RADICALISATION. Serge Hajdenberg

Entre autres nouvelles, cette semaine fut marquée largement par la remise au Gouvernement français du rapport officiel, après plusieurs mois d’enquête, sur ce que l’on appelle avec le plus grand naturel la radicalisation comme si nous étions tous dans une sorte de normalité commune.

Sans aucun adjectif collé à ce nom cela semble dire qu’il se suffit à lui-même pour que nous comprenions tous, les uns et les autres, citadins ou campagnards, fins observateurs ou non de la société française, que nous soyons ou non addicts aux infos, collés sur nos postes de télé ou de radio. Cela signifie que la plus grande partie de la presse française semble considérer que chaque lecteur, auditeur ou téléspectateur n’a surtout pas besoin à ce jour d’ajouter la précision ultime celle qui vous donne la clé de la compréhension de ce mot. Pour sa bonne conscience la très, très grande majorité des informateurs préfère mettre sa main devant sa bouche afin que nous n’entendions surtout pas prononcer ou lire l’adjectif qui pourrait faire croire qu’elle puisse être taxée de racisme antimusulman.

Evidemment ce mot, sésame d’une meilleure compréhension de texte, est « islamiste » pour « radicalisation islamiste ». Où est la gêne pour l’employer ? Il n’a aucun aspect antimusulman, seulement une opposition aux radicaux de la foi qui cherchent à conquérir le monde pour l’agenouiller.

Restant dans l’actualité je prendrai trois exemples des résultats de cette radicalisation.

Tout d’abord ce rapport gouvernemental que je nomme au début de cet éditorial cite abondamment la façon de procéder par les radicaux islamistes dans les entreprises notamment publiques comme l’Aéroport de Paris ou la R.A.T.P. Utilisateurs, il nous a suffi d’ouvrir les yeux depuis des années pour le remarquer et encore ne s’agit-il que de la partie immergée de l’iceberg.

Ensuite et à nouveau, le débat s’ouvre encore sur la tenue des femmes musulmanes dans les piscines et au bord de la mer. Que les choses soient claires les reproches de ces femmes musulmanes s’adressent aux autres femmes, chrétiennes, juives ou agnostiques, non par pour dire » laissez nous nous habillez comme nous le souhaitons » mais pour reprocher les tenues portées par ces « autres » qui sont sommées de se rallier au costume d’inspiration islamiste et changer leur mode de vie. Bientôt ces femmes islamistes radicales, tenteront d’imposer leurs règles d’alimentation et d’éducation pour les enfants. C’est tout simplement insupportable et comme il est dit en République : Votre liberté s’arrête lorsque vous tentez de supprimer la mienne.

Je conclurai par un événement d’une rare gravité dans l’Europe d’aujourd’hui et qui se passe en Suède.

Malmöe, ville de 300 000 habitants avait une communauté juive de 1 200 personnes. A la suite de nombreuses attaques physiques et verbales par les radicaux islamistes, la Communauté ne compte plus qu’environ 800 personnes et les spécialistes considèrent que d’ici 10 ans cette communauté n’existera plus du tout. Les islamistes auront gagné. Il ne leur restera plus qu’à opérer de la même manière avec les chrétiens.

Sauf réaction du gouvernement suédois qui sera peut-être plus dur pour défendre ses chrétiens que ses juifs. Mais pour l’instant rien de sérieux ne vient de ce côté-là.

Ce dernier exemple nous met en garde une fois de plus sur la progression qui semble inéluctable de la radicalité islamiste. En France, il est évident qu’elle serait arrêtée si le gouvernement français s’en donnait les moyens et souhaitait y arriver avant que les choses prennent des tournures difficilement contrôlables.

Serge Hajdenberg

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1 Comment

  1. Mal nommer les choses augmente le malheur du monde, disait Camus.
    Ne pas les nommer est encore pire ; puisque les mots sont nos outils de survie.
    La France s’interdit de nommer la « radicalisation ». Comme on ne parle pas de corde dans la maison du pendu.
    C’est donc déjà pendu. L’extinction est désormais assumée.

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