Tribune Juive

Je hais ses idées, mais je me ferai tuer pour que Zemmour ait le droit de les exprimer. Sarah Cattan

Empruntant à l’apocryphe attribué à Voltaire, et après avoir signifié le désaccord profond qui me distancie résolument d’Eric Zemmour, non sur la pose du diagnostic, mais sur les extrapolations stériles qu’il en tire,

Face au hashtag nonazemmoursurcnews qui fleurit de part et d’autres, et alors qu’une pétition est lancée, Empêchons CNews de confier une émission à Eric Zemmour,

Face à ceux qui rêveraient de voir le polémiste embastillé, ( sic )

Redisons fort queJamais nous n’accepterons que l’on fît taire ceux qui sont contre l’opinion générale.

Voltaire

De nombreux appels à la liberté d’expression sont lancés, à raison

Tribune juive se joint à eux pour demander que soit respectée la liberté d’expression en France, et notamment ici, concernant Eric Zemmour, polémiste clivant,  fustigé par moi et d’autres, défendu inconditionnellement ailleurs.

Nombreux, parmi ceux qui ont porté la critique, n’ont jamais demandé et ne demanderont jamais qu’on le fît taire.

Des débats contradictoires et civilisés

Que des débats contradictoires, dignes de ce nom, tels qu’ils existaient jadis, permettent demain de se répondre face à face, en gens civilisés dont la seule arme sera l’argumentaire.

Chacun aura son opinion quant aux propos tenus par Eric Zemmour , mais nous, à Tribune juive, nous citerons une fois encore Georges Bensoussan : Il ne s’agit pas de défendre Eric Zemmour. Mais faire de lui un nouveau Drumont et définir ses écrits comme une « pensée délinquante », c’est un appel implicite non plus à démonter ses thèses dans le cadre d’un débat, mais à l’évincer du champ social : qu’il ne passe plus à la télévision, que ses livres cessent d’être édités par « une grande maison.

Le Parquet ouvre une enquête

« Le parquet ouvre une enquête contre Éric Zemmour pour injures publiques et provocation à la discrimination. »

C’est par ces mots qu’on apprend qu’une nouvelle campagne contre la liberté d’expression en France est lancée.

L’heure est grave : cette enquête est diligentée contre Zemmour suite à son discours du 28 septembre sur l’immigration et l’islam.

Et nombre de journalistes de médias politiquement corrects profitent de cette enquête pour faire pression sur le polémiste.

Ce qui est reproché à Zemmour par ces juges et journalistes, c’est un délit d’opinion.

Un délit d’opinion, rien de plus.

Et ce n’est pas la première fois. En 2010, Éric Zemmour avait déjà été poursuivi pour des propos sur les délinquants noirs et arabes, alors même que les statistiques officielles lui donnent raison !

Vous l’avez compris, cette chasse au sorcière est politique. La justice est utilisée pour faire taire les opinions divergentes. Pour empêcher le débat d’idées. Pour cacher le réel.

L’heure est d’autant plus grave qu’Éric Zemmour n’est pas le seul concerné.

En effet, la limitation de la liberté d’expression, la censure des idées s’accroît mois après mois. Pour chacun de nous.

Souvenez-vous de la loi « fake-news » de Macron. Adoptée en 2018, elle limite déjà la liberté et donne pouvoir au juge de décider ce qui est vrai ou ce qui est faux.

Même ceux qui ne partagent pas les idées d’Éric Zemmour devraient s’inquiéter. La censure du politiquement correct « progresse » jour après jour.

Ironie du sort, Éric Zemmour avait dénoncé cette loi proposée par les députés macronistes :

« Je n’ai aucune confiance dans les juges pour interpréter ce qui est bien et ce qui est mal. C’est un scandale de donner ça aux juges. C’est leur donner encore plus de pouvoir.

C’est leur donner le moyen, et j’en parle vraiment en connaissance de cause, de dire ce qu’on doit dire et ce qu’on ne doit pas dire. »

Et cette année le gouvernement Macron tente de faire passer une « loi contre la haine », instaurant une véritable police de la pensée sur les réseaux sociaux.

Le député LREM Laetitia Avia qui porte le projet en a d’ailleurs fait la publicité… pour restreindre la possibilité de critiquer l’islam.

Vous l’avez compris, il y a urgence.

En signant cette pétition, vous défendez la liberté d’expression face à la censure politique.

Vous défendez VOTRE liberté.

Mobilisez-vous maintenant.

Signez la pétition et partagez-la avec un maximum de gens autour de vous ![1]


[1] L’Equipe Damoclès

Samedi 28 septembre 2019, Éric Zemmour a prononcé un discours lors de la Convention de la droite. Son intervention, ovationnée par une grande partie du public, n’a pas plu aux médias « mainstream » et à certains de ses confrères journalistes.

Cet absurde retentissement médiatique est allé jusqu’au parquet de Paris qui a décidé d’ouvrir une enquête pour « injure publique » et « provocation à la haine ». Pendant que Raphaël Enthoven est respecté et applaudi par une grande partie d’un public de droite (malgré ses provocations et ses propos blessants), Éric Zemmour est comparé à un nazi par Télérama. Il est lynché publiquement par des progressistes qui n’acceptent la liberté que lorsqu’elle leur convient. Il est menacé de mort par de nombreux internautes. Cela ne peut plus durer. Éric Zemmour doit recevoir le soutien de la population. Des millions de Français qui se sentent représentés par ce qu’il dit. Des millions de Français qui sont attachés à la liberté d’expression et au débat d’idée.

Que valent les 400 signalements au CSA face aux centaines de milliers de livres vendus de Zemmour ? Face aux millions de Français qui en ont assez que l’on ne nomme pas les problèmes qu’ils rencontrent chaque jour ? Pour qu’Éric Zemmour puisse continuer à s’exprimer, pour que la liberté d’expression perdure, nous vous invitons fortement à signer et partager cette pétition. Zemmour ne doit pas être renvoyé. Zemmour ne doit pas être exclu. Zemmour doit continuer de dire ce qu’il pense juste.

Non à Ceux qui veulent le faire taire

« En 2011, SOS Racisme et d’autres organisations antiracistes faisaient condamner Eric Zemmour pour provocation à la discrimination envers les « noirs et les arabes » suite à des propos tenus sur France Ô et sur Canal+. Il y a quelques jours, le même personnage a été une nouvelle fois condamné pour provocation à la haine religieuse en raison de propos virulents tenus à l’endroit des musulmans.

Alors que cette condamnation était annoncée, nous apprenions que C News entendait confier une émission à Eric Zemmour. Nous nous élevons contre cette décision qui consiste, par connivence idéologique ou par goût du « buzz », à offrir en toute conscience un espace d’expression et de propagation de la haine à un personnage engagé sur le chemin d’une violence verbale croissante à l’endroit des immigrés et de leurs enfants, des musulmans, des noirs et des arabes.

D’ailleurs, la prestation d’Eric Zemmour lors de la « Convention de la droite » à Paris ce 28 septembre ne laisse place à aucun doute quant à la nature des propos qu’il serait amené à tenir sur un média télévisuel.

Ainsi, agrémentant son propos de mises en garde contre l’« inversion de la colonisation », l’« extermination de l’homme blanc hétérosexuel catholique » ou l’« islamisation de la rue », appelant de ses vœux la « préférence nationale » dont on comprend qu’elle doit être plus particulièrement réservée aux « Français de souche », Eric Zemmour s’est lancé à cette occasion dans un appel explicite au passage à l’acte raciste, lorsqu’il déclare que « tous nos problèmes aggravés par l’immigration sont aggravés par l’islam (…) Les jeunes Français vont-ils accepter de vivre en minorité sur la terre de leurs ancêtres ? Si oui, ils méritent leur colonisation, sinon ils devront se battre pour leur libération. »

Voilà donc un individu qui, dans un discours relayé en direct avec une spectaculaire complaisance par LCI, appelle quasi ouvertement ses aficionados à se lancer dans des ratonnades, ajoutant encore de la haine en comparant les djellabas aux « uniformes des armées d’occupation » et rendant son propos particulièrement explicite en disant « aimer les formules de Renaud Camus », dont on sait, à travers le fumeux et complotiste concept du « grand remplacement », qu’il a inspiré le terroriste qui a récemment tué plus de 50 personnes dans une mosquée à Christchurch en Nouvelle-Zélande.

Tout cela C News ne peut l’ignorer et ne peut en faire fi au nom de la pluralité des opinions. D’autant que confier une émission à Eric Zemmour, c’est le mettre dans une position de légitimité.

Nous demandons donc à C News de renoncer à établir une relation avec Eric Zemmour car la haine, jamais, ne devrait devenir un commerce. http://nonazemmoursurcnews.wesign.it/fr

#NonAZemmourSurCNews

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