ESCORT GIRL A 16 ANS. STAR A 27 ?
Zahia Dehar ? Vous connaissez ? Elle avait accédé à la notoriété, en 2009, en impliquant deux célèbres footballeurs : Franck Ribéry et Karim Benzema. Comment ? Elle avait eu avec eux des relations sexuelles alors qu’elle était mineure. Elle avait 16 ans, et déjà elle se prostituait. Elle en a aujourd’hui 27.
Entre temps, elle a eu plusieurs vies. Entre autres, créatrice de sous-vêtements haute-couture, adoubée par … Karl Lagerfeld ! On lui prêtait, à cette époque, un QI de poupée gonflable. Mais, elle s’est révélée par la suite opiniâtre, intelligente, et un brin désenchantée. Jusqu’à devenir aujourd’hui… actrice ! Non c’est sérieux ! On ne rigole pas. Elle joue dans le film de Rebecca Zlotowski, “Une fille facile”, sorti cette semaine. Un conte d’été, triste et léger, primé au dernier Festival de Cannes. Donc pas n’importe quel film ! Elle incarne Sofia, une jeune escort girl qui couche avec un homme fortuné en échange de luxueux cadeaux. Avec son corps à couper le souffle, c’est un rôle qui lui va à merveille. Une sorte de Brigitte Bardot ? La nouvelle Brigitte Bardot ? On verra. En fait, elle n’a aucun effort à faire. Sofia, c’est elle ! Avec cette moue, cette poitrine magnifique, ce regard aguicheur. Qu’elle avait déjà à 16 ans ! Elle joue tellement bien que “Paris Match” lui consacre 5 pages, avec une photo de 2 pages !, et estime “qu’une star est née”. Wouahhhh ! On a du mal à croire ! Quel parcours ! Et quel passé ! Elle ne l’a jamais caché. D’ailleurs, elle raconte sans problème, aujourd’hui, les heures tarifées avec Franck Ribéry et Karim Benzema alors qu’elle était mineure, elle dit que c’était son choix, une manière de gagner de l’argent libre et assumée. En 2014, les deux footballeurs ont été relaxés, le tribunal ayant considéré qu’ils n’avaient pas eu connaissance de son état de mineure. Elle s’explique :“Quand j’avais 16 ans , je ne rêvais pas du prince charmant, ça ne me disait rien. Je frémissais plus à l’idée d’avoir un sac à main Dior.” Elle ne l’a jamais regretté, ce passé, et jure ne s’être jamais sentie humilié, au contraire, elle pensait avoir acquis “de la puissance”. Alors, aujourd’hui, elle est heureuse de sa vie sur grand écran, quand elle pense au chemin parcouru. Quand elle pense à ses 16 ans, en 2008. Elle se savait belle. Et savait séduire.
Zahia a 10 ans quand elle arrive à Paris. Elle est née en Février 1992, à Ghriss, en Algérie. Sa mère, Yamina, est mariée à un Dehar, avec qui elle a deux enfants. Le couple bat de l’aile. Elle décide de partir avec ses deux enfants à Paris. Elle va vivre dans un petit pavillon à Saint-Maur (Val de Marne), triste, aux murs gris, face au RER, qui fait trembler les murs à chaque passage tous les dix minutes. Sa mère rencontre Gilbert A., un employé sans problème, qui lui propose de venir vivre avec ses deux enfants chez lui, dans ce pavillon. Une aubaine pour Yamina. le couple se marie. Yamina et ses deux enfants deviendront français après une demande souscrite en 2009. A 14 ans, Zahia étouffe dans ce pavillon sans âme, isolé dans le quartier de Champignol, trop loin du centre-ville. Elle supporte mal son beau-père. Pas de conflits entre eux, mais plutôt une indifférence de son beau-père, qui ne voulait pas s’ingérer dans sa vie. De cette liberté, Zahia en a profité. Elle descendait le plus souvent à Paris et elle rentrait tard, le soir, en taxi, avec des minijupes vraiment mini” m’avait affirmé un voisin, à l’époque ou j’avais enquêté sur elle, au moment ou elle a commencé à devenir célèbre. Un autre voisin m’avait confirmé que “depuis quelques temps, on avait peu de doutes sur ses activités. Elle faisait vivre sa famille, sans avoir un vrai travail”. Grâce à Abou Sofiane, un ami, qui écrira plus tard un livre sur elle (“Zahia m’a tué ? Mon combat pour la vérité” Neva Editions. 2015), Zahia découvre le monde de la nuit. Les boîtes de nuit, la faune des noctambules, les soirées. Le Club de l’Etoile, le Palais M, le Sens, le VIP. C’était son rêve. Pas y faire carrière, mais pour faire la fête. “J’ai toujours fait plus vieille que mon âge et quand j’ai compris que je plaisais aux hommes, je me suis dit :”pourquoi ne pas en profiter ?”. Je ne considère comme une escort girl, mais pas comme une prostituée. Il m’est arrivé d’accompagner des hommes à des soirées ou en voyage, et pas seulement pour avoir des rapports sexuels”. Tous sont prêts à lui offrir une vie de rêve. D’autres à payer le “paquet” pour l’avoir. Comment refuser quand on aime la vie facile, qu’on a un attrait pour l’argent facile et les paillettes ? Comment résister quand on aime séduire ? Zahia est hors norme. Avant sa rencontre avec Abou, Zahia se prostituait déjà quelques mois avant. C’est à dire à 16 ans ! Son premier client ? C’était un “homme qui fêtait son anniversaire, très gentil et bien élevé”. D’ailleurs Abou Sofiane le savait. C’est pourquoi il a été accusé de proxénétisme. C’est pourquoi aussi il a écrit ce livre pour donner sa version, et pour clamer son innocence. Il en a profité pour dénombrer les conquêtes de Zahia. En préambule, dédiant l’ouvrage « A Zahia », à qui il « pardonne ses mensonges », ainsi que d’avoir profité de sa « naïveté » et de son « entregent ». Une occasion pour régler ses comptes avec elle. Il se souvient de leur rencontre en février 2008 lors d’un anniversaire au club de L’Etoile. Ils écument ensemble les boîtes de nuit et c’est lors du Festival de Cannes que Abou déclare avoir découvrir le pot au rose: « Elle a confié à D. qu’elle avait récolté plus de six mille euros. C’est à ce moment là que j’ai compris l’activité principale de ma petite Zahia. (…) Son amitié à mon endroit était totalement intéressée: son seul et unique objectif était de profiter de mon relationnel dans le showbiz à des fins financières. »A partir de là, Abou Sofiane balance, sans pour autant citer de noms. Il évoque ainsi au sujet de Zahia des »relations sexuelles non tarifées avec des célébrités », « au minimum une dizaine, allant du chanteur à l’animateur télé sans oublier les chefs d’entreprise et des hommes politiques de premier plan ». Il détaille, avec « un chanteur de variété française célèbre dans les années 80 qui a déjà eu des problèmes avec la justice », « un animateur télé très à la mode qui possède un vrai capital de sympathie auprès du grand public« . Au sujet de ce dernier, Abou Sofiane précise: » Lui qui pourrait être le gendre idéal a eu une relation non tarifée avec Zahia, qui était particulièrement fière de l’avoir ajouté à sa liste. » Abou Sofiane n’oublie pas non plus un « rappeur français très connu » qui, quand elle a parlé d’argent, l’a « jeté de son appartement comme une malpropre ». Histoire que personne ne soit lésé, il parle également de « quantité d’hommes politiques« , de »députés ayant son numéro. » Rejetant les accusations de proxénétisme, Abou Sofiane a depuis fait appel. Une peine plus lourde a été requise à son égard: trois ans de prison dont la moitié avec sursis assortie d’une mise à l’épreuve, et 15000 euros d’amende. En revanche, les deux footballeurs cités dans l’affaire, Karim Benzema et Franck Ribéry, sont définitivement blanchis. Mais tout cela est du passé. Et bien passé. Aujourd’hui Zahia brille de mille feux. Son nom est affiché en caractères énorme sur toutes les affiches du film. Toutes les critiques du film sont bonnes. “Le Monde” du 28 Août lui a consacré une page. Zahia a pris sa revanche sur la vie…
Alain Chouffan
Cet article est digne de Gala ou de Voici. Et encore.
Tribune Juive fait dans les ragots à présent?
Paris Match en a fait 4 pages et BFM lui a consacré une interview de 30 minutes ! Gala et Voici n’ont rien publié ! L’histoire d’une oristituee de 16 ans qui devient star a 27 ans est un phénomène de société !