« Depuis le début de cette dernière campagne électorale, le parti Bleu Blanc que je dirige appelle à la mise en place d’un gouvernement d’union nationale libéral dans le but de travailler pour tous les citoyens de l’État d’Israël.
L’unité n’est pas pour moi une contrainte électorale, mais un désir sincère découlant de la nécessité d’unir le peuple et de créer un gouvernement stable et efficace qui traitera les problèmes de fond de la société israélienne.
Lors de la dernière réunion avec le Président Rivlin, et à sa demande, les responsables de la négociation du parti Bleu Blanc et du Likoud étaient présents.
Malheureusement, dès le début de la réunion, M. Yariv Levin, au nom du Premier ministre, a annoncé qu’il représentait le bloc du Likoud ainsi que les partis de droite et les partis ultra-orthodoxes.
Cette composition ne permet pas, à cause de leurs positions, de négocier la mise en place d’un vaste gouvernement dirigé par moi pour tous les citoyens israéliens, et ne me permet de former un gouvernement qui représenterait ceux qui ont voté pour les deux principaux partis.
D’autre part, le parti Bleu Blanc sous ma présidence n’accepte pas de siéger dans un gouvernement dirigé par une personne ayant à son encontre un grave acte d’accusation.
Bleu Blanc – Kahol Lavan est attaché à l’idée d’unité nationale, mais pour nous, l’ordre correct des choses est la négociation entre les deux principaux partis – et entre eux seulement – afin de parvenir à un accord sur les valeurs du prochain gouvernement sur les questions qui permettront à l’État d’Israël de se relever des difficultés auxquelles il est confronté.
Si nous pouvions être d’accord sur les grandes lignes, nous pourrions alors discuter de la répartition des rôles et du système de gouvernance.
Je voudrais, en plus de souhaiter au Président de l’Etat des vœux de bonne année, le remercier pour ses nombreux et sincères efforts visant à empêcher de nouvelles élections inutiles. »
Tout reste imaginable. Rien n’est joué.
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