Il y a beaucoup de raisons historiques et culturelles importantes pour visiter Acre, l’un des endroits les plus à l’est de la Méditerranée. C’est l’une des plus anciennes villes du monde, avec plus de 5 300 ans d’existence et les empreintes des plus grands empires de l’histoire. Romains, islamistes, Maures, Croisés, Ottomans, etc : Ils y sont tous venus, ainsi que Marco Polo et Napoléon. Aujourd’hui, c’est une ville de tolérance et de diversité culturelle et religieuse.
Mais l’année 2020 sera spéciale avec l’ouverture de sites importants à Acre et en Galilée occidentale, y compris l’ouverture de la célèbre « mosquée » soufie (lieu de rassemblement spirituel pour derviches, qui a subi plus de six ans de restauration). Il y a déjà quelque 150 vignobles et des kilomètres de côtes vierges. En plus d’événements établis comme le 39e Festival annuel de théâtre Fringe d’Akko et le 36e Festival annuel Kol HaMusica, le prochain Festival international de musique arabe sera un forum pour les Israéliens arabes qui partageront leurs trésors culturels avec les citoyens juifs, le tout dans des lieux situés dans les ruines et sites préservés de l’époque des Croisades de la ville.
Parmi tous les restaurants d’Acre, un des plus étonnants est celui dirigé par Uri Buri, 75 ans qui dispose de 70 places assises et qui dessert quelque 350 personnes par jour
Tout en accueillant les végétariens et les végétaliens (Israël étant la capitale végétalienne du monde), Uri célèbre le poisson qui vient du marché local. Le maître-mot technique est la création de plats avec moins de huit ingrédients, dans lesquels tout ce qui se trouve dans l’assiette est comestible et délicieux et contribue à l’équilibre des goûts.
Au début des années 2000, il a acheté un palais ottoman de abandonné de 400 ans qu’il a fait rénové pendant huit ans. Il en a supervisé la rénovation minutieuse et la transformation en Hôtel Efendi, une propriété boutique qui a ouvert ses portes en 2012 avec 12 chambres et qui possède le plus haut niveau de préservation et de restauration architecturale de tous les bâtiments privés en Israël.
Uri Buri a un restaurant juif dans un quartier arabe et son personnel de cuisine est très mélangé. Il dit que c’est une coexistence fonctionnelle, ou coexistence dans la pratique. Il est conscient qu’il n’est pas si courant de travailler si librement dans cette ville mixte.
Source : Forbes & Israël Valley
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