Jessica Meir, une jeune quarantenaire américano-suédoise, est l’une des astronautes de l’Agence spatiale américaine qui fera parti d’un vaisseau russe Soyouz, pour une mission d’une durée de 4 à 6 mois dans l’espace en septembre 2019. Juive par son père qui a participé à la guerre d’indépendance d’Israël en 1948, Jessica, qui, a le droit d’emmener avec elle deux objets qui lui sont chers, a décidé de prendre avec elle le drapeau israélien…
Jessica Meir, âgée de 41 ans, est née aux États-Unis d’un père israélien d’origine irakienne et d’une mère suédoise. Elle possède la double nationalité américano-suédoise. Elle a été sélectionnée par la NASA en 2013.
Son père, défunt, est né en 1925 à Bagdad dans une famille de neuf enfants. En 1931, toute sa famille a fuit l’antisémitisme et s’est installée en Palestine. Son père était l’un des premiers à se porter volontaire dans l’armée israélienne pendant la guerre d’indépendance. Puis il est allé à Genève pour terminer ses études de médecine et a rencontré celle qui allait être sa femme et donc la mère de Jessica, infirmière, en Suède. Ils ont déménagé aux États-Unis dans le Maine où son père a été interne à l’hôpital. Sa mère ne s’est jamais convertie officiellement au Judaïsme mais tous, dans la famille, se sont toujours considérés comme juifs traditionalistes et Jessica a même fait sa Bat Mitzvah.
En outre, parmi les deux objets que chaque astronaute est autorisé à emmener avec lui en mission, Jessica a décidé de prendre un drapeau israélien et une paire de chaussettes qui portent l’image d’une ménorah à sept branches. Elle est titulaire d’une maîtrise en sciences spatiales de l’Université internationale de l’espace et d’un doctorat en biologie marine de la Scripps Institution of Oceanography (UCSD).
En 2013, elle a été parmi les huit qui ont été sélectionnés parmi plus de 6 300 candidats pour sa classe d’astronaute. Elle s’entraine depuis six ans. Pendant les deux premières années elle a acquis des compétences dans de nombreux domaines comme le vol, l’utilisation delà combinaison spatiale en piscine, l’utilisation du bras robotisé qui se trouve à bord de la SSI, l’apprentissage des différents systèmes de la station spatiale (électriques, thermiques, de survie, etc.) et formation au russe, car tout le monde à bord de la SSI doit parler à la fois anglais et russe.
Après l’obtention du diplôme, elle a entretenu ses acquis et a suivi d’autres types de formation, comme les activités de leadership, la formation à la survie et la formation de type analogique comme une mission de spéléologie en Sardaigne. Le mois dernier, Jessica a été informée qu’elle avait été choisie pour faire partie d’une mission à bord d’un vaisseau spatial russe Soyouz, lancée à partir du site du cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan, le 25 septembre 2019. Des astronautes russes américains et des Émirats arabes feront également partie de l’équipe.
« J’ai encore du mal à croire que cela va se produit réellement », a confié Jessica à Ynet. « C’est seulement lorsque je serai assisse dans la navette spatiale, quelques instants avant le lancement, que je vais enfin croire que mon rêve se réalise pour de bon » a t-elle ajoutée au journal.
Source : Tel-Avivre
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