Le ministre libanais du Travail Camille Abousleiman, applique la Loi de 1946 relative au travail illégal au Liban. « Huit-cent-cinquante infractions ont été relevées et une cinquantaine d’établissements ont fermé. » Le ministre martèle que si les conditions d’obtentions de permis de travail sont souples à l’égard des Palestiniens, il n’en sont pas pour autant exonérés et que la loi doit être respectée.
Les « réfugiés Palestiniens », eux, réclament d’être exemptés de tout permis de travail au Liban, où ils vivent depuis plus de soixante-dix ans » et menacent d’actions de rétorsion en cas de récidive du gouvernement libanais à leur encontre.
Le président du conseil libanais Hariri et le président de la Chambre des députés Berri ont rappelé à l’ordre le ministre du Travail qui parvient jusqu’à présent à maintenir son cap.
Première remarque
Les Palestiniens ne sont pas libanais. Ils organisent leurs présence politique et économique au Liban depuis leur arrivée après l’ invasion des armées arabes d’Israël qu’ils ont perdue en 1948. Au-delà de leurs revendications sociales compréhensibles, ils négocient leurs exigences au moyen de la violence. La participation des Palestiniens aux guerres civiles qui ont ravagé le Liban en est à cet effet remarquable. Le Liban souffre de la même menace qu’Israël qui doit, à chaque négociation avec les Palestiniens, recevoir la violence comme monnaie d’échange.
Seconde remarque
Le désaccord entre le chef du gouvernement, celui du parlement d’une part et un ministre du gouvernement sur une question d’application de la Loi relève du désordre gouvernemental et parlementaire qui règne au Liban.
Troisième remarque
L’exposé des motifs palestiniens explique leur présence au Liban par « l’obligation de fuir leur pays au lendemain de la création de l’Etat d’Israël. » Cette sémantique est inexacte. Elle laisse entendre que les Israéliens on chassé les Palestiniens de leur territoire, alors que le conflit a été créé par les Palestiniens en violant la résolution 181 des Nations Unies portant création d’une Palestine arabe et d’une Palestine hébraïque. La seule raison du départ de Palestiniens de leurs terres est cette violation et l’agression perdue contre l’Etat hébreu en 1948.
Désordre institutionnel, menaces palestiniennes sur la souveraineté libanaise, propagande anti-israélienne, tels sont trois data qui gangrènent , parmi d’autres, la société libanaise et augmentent les périls bellicistes de la région.
Pierre Saba
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