Pierre Saba – France : Danger !

La France a changé. Le domaine sécuritaire occupe désormais une place justement préoccupante des organes d’information. Les attentats dans un premier temps uniquement antisémites se sont généralisés à l’ensemble de la communauté nationale. Nul n’est exonéré, ni les zones (péri) urbaines, ni les zones rurales, ni les services de l’Etat, ni les services, les commerces, etc.

La faiblesse, l’absence, le décalage des réactions de l’Autorité publique sont naturellement considérés par les assassins comme des encouragements à réitérer et étendre leur barbarie. Les moments de quiétude sont devenus des moratoires. Les media « radio-télédiffusés » courent après l’audience en tentant d’imiter l’agressivité et l’approximation des réseaux dits sociaux. Ces derniers, soumis à la loi de l’anonymat, autorisent toutes les infamies, délations et autres.

Des pans entiers de la Nation sont mis de côté par une doxa reposant sur des conventions d’interdits. Une dame juive défenestrée aux cris d’incantations islamiques et antisémites ? Les juges rechignent, quand ils ne refusent pas, à reconnaître le caractère aggravant d’antisémitisme. La haine d’Israël ne tolère aucune contestation qui ne soit qualifiée d’islamophobie. Ce néologisme, inventé par les islamistes, a pour but d’interdire toute contestation de la religion musulmane et du salafisme. C’est dans cette ambiance délétère que la loi de la force contraint de nombreux français juifs à déménager ou à émigrer pour des raisons de sécurité.

Forces de police, de pompiers, personnels hospitaliers, piétons juifs (Finkelkraut, porteurs de kippa, etc), facteurs, sont astreints à des agressions ciblées.

La modération des réactions des Français juifs est due à la peur des parents pour leurs enfants, à leur attachement à la légalité républicaine et aux institutions, et surtout au fait que les honnêtes gens ne savent pas descendre au niveau de barbarie des délinquants et des criminels.

Pour autant, il est évident que la position générale qui consiste à évoquer « les problèmes que vivent les Juifs en France » ou encore l’emploi de l’expression « question juive » alors que celle qui convient est « question antisémite » masquent la réalité. Cette réalité constate que les Français juifs, les policiers, les pompiers etc subissent une situation qui relève de la communauté nationale, de ses institutions et qui tend actuellement à leur attribuer un certificat de citoyen de seconde zone.

Les peurs qui assaillent les victimes avérées et potentielles modifient la morale républicaine et le moral de la Nation. L’écart entre la France et de nombreux corps de citoyens se creuse. Cet écart est un écueil. Il finira par exploser le système républicain. Les derniers crimes commis au sein même de la préfecture de Police de Paris en constituent l’inquiétante attestation.

Pierre Saba

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1 Comment

  1. S V P, balayons devant notre porte. Il y a de quoi. En Inde, à tous les coins de rue, il y a des tas d’ordures d’une hauteur de 2 à 3 mètres. Ce sont des ordures « alimentaires » qui servent aux repas des innombrables vaches en liberté dans les rues.
    Juifs ? Je viens de recevoir un message – nous avons perdu l’usage de la parole – d’éviction de mon logement par un organisme juif chargé de …. loger les personnes en difficulté.
    75 ans, handicapé physique à 70 pour cent, cela n’empeche pas de décider qu’un juif puisse vivre dans la rue. Balayons devant notre porte. Les infames ne peuvent pas avoir raison, surtout si nous devons leur coller la qualité supréme ; celle d’etre juif.

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