Ce matin, j’avais pris une grande décision.
Ne rien faire d’autre qui soit étranger à Yom Kippour.
Soigner son esprit à pur cette journée unique et aussi, soigner sa personne.
C’est le minimum.
Et blanc! La radio que j’écoute, plus pour le bruit de fond, m’interpelle.
Bernard Rougier est interviewé.
Politologue, professeur à l’université Paris 3, spécialiste de l’islam radical.
Il a écrit un livre qui paraîtra en janvier:
Les territoires conquis de l’islamisme. ( A paraître le 8 janvier 2020. )
De manière flagrante, notre première pensée va a Georges Bensoussan.
Quand il écrit Les territoires perdus de la République, il ne rencontre que censure et tracasseries administratives.
Bensoussan était-il trop en avance?
En quoi, un gouvernement qui ne nomme pas les choses peut-il être efficace?
Pourquoi tenter de dissimuler l es dangers, quand on sait qu’avec les moyens dont nous disposons, tout sera, tôt ou tard, découvert.
En fait, Bernard Rougier a enquêté sur des quartiers chauds: Tremblay, Champigny…
Et il répond au livre de Georges Bensoussan.
Les territoires perdus…
S’il y a des territoires perdus, c’est que d’autres en ont gagné.
Enfin, on va reconnaître que depuis une vingtaine d’années, certains se sont livrés à une conquête sur des populations vulnérables.
Et reconnaître que derrière ce travail de conquête, il y a un projet.
D’abord, on met en place un écosystème, une machine de prédication, des cours, des sermons, puis les loisirs:
Salle de sport, sandwicherie hallal, leçons de vie, théologie, pèlerinage à la Mecque.
Tout le nécessaire pour rompre ce qui est la seule comète française.
Toute cette préparation est si destinée à prouver que la société française est mécréante, qu’il est nécessaire de s’en dégager, discréditer l’autorité de l’Etat.
Conclusion: si on veut garder sa foi, il ne faut pas avoir d’amis s chrétiens ou juifs, ni même des amis musulmans athées ou musulmans non pratiquants.
Au centre de l’enseignement, il faut dénoncer la laïcité, décrite comme une machine de guerre contre l’islam.
Il aura fallu attendre toutes ces années, pour qu’un Premier Ministre français reconnaisse … Les dérives communautaires qui entraînent une sécession insidieuse dont nous ne voulons pas …
Même si nos pensons que le mot insidieux est impropre, force est de constater que le PM reconnaît qu’il y a un problème.
Pour exemple: nous avons vécu en terre d’Islam, nous avons fréquenté des musulmans, nous avons travaillé ensemble, jamais il n’a été fait référence à une catégorie telle que Sunnite ou Chiite. Il n’y a pas de Hezbollah dans les banlieues.
Autant de termes qui viennent de loin, exportés pour marquer une prédominance.
Déjà à ce niveau, le match que j’espérais calme a pris une tournure pour le moins mouvementée.
C’est alors qu’un nom attire mon attention:
L’interviewé est le juge Marc TREVIDIC.
Celui-là même qui avait été écarté, voilà quelques années, quand il tentait vainement de dénoncer ce que nos élus semblent découvrir.
MAL NOMMER LES CHOSES,
C’EST AJOUTER AU MALHEUR DU MONDE.
Parmi les territoires perdus de la République il faut compter certaines de nos universités, gangrenées par la peste indigéniste. Avec la complaisance criminelle des différents pouvoirs en place.