Justice. Lorsqu’il s’agit de se battre … comme un mort de faim . Sarah Cattan

Justice.

Avec ses lenteurs.

Ses incohérences.

Ses promesses

Nos doutes.

Un Soral, Un Dieudonné

Des peines prononcées envers des Soral et des Dieudonné toujours libres. D’une arrogance frisant le pathétique : l’un se fendant d’une quenelle devant-même le Tribunal. Traitant la Juge de salope. L’autre se produisant envers et contre tout. Au lendemain d’une condamnation. D’autres encore en suspens : Qu’en sera-t-il de celui qui jeta Sarah Halimi, vivante, par la fenêtre, en plein Paris. Sera-t-il dit pénalement irresponsable.

Une Justice parfois courageuse

Mais une Justice courageuse lorsque, concernant un Abdelkader Merah, la Cour d’appel prend en compte courageusement, audacieusement, et à juste titre le rôle qu’incontestablement il joua dans les 7 tueries perpétrées par son frère. Jugement ô combien important.

Justice. Justice et media. Qui taisent l’essentiel. Qui omettent encore, après les avoir jetés à la vindicte populaire, l’acquittement qui fut plus tard prononcé. Qui se fendent d’un entrefilet de deux lignes pour nous dire que ben au final, celui qu’ils qualifièrent de lascar, voire pire, était relaxé.

Justice donc. Ces jugements mis en délibéré.

Des dates que l’on note. Qu’en sera-t-il du procès fait aux chants du coq Maurice. La question est d’importance et la réflexion s’impose : nous saurons le 5 septembre s’il faut le zigouiller puis le servir en civet, loin des nuisances dues aux cloches des églises.

Zineb El Rhazoui

Ce matin pour exemple la peine envers l’étudiant qui avait menacé de mort Zineb El Rhazoui est rendue officielle. Sami Benkhedim, qui avait comparu, bien propre sur lui, bon étudiant en deuxième année de comptabilité gestion, avait seulement tweeté … qu’il avait envie de lui mettre 46 boulets dans le crâne, à Zineb qui avait eu l’audace folle, en décembre, après l’attentat de Strasbourg, de dire sur CNews que l’islam devait se soumettre à la critique, aux lois de la République. On ne peut pas venir à bout de cette idéologie en disant aux gens L’islam est une religion de paix et d’amour et c’est juste le terrorisme qui est mal, avait poursuivi la jeune femme.

Le parquet qui avait requis le 3 juillet huit mois d’emprisonnement avec sursis n’a pas été suivi : 70 heures de travaux d’intérêt général ont été décidées, qui pourraient se transformer en quatre mois d’emprisonnement si les travaux n’étaient pas accomplis. Oui, Lui la fera, sa peine, et sous 18 mois.

D’autres seront jugés, dès 2020. Aujourd’hui la Justice a condamné les menaces de celui qui les affirma inconséquentes : il n’allait pas, assura-t-il, les mettre à exécution. A quoi Zineb El Rhazoui répondit que ce type de menaces avait fait basculer sa vie, celle de ses enfants, celle de sa famille. Justice est faite. Pas d’impunité pour les milices islamistes du web. Premier condamné à de la prison ferme pour menaces de mort envers moi, tweeta la journaliste de Charlie, remerciant son avocat Thibault de Montbrial.

Des néo-nazis, aussi

Oui la Justice se ressaisit. On a envie d’y croire. Un individu proche de la mouvance néo nazie a, lui, écopé aussi de plusieurs mois de prison ferme, pour propos négationnistes, antisémitisme, entre autres, envers quelques individus, dont … votre serviteur. Il fait appel : je ne doute pas que sa condamnation soit confirmée, voire alourdie, et sous huitaine vous le ferai alors savoir.

Bernard Tapie. le Droit. Rien que le Droit

Justice encore : Bernard Tapie, Ô pas un ange jugé pour escroquerie et détournement de fonds publics, et à l’encontre duquel 5 ans de prison ferme avaient été requis par le Parquet, a été relaxé hier par le tribunal correctionnel de Paris. Lequel tribunal a estimé qu’aucun élément du dossier ne permettait d’affirmer que cet arbitrage controversé avec le Crédit Lyonnais, définitivement annulé au civil en 2015 pour fraude, aurait fait l’objet de manœuvres frauduleuses ou d’une quelconque fraude.

A ceux, nombreux, qui s’interrogeaient sur un procès qui serait … politique, la décision montre ici une véritable indépendance des juges. L’avocat de l’homme d’affaires, Maître Hervé Temime, suivi par une quasi-unanimité de ses confrères, salua immédiatement un jugement d’une netteté exceptionnelle, rendu avec une indépendance rare, concernant un dossier vide de preuve : Beaucoup riaient sous cape quand je l’affirmais : le dossier est vide, il ne contient rien qui puisse justifier d’une quelconque condamnation pénale, point barre. La décision rendue par le tribunal correctionnel de Paris est incroyablement juste, parfaitement motivée, d’une précision impeccable. Il correspond à la réalité des faits et du droit. Je salue l’impartialité et l’indépendance des juges, insensibles à la moindre pression et qui ont refusé d’être la chambre d’enregistrement d’autres décisions prises à tort.

Un jugement aux allures de … bérézina pour un Ministère public désavoué. Renvoyé qu’il fut à ses études de droit : Il apparaît que l’ensemble des griefs retenus à l’encontre de Bernard Tapie ne lui sont pas imputables personnellement, soit ne sont pas caractérisés, estimèrent les juges. En outre, il n’est pas démontré que les faits poursuivis au titre des manœuvres frauduleuses aient été déterminants pour l’exécution de la sentence arbitrale. Leçon … de droit en somme.

Dominique Baudis. Media, Faites plus de bruit lorsque leur honneur est lavé

Justice hier et qui peut-être servira … à ce que Plus jamais ça : C’était en effet … hier. La terrifiante Affaire Dominique Baudis, née de la Rumeur, vous savez bien, cette perverse qui se nourrit de l’innommable. Un dossier criminel pas commun tant il était lourd. Une enquête mal menée. Un gendarme qui fait sienne l’Affaire et donc le parcours sanglant de Patrice Alègre. Une affaire folle au final. Faite de manipulations, intox et intrigues. Et voilà le Maire de Toulouse, le Président du CSA, Dominique Baudis …  Accusé par les affirmations farfelues et délirantes d’eux ex-prostituées et d’un travesti au visage caché, le voilà accusé du pire : d’être le complice du tueur en série, et tout ça au cours de soirées … sadomasochistes. Tout ça dans une France où la rumeur avait opéré. Une France où la calomnie avait fait son sale office. Jetant l’homme en pâture à l’opinion. Une opinion nourrie jusqu’à plus soif par des media, tant toulousains que nationaux, qui, se prétendant soucieux que l’Affaire ne fût enterrée, établirent leur staff dans le bureau-même d’une avocate de l’accusation, laquelle avocate avait fait de son cabinet un point-presse.

Le tout, résultat d’un engrenage infernal entretenu par un déchaînement médiatique sans précédent, durant quatre longs mois. Le temps d’un été au goût de cendres.

Celui qui tenta bien de prendre la calomnie à la gorge sera totalement innocenté en 2005 sans que les media eussent rétabli le tort – Ô que le mot est faible – et mourra à 69 ans, quelques années après. Certes la signature de Dominique Baudis orne désormais la façade de l’aéroport de Toulouse Blagnac. C’est justice, tweeta Maître Szpiner, qui défendit cet Homme de Bien.

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1 Comment

  1. Dominique Baufis etait président du CSA et n’a rien fait pour clarifier l’affaire Al Dura et les mensonges de Ch. Enderlin. Voilà des calomnies qui ne le génaient pas.

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