enfant dans le cadre d’une sortie SCOLAIRE n’a pas à être voilée : C’est ça la loi, rien de plus simple. Julien Odoul a très bien fait de réagir et de demander à ce que le voile soit ôté puisque l’accompagnatrice était accompagnante uniquement dans le cadre d’une sortie SCOLAIRE et pas d’autre chose. Le problème c’est que ceux qui font les lois sont les premiers à ne pas les respecter, ou en tout cas à ne pas savoir ce que le cadre signifie, donc rien d’étonnant à toutes les dérives. Tout ce qui se passe dans les horaires SCOLAIRES est SCOLAIRE, c’est-à-dire concerne l’ECOLE. En dehors des horaires SCOLAIRES, ce n’est plus l’ECOLE, et n’engage plus l’ECOLE dans quoi que ce soit. Le cadre de l’événement du départ était l’ECOLE puisque la sortie était SCOLAIRE, et dans les heures SCOLAIRES. La faute en premier lieu est à imputée à L’ENSEIGNANTE qui n’a pas fait son travail dans ce cadre de l’ECOLE, c’est-à-dire n’a pas fait respecter la loi dans le cadre de l’ECOLE. A cause de sa faute, un élu a du rectifier le tir mais, du fait de sa couleur politique, il a été conspué et chargé de toutes parts. Par conséquent, en réalité c’est L’ENSEIGNANTE au départ de la sortie SCOLAIRE qui a une grave responsabilité qui a entraîné toutes ces réactions en chaîne. Et là Macron aurait du se sentir concerné puisque l’ECOLE est une institution publique républicaine censée être LAÏQUE, et dont les enseignants sont censés défendre dans le cadre de la LOI. Bref, quelle histoire !