La plupart des médias vous diront que c’est la première fois dans l’histoire de l’Amérique, qu’un Président en exercice entame la campagne pour sa réélection, aussi tôt.
Comme si ça ne suffisait pas, ils comptent, et vous disent 500 jours.
Vous avez bien lu. Les médias passent leur temps à compter combien de jours il reste, avant les prochaines élections américaines.
Et ils rêvent d’un 46éme Président.
Mais nous qui aimons bien Donald, nous qui le trouvions à sa place, lors de ce meeting à Orlando, devant ces plusieurs milliers de personnes, et bien, nous, nous savons qu’il est en campagne de façon permanente.
Et pendant que les démocrates s’entredéchirent, pour connaître le prochain Obama, Trump est à son aise dans la peau d’une Rock Star.
Chacune de ses interventions est un Stand-up. L’homme parle, rit, raconte des blagues, fait rire, chauffe son public, improvise mais ne perd pas de vue son programme.
C’est son bilan en matière d’immigration, de sécurité et d’économie.
Et dans le fond, le discours n’a plus d’importance.
Ce qui importe, c’est le numéro de haute voltige que leur sert leur champion.
Il semble que la tendance soit générale.
On dirait qu’à travers le monde, les populations en ont plus qu’assez des dirigeants coincés.
Voudraient ils rire qu’ils ne choisiraient pas mieux.
Volodimir Zolinski, le nouveau Président ukrainien est un acteur
Le Premier Ministre Slovène est un humoriste.
Il a tout juste 40 ans.
Le Guatemala a élu Jimmy Morales, comique réputé.
Yoknar est le maire de la capitale Islandaise, Reykjavik, également drôle,
quant au mouvement 5 étoiles italiens, il avait montré la route avec Béppé Grillo.
A l’image du Président américain, tous ces hauts responsables vont à contre sens des politiciens collets montés.
Et le pire, c’est que leurs administrations se portent à merveille.
Alors, Trump 45 bis ?
C’est tout vu !
Hier soir à Orlando, il s’est permis de faire huer les médias.
Où sont aujourd’hui, ceux qui prévoyaient sa chute ?
Ceux qui cherchaient comment aboutir à l’impeachment ?
Bizarre!
Auraient-ils trouvé un trou de souris assez gros ?
Critiquer un homme avant de le voir a l’œuvre, c’est comme cracher en l’air.
Ça vous retombe toujours sur le nez.
René Seror