Il trouve un de ses plus grands rôles dans « Rondo », film profond et très complexe sur la Shoah, film profond et très complexe sur la Shoah dans lequel il interprète un érudit religieux.
Olivier Van Malderghem n’est pas né juif, mais à force de patience, il a fini par le devenir. Quant à Jean-Pierre Marielle, c’est par les femmes, celles qu’il a aimées, qu’il a acquis une forme de judéité. Il y avait, de la part des deux hommes, une certaine audace à entreprendre « Rondo », un film profond et très complexe sur la Shoah, vue sous un angle qui n’avait encore jamais été abordé, alors que ni l’un ni l’autre n’a vécu dans cette religion, à l’origine tout à fait étrangère.
Mais la richesse de l’histoire, la force des personnages, et une longue maturation imposée par la lente production du film ont suppléé à toutes les insuffisances culturelles du départ. Et voici donc les faits qui ont conduit à l’existence d’un film unique, qui est aussi un des plus grands rôles d’un des plus grands acteurs français, Jean-Pierre Marielle. Jeune étudiant belge, passionné de philosophie, Olivier Van Malderghem prend un jour conscience de l’intérêt du cinéma quant il s’agit d’exprimer des idées fortes. Il décide donc de tout abandonner pour entrer à l’Insas, célèbre école bruxelloise, puis devient chef monteur (pour Jaco Van Dormael en particulier).
Mais en même temps, la philosophie le hante toujours. Il rédige alors sa thèse, en s’interrogeant sans cesse sur la question de l’Holocauste : comment une société civilisée a-t-elle produit des actes qui s’opposent à toute logique humaine ? Après avoir tourné quelques courts-métrages, il se lance dans l’écriture d’un premier long qui approfondit ses recherches.
Alain Riou Source et article complet : nouvelobs.com
On nous parle du film c’est normal
D’accord
Mais on veut connaître les femmes de Marielle
Qui étaient elles ?