Les effluves d’alcool se sont à peine dissipés. Les cris qui effaçaient Haman pendant la Meguila résonnent encore dans nos oreilles, et pourtant…
Hamas et les autres sont toujours là, ils se sont même invités dans la course électorale. Personne n’a réussi à les éliminer, hélas ! Au lendemain de la fête de Pourim, pas le temps de chômer : nombreuses sont les échéances pour les trente jours à venir. Heureusement, dans cette période bien remplie, pleine de surprises en tous genres, on change de rythme. On commence par nos montres, on avance d’une heure, avant shabbat. Les journées marathon jusqu’à Pessah’ ont aussi débuté. Hamets, Eliminez !
Je vous avouerai que durant ce Pourim, en plein michté, je me suis demandé si Trump n’était pas un peu juif ! Quand j’ai lu sa déclaration, j’ai pensé au fond de moi qu’il avait dû finir au moins une bouteille de whisky ‘’adey lo yada’’. J’ai d’abord lu son tweet. « Après cinquante-deux ans, il est temps pour les Etats-Unis de reconnaître pleinement la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan, qui a une importance stratégique pour l’Etat d’Israël et la stabilité régionale ». Et là, je me suis rajouté un petit verre pour trinquer à sa santé. Espérons une chose : que la contrepartie de tels actes magiques et inespérés, ne soit pas trop lourde à payer par la suite. Le journal Haaretz a surenchéri avec son « humour particulier », en comparant Trump au Père Noël personnel de Benyamin Netanyahu.
L’annonce est de taille malgré la lever de bouclier européenne, le quai d’Orsay en tête. Rappelez-vous de leurs réactions au sujet de notre capitale Jérusalem. Pour le Golan ce sera la même chose. Consternation d’abord, condamnation ensuite, acceptation enfin. Bref, le résumé de notre histoire sur cette terre. Imaginez ne serait-ce qu’une seconde, pas plus, que le Golan n’avait pas été dans nos mains ? C’est simple, les iraniens, les syriens et le h’ezbolla, seraient assis en train de déguster un bon houmous, au bord du Lac de Tibériade.
Jamais le pays n’aura connu un tel suspens politique : la guerre des camps bat son plein, les ‘’anti- Bibi’’ face aux ‘’pro-Bibi’’. En attendant, comme à son habitude, notre premier ministre a fait un coup d’éclat avec Trump. Je souhaite de tout cœur qu’il revienne avec un autre cadeau de la part de son ami Mr Président : Pollard. Yonathan et le Golan pourraient donner un vrai coup de fouet à la campagne électorale de Bibi face aux chefs d’états major bien décidés eux aussi à remporter cette nouvelle bataille, qui a déjà traversé l’Atlantique !
Avraham Azoulay, LPH lphinfo.com
Photo Yoni Kapinsky – Aroutz 7
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