L’Iran a dépassé le seuil de 300 kgs d’uranium enrichi.
Ils l’ont fait délibérément.
Israël réclame des sanctions immédiates.
Les iraniens ont planifié ce dépassement. Ils le justifient avec 2 petits entrefilets dans l’accord de 2015.
Ces kilos d’uranium sont une provocation calculée, comme le pilonnage des pétroliers attaqués dans le golfe persique ou le drone américain abattu voilà 1 mois.
J’écrivais, voici 2 ou 3 semaines, un article que j’intitulais:
« Les Mollahs vont craquer »
je ne me savais pas à ce point devin car aujourd’hui je n’hésite pas, avec l’aide des plus grands financiers, à annoncer la faillite pure et simple de l’Iran.
Ils sont pris à la gorge par les américains et ne savent plus comment s’y prendre pour négocier.
Donald TRUMP serre la vis, un peu plus chaque jour, le tout dans une indifférence totale, d’un monde inerte et désabusé.
Presque, dirons-nous!
Car si nous rappelions qu’Israël réclame des sanctions immédiates, prouvant qu’il n’est, ni inerte, ni désabusé, à la quadrature du cercle le Président français n’en mène pas large.
Lui, le défenseur de l’accord de Vienne,
Lui, qui assurait que l’Iran ne posait pas de problèmes, ne causerait pas de soucis.
Le voilà, partagé entre le comportement à la limite de la traîtrise des iraniens et les contrats qu’il espérait signer.
On serait tenté de dire, avec l’impression d’enfoncer une porte ouverte, que l’Iran n’est pas la Corée du Nord !
La différence, c’est que les Nords-Coréens ont la bombe.
Ils ont fait les essais nécessaires à la propagation de la chose.
De ce fait, les américains négocient avec l’état rebelle, ce qui fait rager à Téhéran.
A qui la faute?
Depuis l’éviction du Shah, ils ne rêvent que de puissance et de destruction.
Avec une guerre en Irak, en Syrie, et surtout le financement du terrorisme au sud Liban, en Galilée, a Gaza.
En dénonçant l’accord, Donald TRUMP suit les accusations d’Israël et cela a permis de démasquer la perfidie iranienne.
Chaque jour qui passe, prouve que le désir hégémonique de l’Iran va grandissant.
Petit à petit, Téhéran réunit les éléments servant à la fabrication de la bombe…en vrac.
Aller à la guerre à reculons, c’est déjà l’avoir perdue.
La seule question, serait de savoir, jusqu’où un peuple est prêt à un tel sacrifice?
René Seror
René Seror. Leurre ?