Béreshit Bara Eloïm et hachamaïm vé et aharetz
Voici l’Enigme la plus profonde, le secret le mieux gardé, chacun de ces mots cachent une réalité sous jacente qui n’est pas de ce Monde.
D’abord, Béreschit, traduit étourdiment, par « au commencement » n’est pas un commencement, il est dans (Bet signifie dans) le commencement, ce qui nous apprend que le commencement nous sera à jamais caché, (ça ne commence pas très bien si on peut dire)
Ensuite, le Reshit qui enferme entre deux lettres resh et shin (Rosh) (tête) le feu (esch) pourrait se traduire par : « Dans la tête : le feu » (Pas mal cette approche, Même Einstein pourrait y souscrire, (avec des réserve tout de même)
On n’a pas fini de répéter et d’étudier que les deux premiers mots de la Thora commencent par la lettre Bet pour nous enseigner que le Bet qui correspond au nombre deux, exprime la dualité du Monde créé, fixe son caractère binaire.
Il est donc normal que le combat s’engage d’emblée entre le Bien et le Mal, le bon et le mauvais, la force et la faiblesse, la victoire et la défaite. Nous constatons que nous avons deux pieds, deux oreilles etc. mais une bouche parce qu’elle peut dire le bien et le mal dans le même souffle.
L’arbre de la Connaissance comportait le Bien/Mal en même temps.
Le Aleph, Un suprême aurait du avoir la primauté, puisque qu’il est la première lettre de l’alphabet hébraïque, il eut été normal qu’il débutât la lecture de la Thora (pas l’écriture)
Il n’en est pas ainsi, le Aleph est conservé comme un trésor au sein des nuées célestes et des Anges de feu qui entourent le Trône de gloire du Maître des Mondes.
Le Aleph assure l’unité des sphères qui « tournent dans l’Œil de l’Ancien des temps » dit la Kabale.
Ce cap délicat passé, nous nous heurtons au troisième mot : Eloïm, encore un cas difficile, pourquoi un pluriel puisqu’il est le pluriel de El, on apprendra plus tard, que la Bonté, la mansuétude, l’Amour de l’Eternel pour sa Création va jusqu’à se plier à la capacité de chacune de ses créatures de s’approcher de sa transcendance, la Shékhina ou Providence, (voisinage d’Achem».
On notera que le mot Elohim vient après Les deux premiers, Béreshit et Bara, si on est iconoclaste, on se demandera qui a crée l’autre : Béreshit a créé Eloïm ou Eloïm a-t-il créé Béreshit ? Pas si effrontée que ça la question, car L’Eternel nous laisse le choix de croire ou de ne pas croire en lui, parce qu’il nous a créé libres et que ce n’est pas une blague, ce serait même un problème selon certains philosophes.
Nouvel obstacle sur notre route du commencement : « Et hachamaïm vé Et aharetz », alors là, c’est le bouquet comme on dit chez nous, des complications à n’en plus finir.
En effet, le mot « ET » est composé par la première lettre et par la dernière lettre de l’alphabet.
Pour cette raison, cette minuscule préposition renferme toute l’Univers et elle est répétée deux fois.
Hachamaïm vé et Haaretz ? Nous traduirions benoitement « le Ciel et la terre » grave erreur ! Hachamaïm c’est l’Eau (Maïm ) et le Feu (Esh)
On est habilité à traduire aussi par « là bas » (Cham) « l’Eau » (Maïm)
Haaretz ne semble pas présenter de piège, pourtant liée à Chamaïm, il est traduit en Occident par « le Monde » c’est-à-dire OLAM qui signifie à la fois la Présence au Monde et l’absence du Monde, ce mot signifie aussi le te temps indéfini (Léolam vared signifie « à jamais »)
Ainsi commence l’Histoire du Monde vue par la Torah des Hébreux de Moshé et d’Israël, donnée par le Tout Puissant qui a choisi le peuple esclave sorti d’Egypte « d’une main forte et d’un bras tendu » pour faire connaître sa Loi qui fonctionne selon ses règles intangibles.
Elle nous enseigne que nous venons de célébrer la création du Monde à Rosh Hachana, que nous recevons le Pardon du Ciel à Yom Kippour, qui s’achève à notre grand soulagement, sans trop de casse, parce qu’on a terminé victorieusement le jeûne de 25 heures, voire plus, qu’on a fait Téchouva et qu’on a été bénis, et qu’on a été inscrits dans le livre de la vie.
Nous avons recommencé à manger des mets juifs d’autrefois et toujours succulents, et nous avons de nouveau, bu de capiteuses boissons.
On vient d’esquisser le début de quoi d’ailleurs ? Le début du Monde, quel monde ? Celui de la matière, celui de la créature, celui qui est et n’est pas en même temps (Olam), le temps serait à l’origine ? Probablement mais ce fil solide est devenu relatif et même accouplé définitivement à l’Espace ( On ne contredit pas Einstein !)
On se heurte à des forces d’inerties apparemment insurmontables, entourées de secrets …
Mais justement nos Maîtres nous rassurent un secret est quelque chose qu’on ne connait pas, mais que dans certaines conditions on pourra découvrir. Le Mystère c’est autre chose qu’on laisse à l’extérieur de nos vocabulaires;
Léon Ashkénazi z’al, le Maitre du XXème siècle, au nom de son Maître z’al Le Rabbin Gordin, nous dit que la Genèse est réellement le seul livre qui ne peut pas avoir été écrit par un homme, car c’est le lecteur qui en est l’acteur.
La lettre Bet du début est aussi le signe de la maison (Baït), par extension on entend le Temple « Bet Hamidrach » qui est construit par l’Homme pour y accueillir Dieu, et c’est aussi la première lettre du mon BERAKHA , c’est-à-dire, Bénédiction
Nous sommes consolés, L’Eternel a conçu et crée le Monde par la Bénédiction qui jaillit en eaux vives de sa SAINTETE, sa KEDOUCHA.
Cette Bénédiction représente aussi notre condition, qui est ne pas pouvoir retourner dans passé, d’ignorer ce qui se passe dessous et au-dessus de nos têtes et d’avancer vers le futur dans un incessant devenir.
L’Homme s’avance sur le chemin du temps pour parachever l’œuvre de l’Eternel qui confie à l’Homme le soin de « LAASSOT » qui est le sommet de la vocation juive, l’Homme est au Monde pour « FAIRE ». Faire quoi ? Faire que l’humanité accepte d’être morale
Nous n’en avons pas fini avec cette phrase qui a amené les Hébreux à faire et à écouter la Loi de son Créateur qui « rit dans les hauteurs » et a conclu la « BRITH » l’alliance du Sinaï avec son peuple.
Il faudrait évoquer les six jours de la création du Monde.
Seul le Jour un retiendra l’attention, de tous en effet, alors que chaque jour est numéroté , deuxième jour, troisième jour, …. Le premier jour n’est pas premier, la Thora dit « JOUR UN »,
Donc pas de premier jour, non plutôt un jour qui ne se mesure pas selon la loi de la gravitation, il ne dure pas le temps d’une rotation de la terre en 24 heures, et on osera même se demander si la révolution annuelle de la terre autour du soleil n’est pas bousculée !
Encore une énigme pour l’Homme et une évidence pour Dieu,
Nous voilà dans de beaux draps, pour ne pas connaitre le premier jour qui ne fut pas premier mais UN et pour ne pas connaitre le 7eme jour qui n’est pas appelé par le récit de la Genèse, car selon le Midrach, le 7ème jour n’est pas crée à la suite du 6ème jour, mais il est un cadeau divin sorti tout droit des trésors cachés de l’Eternel.
Après toutes les manifestations lumineuses évoquées plus haut, l’alliance, la Brith se renouvelle dans le dialogue incertain de l’Homme avec son Créateur.
Nous voila revenus à l’interrogation des créations et d’abord celle dont l’importance ne doit pas échapper à personne, celle du Monde que nous réservons à nos profondes et solitaires réflexions, mais poursuivons le récit:
Adam est seul, il se plaint (Il se plaint souvent ADAM) que tous les animaux ont une compagne et pas lui, alors qu’Eloïm l’a créé mâle et femelle, il n’a besoin de rien étant un être complet, mais il lui faut quelqu’un, et pas un des animaux qui ne lui conviennent pas, on le comprend un peu, car se parler en permanence à soi même peut rendre fou,
Donc, l’Eternel l’endort et sort de son corps non pas une femme, pas si simple; mais
« Un aide contre lui » « Ezer quénégdo »
« Elle sera avec lui dans ses bonnes actions et contre lui dans ses mauvaises actions » (Rashi)
La suite est désespérante, car le plus gênant est que ce premier couple ne s’adresse pas la parole, il l’appelle Hava (de Haya) soit la mère des vivants, elle parle avec le serpent et se laisse séduire par lui, elle mange le fruit de la Connaissance du bien/mal, lui Adam parle (si peu) avec Dieu, il mange sans sourciller de l’Arbre défendu tendu par Hava, et les voila tous trois maudits, ainsi que la terre qui les porte, ils sont chassés du Gan Eden avec la mort pour finir.
Hava enfante deux enfants dont l’un cultive la terre et son nom est Caïn parce que, prétend-elle, elle l’a obtenu de Dieu lui-même, l’autre c’est Abel qui est berger et dont le nom est synonyme de buée,
Caïn tue ABEL dans un champ, on imagine pourquoi, mais on nous le dit pas clairement, Parce que Caïn n’a pas entendu l’avertissement divin lui annonçant que le mal était tapi à sa porte ? Parce que Caïn s’est refermé sur sa peine sans faire Téchouva, qui est en définitive ouverture à l’autre ?
La seule chose qui est évidente, c’est que les frères ne se sont pas parlé, qu’il n’y a pas eu de dialogue entre eux, Il est vrai que la parole en ces temps anciens, semble s’être faite rare à l’inverse de l’abondance de la Parole divine créant le Monde.
La fin, mais il n’y a pas de fin à notre Histoire, ici provisoirement, elle nous rappellera que le Monde a été crée pour que s’exerce la Morale de la THORAH, pour que le Monde s’imprègne de la Morale, et que le temps passant, « un peuple ne lève plus l’épée contre un peuple et que l’Homme n’apprenne plus la guerre. » (Lo issa Goy el Goy hérev et lo ilmedou od milkhama) (Prophètes)
C’est le sens profond du Shabbat le 7ème jour, qui consacre le repos « sous la tente de la Paix de Dieu », « Souccat shlomékha »
Nous ne renonçons jamais à solliciter du Tout Puissant, qu’il étende la tente de la Paix sur son peuple et plus loin au Monde entier.
Défendre sa Terre Ancestrale contre la colonisation Islamique est condamnable (d après les grands donneurs de leçon que sont les « autorités » francaise…
Par contre la France qui occupe un haut lieu Saint du Judaïsme, se trouvant qui plus est sur la Terre Sainte du Judaisme, ne le serait pas !
Illustration parfaite de l arrogance et du neocolonialisme de l Eurabie.