Les conversations clandestines interceptées après les faits entre le suspect principal et sa mère jettent le trouble.
« Ouaia, de toutes façon eh ! quand tu réfléchis bien, elle avait 85 ans, elle allait bientôt crever ». Ces mots de Yacine Mihoub, 28 ans, l’un des deux meurtriers présumés de Mireille Knoll, ont de quoi choquer. Le corps de la vieille dame, de confession juive, a été retrouvé lardé de coups de couteau et en partie calcinée chez elle à Paris, le 23 mars 2018. Le drame à caractère antisémite avait suscité une vive émotion, notamment au sein de la communauté juive et dans le monde politique.
La conversation a été interceptée par les enquêteurs lors d’une écoute judiciaire. Ce 31 aout 2018, Yacine Mihoub correspondait clandestinement avec sa mère, Zoulikha K., depuis un téléphone portable caché dans la prison. Pour ajouter au malaise, cette dernière, mise en examen pour « destruction de preuves », avait été laissée libre avec notamment l’interdiction d’entrer en relation son fils.
Yacine Mihoub à propos de la victime : « Je sais j’aurais dû laisser les la vie la bouffer. » [la phrase est retranscrite ainsi et signifie doute pour « J’aurais dû la laisser mourir de vieillesse »]
Zoulikha A : « Voilà »
YM : « Mais moi c’est ce que j’avais l’intention de faire à la base. »
ZA : « mhhh »
YM : « j’ai ramené des tarés avec moi. »
Yacine Mihoub fait allusion à son complice Alex Carrimbacus, 22 ans, lui aussi mis en examen pour homicide volontaire en raison de l’appartenance vraie ou supposée de la victime à une religion ». Le second accuse le premier d’avoir tué l’octogénaire aux cris d’«Allahu Akbar ». Les deux hommes se renvoient la responsabilité du meurtre. Et les enquêteurs du 2ème district de la PJ parisienne ne sont pas encore parvenus à déterminer qui est l’auteur des coups de couteaux mortels.
Le téléphone de la vieille dame, une bouteille de porto et de l’ADN
Yacine Mihoub, voisin d’immeuble de la vieille dame, nie tout acte antisémite. Le suspect la connaissait depuis son enfance. Lors de ses auditions, il n’a cessé de dire que la vieille dame était son amie et qu’il ne lui aurait fait aucun mal. Mais les écoutes judiciaires que nous avons pu consulter dans leur intégralité jettent le trouble.
La mère et le fils semblent organiser une défense commune mensongère et dissimuler de nouvelles preuves. Après le meurtre, les suspects se sont réfugiés chez Zoulikha K qui résidait au septième étage dans le même immeuble. Or les enquêteurs avaient retrouvé dans son vide-ordures le téléphone de Mireille Knoll, des bris d’une bouteille de porto vidée chez la vieille dame et les morceaux des verres utilisés pour boire. L’ADN de la sexagénaire avait été retrouvé sur le téléphone et la bouteille.
Début avril 2018, dans une conversation interceptée, la sexagénaire répète plusieurs fois au détenu avoir déclaré que Carrimbacus détenait le couteau et qu’il était parti avec le « sac blanc ». Elle enjoint son fils de dire la même chose. Or, on sait que devant les policiers, Zoulikha K. avait prétendu que le complice présumé de son fils, muni de gants, avait fait tomber un couteau ensanglanté sous ses yeux qu’il aurait ramassé.
Le 27 mai 2018, c’est au tour du fils de briefer sa mère. Il lui conseille de dire qu’elle a jeté la bouteille de porto, le verre et le téléphone sans réfléchir. Il lui recommande aussi de faire comme si elle ne comprenait pas tout ce que la police lui dit. Le 5 juin, la mère explique avoir acheté un nouveau téléphone. Pourquoi ? « Parce qu’on est sur écoutes hein, avec les autres… » explique-t-elle.
Son fils : « ouais mais là ça va. On n’est pas sur écoutes ».
La mère : « si, si ».
Le 1er septembre, Yacine Mihoub, explique à sa mère qu’ « il y a des affaires qui doivent descendre en Algérie. ». La mère semble dubitative. « C’est mieux que les affaires soient en Algérie plutôt qu’elles soient ici » insiste-t-il. La mère toujours dubitative. « Au moins en Algérie la police elle peut pas aller les chercher là-bas »
Le 4 octobre. Yacine Milhoub s’intéresse à des brosses à cheveux, dont il apprend que sa mère s’est débarrassée depuis longtemps, en même temps que le « sac », précise-t-elle. Au téléphone, son fils la remercie, tout en la questionnant sur une chevalière appartenant à son frère qui demeure introuvable. Yacine Mihoub prie sa mère de s’en débarrasser au cas où celle-ci réapparaîtrait. Zoulikha K, elle, assure avoir déjà jeté une chemise tachée de sang.
«Assisté, par une femme que rien n’excuse, pas même l’instinct maternel »
Aujourd’hui la sexagénaire risque une révocation de son contrôle judiciaire par le juge des libertés et de la détention (JLD), en clair un placement en détention provisoire. Le 4 mars 2019, Alain et Daniel Knoll, les fils de la victime, ont adressé à la juge d’instruction, un courrier dans lequel ils font part de leur « sentiment d’indignation » et invitent « la justice à en tirer toutes les conséquences qui s’imposent ». Les enfants Knoll défendus par Me William Goldnadel présentent leur démarche « comme non caractéristique d’un esprit de vengeance, mais seulement guidée par le souci du respect de la mémoire » de leur mère « sauvagement assassinée par un individu dont on constate le caractère pernicieux, assisté, par une femme que rien n’excuse, pas même l’instinct maternel ».
Contacté sur ces nouveaux éléments de l’enquête, Me Adrien Sorrentino, avocat de la mère de Yacine Mihoub, n’a pas donné suite.
Les avocats d’Alex Carrimbacus, Mes Merabi Murgulia et Karim Laouafi, eux, indiquent que leur client «réaffirme son innocence et attend avec impatience la confrontation ».
Source : leparisien.fr
The perfect evidence is the heinous anti-Semite crime of an old Jewish lady who trusted this Muslim. His mother is deeply anti-Semite too and had a big impact on her son. The accomplices anti-Semites killed on the name of Allah Al Akbar proof of following the Sharia Law to kill the infidels.
All the rhetoric and arguments exposed by the lawyers are pure non-sense with politicaL bias. This group anti-Semite should be judged accordingly as responsible for Anti-Semitism for their crime.
le meurtre d’une Juive au nom d’alla poubelle