Il est des comparaisons, qui nécessitent un petit effort d’imagination, tant les situations sont lointaines, pourtant, quand on y réfléchit, on comprend la similitude.
Il n’y a aucun doute que les hommages qui ont été et seront encore rendus à Jacques CHIRAC sont amplement mérités.
Si nous devons dresser les bonnes réalisations à son actif, cette page n’y suffirait pas.
D’abord, quand il était maire de Paris, il faisait bon vivre dans la ville de lumières.
Premier Ministre, Président: son tempérament cool, décontracté, bon vivant, le rapprochait du peuple.
Avec Madame Chirac, ils formaient un couple de parents proches de chacun.
Le Grand Rabbin de France,
Rav Haïm Korsia a trouvé le mot juste: nous sommes orphelins.
Un cousin pour les uns, un Père pour d’autres, mais surtout un ami.
Vais-je oublier les soirées que j’animais pour l’école Hayal Mouchka et l’amitié de Jacques Chirac et Jean TIBÉRI.
Les liens d’amitié avec le Rav Hillel Pewzner.
Avant une prise de décision importante, le Président Chirac consultait le Rav PEWZNER
Va-t-on oublier les journées et les nuits de veilles et de prière au chevet du Gand Rabbin SITRIK zal
Quand on voyait arriver le Président.
Discrètement, on s’éloignait, mais on voyait ce grand homme écraser discrètement une larme.
Et combien ont entendu, cette réflexion, qu’une fois, en partie rétabli, le GRF a lui-même rapportée:
CHIRAC:
– Monsieur le Grand Rabbin, on dit dans le Talmud que rendre visite à un malade, c’est lui retirer 1:60ème de la maladie. Dois-je comprendre que si je vous visite en compagnie de 59 de mes amis, nous contribuerons à votre guérison?
Ce gène de mot rendait à notre Maître bien-aimé le sourire.
Souhaitons que leurs retrouvailles auront placé le ciel en état de fête.
Demain, 1er TICHRI, 1er jour de Roch Hachana, la France observera un jour de deuil national, et en nos lieux de prières, rien n’empêchera ceux qui gardent un bon souvenir du grand Jacques d’élever une flamme spirituelle.
J’en arrive à la comparaison!
Stanislas de Clermont-Tonnerre
Élu en 1789 premier député de la noblesse de Paris aux États généraux, il conduit avec le duc d’Orléans les 47 députés nobles qui rejoignent l’Assemblée nationale le 25 juin, après le serment du Jeu de paume.
Il sera réélu Président de l’Assemble Nationale à 2 reprises.
Dans un discours célèbre fin décembre 1789, il prend position pour l’accession des Juifs à la citoyenneté en déclarant :
« Il faut tout refuser aux Juifs comme nation et tout accorder aux Juifs comme individus »
Le parallèle est fait.
En visite en Israël, Chirac affichait une hostilité évidente pour nos troupes, marquant sa préférence pour les arabes.
Doit-on comprendre que pour ces hommes d’influence, le juif ne peut être qu’un être dissout dans une foule?
Doit-on croire que le caillassage de Jospin était encore en sa mémoire?
Sa réaction vaut, que nombre d’enfants nés en Judée Samarie ce jour là se prénomment
Jacques Chirac.
Il faudra pourtant qu’un jour, le monde, l’Europe, les arabes et surtout les pseudos défenseurs du partage conviennent que la terre d’Israel appartient aux juifs, et qu’y sont bienvenus, ceux qui viennent en amis.
A l’époque où notre peuple prie pour le pardon, les juifs prouvent, tout au long de leur histoire, leur capacité à pardonner.
Il est plus simple de pardonner que d’oublier.
SHANA TOVA A VOUS TOUS.
Vous dites : « Souhaitons que leurs retrouvailles (J.Chirac- G.R.Sitruk) auront placé le ciel en état de fête. »
A vous lire, R. Seror, on a l’impression que tout le monde va au ciel à la mort. Or ma question d’ordre général : Quand quelqu’un ne veut pas, ou n’a pas voulu, le ciel sur la terre, plus précisément dans sa vie, pensez-vous vraiment que le ciel voudra de lui au ciel ?