« Quiconque sauve une vie sauve l’Univers tout entier ». Cette phrase, extraite du Talmud est gravée sur chaque Médaille que remet l’Etat d’Israël en reconnaissance des actions d’humanité et de courage des « Justes parmi les Nations » qu’il honore.
Au cours de la Seconde Guerre Mondiale, 6 millions de Juifs, de 21 pays d’Europe sous domination nazie, furent exterminés. En France, 76.000 juifs, dont 11. 000 enfants, furent déportés. Seuls 2.550 revinrent ; aucun enfant ne se trouvait parmi eux. Toutefois, les trois quarts des Juifs, en France, ont eu la vie sauve.
Ceux qui ont survécu le doivent la plupart du temps à tous ceux qui sont restés dans l’ombre, à tous ceux qui ont combattu dans les rangs de la Résistance et des réseaux juifs de combat et de sauvetage, mais aussi grâce à des hommes et des femmes, non juifs, qui n’écoutant que leur conscience, les cachèrent, les protégèrent et les sauvèrent ainsi de la mort. Célèbres ou anonymes, de tous âges et de toutes origines, de toutes appartenances religieuses et politiques et de tous milieux sociaux, ces hommes et ces femmes d’honneur ont eu pour dénominateur commun le respect des valeurs morales, le rejet du fascisme et le courage d’agir malgré les risques encourus.
Le titre de « Juste parmi les Nations », est la plus haute distinction civile décernée par l’Etat d’Israël. Sa dénomination est la traduction de l’expression hébraïque “Hassidé Oumot Haolam”, qui, dans le Talmud, était utilisée, depuis l’Antiquité, pour qualifier les non-juifs « vertueux, œuvrant avec compassion et justice ». Il est attribué, après décision d’une commission spéciale de la Knesset, par l’Institution Yad Vashem.
Au 1er janvier 2019, près de 28 000 « Justes parmi les Nations » ont été recensés dans le monde. Parmi eux, plus de 4 000 Justes de France.
Le Comité Français pour Yad Vashem est une association française régie par la loi de 1901, fondée en 1989. Constituée presque exclusivement de bénévoles, il est chargé de faire connaître et d’honorer les Justes parmi les Nations de France et de soutenir le Mémorial de Yad Vashem de Jérusalem dans sa mission de mémoire et d’enseignement. Ce Comité instruit les dossiers des Justes qui lui sont soumis et les transmet à Yad Vashem Jérusalem, seule autorité habilitée à délivrer le titre honorifique de « Juste parmi les Nations » au nom de l’Etat d’Israël. Il est délégué par l’Etat d’Israël pour organiser les remises de Médailles.
Le 16 septembre, s’est déroulée Dans la salle des Illustres au Capitole, à la Mairie de Toulouse, une cérémonie de remise de la médaille des Justes parmi les Nations »
Cette cérémonie a été organisée en hommage à Joséphine RIOS-COHEN, nommée Juste parmi les Nations en 2018. Elle habitait Bagnères-de-Luchon pendant l’occupation et n’a pas hésité à mettre sa vie en péril pour sauver une famille juive dans cette région.
La famille de Joséphine Rios-Cohen, Anita Mazor, Ministre près l’Ambassade d’Israël à Paris ainsi que la déléguée régionale du Comité Français pour Yad Vashem, Francine Théodore-Lévêque étaient présentes autour du Maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc pour honorer son courage.
Vous pouvez joindre le Comité Français pour Yad Vashem au 01 47 20 99 57.
E-mail : yadvashem.france@wanadoo.fr
Site internet : www.yadvashem-france.org
Sylvie Bensaid
On ne parle pas d’ Oskar Schindler, comme “Juste” ?
JB
Non car pour être désigné Juste parmi les Nations il faut selon Yad Vashem ne pas être juif , avoir sauvé la vie de juifs en risquant sa propre vie ! Schindler ne risquait pas sa vie en embauchant des juifs pour ses usines .
bien sur que oscar schindler a reçu le titre de “juste parmi les nations”.. il l’a reçu en 1967 et il est meme enterré au cimetière des oliviers a Jérusalem