Khaled Slougui publie. Humeur du jour. A propos de mon livre

Le livre « Eloge de la déradicalisation, une approche politique » est un témoignage et une réflexion, sur la base d’une expérience de terrain.
J’ai été trop discret concernant la communication autour du livre, je n’aime pas me vendre. Mais il y a un minimum à assurer dans ce domaine, c’est l’objet de cette HUMEUR.

Je préside l’association  » TURQUOISE FREEDOM  » qui a pour objet d’aider les victimes de l’islam radical et de pratiques anachroniques. Son objet se résume en la prise en charge des jeunes radicalisés et leurs familles, et la proposition d’une formation sur « la prévention de la radicalisation », destinée à tous publics.

Il s’agit d’une problématique complexe et délicate, et la pratique de terrain nous amène à beaucoup d’humilité et de modestie. Notre site est consultable sur internet.

Enfin pour donner envie de lire le livre qui est commandable sous format papier et numérique ( voir page « Eloge de la déradicalisation »).

La déradicalisation pour moi, c’est quatre axes :
– Semer le doute;
– Intégrer, Réinsérer, Resocialier;
– Privilégier l’amour et l’humour;
– Eduquer à la laïcité.

Ma conclusion commence par une chanson de Brassens : « Non les braves gens n’aiment pas que l’on suive une autre route qu’eux ». Le ton est donné!

PRIMO : Pour parler comme Pierre Bourdieu, je n’ai pas de « capital social », donc je ne risque pas de faire des éclats avec mon livre dans les médias ou ailleurs; cela dit, je ne quémande rien, jamais! Je prends tout de Brassens « Je suis de la mauvaise herbe, braves gens, braves gens; c’est pas moi qu’on rumine, et c’est pas moi qu’on met en gerbe ».

Il est évident qu’une telle façon d’être se paie cash, j’assume.

SECUNDO : J’ai décidé de suggérer (mon mot préféré) de suivre le contenu du livre que j’essaie d’instiller, d’HUMEUR en HUMEUR.

Cette fois-ci, je fais part de mon interview à l’éditeur, dans laquelle j’explique clairement, et sans contorsions, ma démarche.

Rencontre avec Khaled Slougui, auteur de « Eloge de la déradicalisation, une approche politique »

Dans quelle région habitez-vous en France ?

– J’habite en région PACA, à Marseille plus précisément

Présentez votre ouvrage

– Au terme de ce témoignage, je rappelle que l’objectif n’est surtout pas de proposer à mon tour un « kit » de la déradicalisation. Ce que j’ai développé résulte d’une expérience pratique de terrain qui tient largement compte du plan national de prévention et des orientations définis par les pouvoirs publics

Dans ma démarche, j’essaie de susciter des interrogations, bousculer des idées reçues, et instiller le doute concernant un bilan trop hâtif des actions menées dans ce domaine.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?

– La problématique de la radicalisation se pose avec acuité, et pour y faire face, la gérer, il est impératif de changer de méthode, mais aussi de paradigme.

C’est ce qui justifie la pertinence d’une approche comparative : pourquoi les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets, dans l’espace et dans le temps ?

Ce faisant, j’affiche clairement le vœu de tirer les exposés sur l’Islam de la malveillance ou du moins des stéréotypes où ils sont très souvent enfermés.

A quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?

– L’ouvrage adopte un style très accessible, il s’adresse à tout type de lecteur : le profane dans ce domaine, comme l’initié.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?

– La sortie et le décrochage d’un processus de radicalisation sont tout à fait faisables, d’où l’éloge. Les idées grotesques et saugrenues, qu’elles concernent le culte ou les comportements de la vie quotidienne peuvent être battues en brèche, moyennant une argumentation logique et l’appel à la raison.

Ce qui a été acquis comme doctrine, n’en déplaise aux défaitistes, peut dépérir et être dépassé au profit d’idées raisonnables, rationnelles, en accord avec le sens commun. Surtout quand cette doctrine résulte de falsifications, de mensonges et de dissimulations.

Où puisez-vous votre inspiration ?

– Dans ce qui ne rentre pas dans le moule, ne fait pas partie d’un kit, fait diversion de par sa diversité même. Mais aussi dans l’affirmation de soi et la recherche de l’autre.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

– Je ne suis pas un écrivain. Je pourrais écrire selon l’humeur, je suis mon instinct.

Mais disons que ce qui me fait vibrer, c’est le rapport à l’Autre; donc la problématique du vivre ensemble m’intéresse en particulier.

Un dernier mot pour le lecteur ?

– La citoyenneté transcende toute appartenance, c’est cela aussi le réflexe laïc.

CONCLUSION : je pense que le lecteur retrouve largement le délire de quelqu’un qui ne se prend pas au sérieux, qui vit l’instant, car demain sera un autre jour.

Une bonne journée!

En attendant d’embarquer pour une autre destination.

Khaled Slougui

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1 Comment

  1. Il y aura dans ce commentaire un gros mot ; mais c’est en toute complicité…
    Mais d’abord, la référence au barde Sétois, outre qu’elle m’est sympathique, est des plus salutaires, certes en toutes circonstances, mais tout particulièrement quand il s’agit de sauvegarder nos semblables du fanatisme.
    Et puis, j’ai bien l’impression que vos quatre axes décrivent une hygiène mentale nécessaire qu’il faut en permanence réactualiser en nous pour se prémunir contre la connerie. Même le point deux, car, comme il disait : « dès qu’on est plus de quatre… »

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