Paris tente d’enrayer l’escalade entre Washington et Téhéran en négociant l’octroi d’une ligne de crédit à l’Iran pour compenser les sanctions américaines.

C’est une médiation à haut risque entre deux interlocuteurs imprévisibles. Dix jours après le G7 de Biarritz, les autorités françaises sont à la manœuvre pour tenter de « construire les conditions d’une désescalade » entre Téhéran et Washington. Les discussions avec une délégation iranienne, dirigée par le vice-ministre des affaires étrangères Abbas Araghchi, arrivée lundi 2 septembre à Paris, portent sur des mesures économiques et financières accordées à l’Iran pour compenser les sanctions américaines.
Un ballon d’oxygène pour Téhéran
En clair, une ligne de crédit de 15 milliards de dollars (13,6 milliards d’euros) serait ouverte par les trois pays européens signataires de l’accord de Vienne de juillet 2015, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni. Ce montant représente environ la moitié du revenu pétrolier annuel perçu par Téhéran en l’absence de sanctions.
Source et article complet : la-croix