Jeudi 17 au soir, j’ai eu le bonheur d’assister à une avant-première du dernier film d’Olivier Nakache et Éric Toledano : Hors Normes, au profit de l’appel national pour la Tsedaka.
Ce film nous emmène au cœur de la problématique de l’autisme et des difficultés que vivent les familles trop souvent seules et incomprises.
Olivier Nakache et Éric Toledano nous montrent surtout le travail effectué par des hommes et des femmes qui ont décidé que les murs pouvaient être brisés et franchis. Des êtres qui ne reculent pas devant les obstacles et l’incompréhension d’un monde qui a trop souvent tendance à tourner la tête, ou pire encore, à enfermer ceux qui le dérangent et qu’il ne comprend pas.
Les deux auteurs se sont immergés pendant deux ans au cœur même de deux associations qui depuis de nombreuses années, en dehors des normes, ont pris sur elles de s’occuper de ceux de ces jeunes, différents des autres, enfermés dans un monde du silence et parfois violent malgré eux.
L’interprétation de chaque personnage est d’une vérité criante qui nous transporte et réveille nos âmes. Pas un détail ne nous est épargné. Nous passons du sourire aux larmes sans nous rendre compte tout en refusant de tomber dans le pathos et le drame.
Vincent Cassel et Reda Kateb ne jouent pas, ils Sont ces responsables, qui, main dans la main, cœur à cœur, agissent fraternellement.
Ils sont ce juif et ce musulman, pratiquants qui ont décidé ensemble de se consacrer à ces enfants Hors Normes.
Ils sont Stéphane et Daoud, ces êtres exceptionnels qui, dans la vraie vie, œuvrent ensemble pour faire tomber les murs :
Celui du silence
Celui de l’isolement
Celui d’une administration trop souvent formatée, rigide et normée
Celui du racisme et de la haine.
À travers ce film Toledano et Nakache, Cassel et Kateb, mettent en lumière à la fois les drames mais aussi l’Humanité dans ce qu’elle a de plus beau.
Un film à ne pas manquer, pour une cause que nous devons faire nôtre et soutenir.
Une leçon de vie et un cri d’espoir poussé par ceux qui ne parlent pas mais qui nous font comprendre que face aux mauvais penchants que certains cherchent à réveiller aujourd’hui, que face aux extrémistes diffuseurs de haine, il y a des hommes et des femmes, barbus ou pas, portant Kippa ou foulard, chrétiens, musulmans ou juifs, venant de Paris ou de Banlieue, croyants ou non croyants, qui sont capables d’aimer.
Courez voir ce film, vous en ressortirez bouleversés mais plein d’énergie et heureux avec le désir, j’en suis sûr, d’agir et de soutenir le merveilleux projet destiné au Silence des Justes soutenu par la campagne de l’appel national de la Tsedaka.
Gil Taïeb
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