Téhéran a décidé de relancer son programme d’enrichissement d’uranium, au delà des limites imposées par l’accord de non prolifération nucléaire.
Les lignes rouges sont franchies.
Un ami me disait ne rien comprendre.
Pourquoi depuis 2015, l’Iran respectait l’accord et soudain, plus du tout.
Pour répondre à mon ami et à d’autres qui ne comprennent pas plus ce revirement, nous allons reprendre l’affaire à son commencement.
Depuis l’accord de Vienne en 2015, l’Iran semblait respecter à la lettre les restrictions imposées à son programme nucléaire.
Israël a prouvé que ce respect apparent était tout simplement un respect de façade.
Tentons d’abord de comprendre la base du compromis :
L’Iran abandonnait son programme nucléaire en échange de la levée de l’embargo par les États-Unis sur son pétrole.
Je rappelle que le Président était Obama, homme peu enclin à prêter l’oreille à Israël.
Et comme l’AIEA, rapportait la régularité du programme, tout semblait en conformité avec l’accord.
Quand Trump fut élu, constatant les irrégularités iraniennes, rapportées par les services secrets israéliens, il dénonce le fameux accord en 2018 et en sort de façon unilatérale.
Résultat, l’économie iranienne frise la banqueroute, mais, et c’est la, la preuve de la puissance américaine, c’est que les pays qui sont toujours dans l’accord, européens, Chine, Russie ne peuvent pas aider l’Iran.
Simplement, parce que les mécanisme de compensation mis en place demeurent inefficaces.
Aucun pays, aucune entreprise ne prendrait le risque de se voir fermer le marché américain, en échange de quelques rials iraniens.
Pour info
1 rial=0,000085 shekel
1shekel israélien=0,25€
D’autant qu’en traitant avec Téhéran, Ils se verraient menacer de représailles par les USA.
De ce fait, la stratégie de l’Iran revêt des allures de chantage.
Alors, posons la question qui fait peur:
-Vont-ils avoir la bombe?
-Vont-ils déclencher…?
Entre les questions qui font peur,
les déclarations qui font croire que les iraniens sont conciliants, car acculés,
les appels à la destruction d’Israël,
nous ne pouvons que constater, être sur une pente dangereuse.
L’enrichissement de l’uranium au niveau annoncé, permettra à l’Iran de posséder une douzaine de bombes, dans un an!
En fait, l’Iran, par ce chantage, appelle « à l’aide », afin de sauver son économie, mais continuera à accepter les contrôles très sévères de l’AIEA, à qui ils ne montrent que ce qu’ils veulent bien montrer.
A l’instant je reçois une dépêche émanant du bureau de Monsieur Netanyahou.
Le Premier Ministre rappelle que la docilité iranienne est basée sur un mensonge.
Les européens, avec à leur tête le Président français, continuent le ballet des « ronds-De-jambes » omettant, tour à tour, de relire Pierre et le loup.
Le seul point rassurant, est la capacité d’action d’Israël.
Souvenez-vous ENTEBE.
Souvenez-vous OSIRAK.
René Seror
Et si le retrait américain de l’accord n’était en fait motivé que par le souci de l’administration Trump de rafler une meilleure part du marché iranien ?
Et si l’entêtement européen, en particulier français , n’était motivé que par le souci de préserver sa part ?
On serait bien loin de l’inquiétude tres justifiee de voir un autre etat terroriste ou instable doté de cette arme.