La maire de Paris, Anne Hidalgo, et le maire du 17ème arrondissement, Geoffroy Boulard, ont inauguré ce jour la Place de Jérusalem. Il n’en fallait pas plus pour que les antisionistes de tous bords viennent se déchainer à grand renfort de drapeaux palestiniens, d’insultes et de fantasmes sur le prétendu « effacement de l’histoire palestinienne de Jérusalem ». Ce qui ne manque pas de piquant quand on se remémore les résolutions votées par l’UNESCO niant le lien plurimillénaire entre le peuple Juif et Jérusalem, résolutions scélérates que n’ont pas manqué de soutenir les pro-palestiniens. Vous savez, ce deux poids, deux mesures. Celui qui permet de s’insurger contre la Place de Jérusalem dans le 17ème arrondissement mais qui ne trouve rien à redire à la rue de Palestine dans le 19ème arrondissement…
Et pour répondre à M. Pierre Cochard, Consul général de France à Jérusalem, non Jérusalem n’a pas « vocation » à devenir la capitale de deux États, ne lui en déplaise. Jérusalem est la capitale de l’État d’Israël depuis 1948 et il ne revient ni à un autre État, ni aux instances internationales de décider quelle sera la capitale d’un pays souverain. Faut-il détester Israël pour venir manifester avec autant de violence contre l’inauguration de la plaque d’une ville. Et que l’on ne se méprenne pas, ce n’est pas en raison du statut ni de la symbolique de Jérusalem. Souvenez-vous de Tel-Aviv sur Seine et de son avatar Gaza Plage, avec ses saynètes de rue, ces tee-shirts maculés de faux sang et ses provocations habituelles… L’évènement était culturel et c’en était déjà trop pour eux. Il faudra pourtant s’y habituer.
OJE