AU BOUT DU FIL.
Un appel téléphonique de Donald Trump pourrait paraître confus, comme ses tweets.
Dans tous les cas, il enfonce le clou, il matraque l’idée générale.
Courant juillet, il demande à l’Ukraine d’enquêter sur les affaires du fils de Joe Biden.
Alors, nous serons forcément d’accord!
Remuer la boue, c’est sale!
Demander à un pays étranger de nuire à un adversaire politique, c’est laid!
Seulement Donald Trump ne menace pas Volodyn Zelensky, il ne lui promet rien, il ne parle pas de l’aide militaire qu’il a bloquée, en clair: il ne le fait pas chanter!
D’un autre côté, à la manière de Sarkozy quand il avait emprunté l’identité de Paul Bismuth, il n’ignore pas que les magnétos s’enclenchent au moindre de ses soupirs.
On attend l’enregistrement complet de ce coup de téléphone.
Il n’y a aucune certitude quant au franchissement des ligne rouges.
Rien n’est moins sûr que cet appel relève des activités du Renseignement Intérieur.
Rien ne prouve qu’il ait mis en cause la sécurité des États-Unis.
Ce serait le seul cas où la loi autorise l’intervention d’un lanceur d’alerte.
Notre satisfaction immédiate serait que cet épisode se retourne contre les démocrates.
En particulier contre Biden, qui a toujours protégé sa fragile progéniture.
Coup du sort, le favori démocrate de 78 ans se voit dépasser dans les sondages par Elisabeth Waren, sa rivale de 8 ans plus jeune.
Si cet enregistrement se révèle être l’arme du crime, on ne sait pas qui est ou qui sera la victime.
TRUMP s’en amuse!
Il en plaisante!
Pas du tout inquiet.
Cette procédure de destitution peut à terme lui profiter et se retourner contre ses opposants.
Allô, Mister Président, vous êtes au bout du fil? Pas au bout de la corde !
Avant votre entourage, je vous souhaite SHANA TOVA.
Et encore un mandat, afin de ne pas laisser le chantier en cours.
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