Mon avion a atterri à 13 heures.
A 14 heures je suis dans le taxi.
C’est alors que je vis le pire cauchemar de ma vie.
Bien sûr, de l’aéroport a Paris, les choses se sont bien passées.
Mais, Paris, mon Paris que j’ai quitté il n’y a pas si longtemps,
Paris est totalement défiguré.
Pas une rue qui ne soit en travaux.
On agrandit les trottoirs et on rétrécit les routes.
Tout est chamboulé.
Tout est retourné.
Mais, où ont-ils trouvé autant d’argent? ( réponse : ils empruntent à tour de bras et à taux quasi négatif )
Il y a peu, on prétendait les caisses vides.
La suppression de la taxe d’habitation était ressentie comme la pire punition.
Il est vrai que le but avoué était l’allègement de la circulation urbaine.
Mais d’allégement en allégement, nous voyons se dessiner un Paris sans AUCUNE voiture.
Quand les premiers travaux furent annoncés, le maire du 3ème nous dit, affable:
« Ce sera très agréable de transformer les abords de la Place de la République en zone piétonne. »
1mois plus tard, ça devenait l’un des endroits les plus sales de Paris. Un coupe gorge.
Un dortoir en plein air.
Des rats aussi gros que des chats ont investi tous les lieux où le sois-sol parisien a été retourné.
Maintenant, nous devons compter avec ce nouveau fléau que représentent les trottinettes.
Déjà que les vélos se croyaient tout permis, voilà que les trottinettes, pour sympathiques que soient ces machines, rajoutent à l’anarchie ambiante.
Jusqu’où alimenterez vous ce drame quotidien?
Madame Hidalgo, avec vos équipes , vous avez contribué à rendre la circulation impossible. Avant, elle était juste difficile.
Aujourd’hui, vous avez un comportement d’oligarque russe
Avec Poutine à la mairie de Paris, les choses ne seraient pas plus compliquées.
Jacques Dutronc chantait
PARIS S’ÉVEILLE.
30 ans plus tard, Thomas disait
J’AIME PLUS PARIS
Et nous, chacun dans son coin, nous grommelons:
Où es-tu mon Paris.
La dame, autrement nommée,
Notre drame de Paris a défiguré notre capitale.
Si Victor Hugo revenait, il ferait appel à Edgar Poe, tant il se sentirait incapable de décrire de telles horreurs.
René Seror
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