L’attentat perpétré au sein de la préfecture de Police de Paris le 4 octobre 2019 par un employé dénommé Harpon a causé la mort de quatre personnes. L’assassin qui a été tué a été déterminé comme un djihadiste.
La « prudence » et le « principe de précaution » ont immédiatement été utilisés par de nombreux media dans la relation des faits. En dépit du lieu (préfecture de Police), de l’assassin et des victimes( employés de police travaillant en proximité), l’aspect terroriste n’est apparu qu’en deuxième temps.
L’exercice et l’évocation de la prudence constituent un exercice louable, ceux du « principe de précaution », en l’espèce, ne le sont pas. Ce principe est une notion scientifique (Déclaration de Rio-1992) et de Droit français de l’Environnement (Loi Barnier). Il ne saurait constituer un élément adhérent aux coups de couteau assénés par l’assassins à des fonctionnaires, parfois collègues, pris au hasard de l’ itinéraire de sa tuerie.
Plusieurs éléments récents (conversion à l’Islam, fanatisme, préparation aux crimes commis, informations à son épouse, etc) permettent au parquet anti-terroriste saisi un faisceau d’éléments concordants.
Ce nouvel acte de barbarie commis sur le territoire français -et cette fois au sein-même de l’administration de Police de Paris- a de quoi placer l’Autorité publique devant l’étendue de ses responsabilités. Il pose de surcroît la problématique de l’application des textes de Droit et des décisions de Justice avec la plus grande fermeté. Il constitue un constat alarmant de l’avancée djihadiste sur le territoire français.
Pierre Saba
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