Elles ont été accueillies avec émotion lors du dîner du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) mercredi soir. Pourtant, les déclarations d’Emmanuel Macron sont loin de donner gain de cause à tous ceux qui espéraient voir l’antisémitisme devenir un délit à part entière et moins encore à ceux qui militaient pour que l’antisionisme soit assimilé à l’antisémitisme.
Certes, le président de la République a annoncé que la France allait «mettre en œuvre une définition de l’antisémitisme élargie à l’antisionisme». Car «l’antisionisme est une des formes modernes de l’antisémitisme», a-t-il justifié. Mais, concrètement, rien ne changera en termes de répression.
« L’antisionisme est une des formes modernes de l’antisémitisme »
En effet, le chef de l’État a prévenu qu’«il ne s’agit pas de modifier le Code pénal, encore moins d’empêcher ceux qui veulent critiquer la politique israélienne de le faire». Il s’agira plutôt de recommandations qui permettront de mieux former les agents publics – policiers, magistrats et enseignants – à lutter contre l’antisémitisme, a expliqué l’Élysée. Des recommandations qui, vraisemblablement, pourraient prendre la forme d’une circulaire de la Direction des affaires criminelles et des grâces (DACG) ou de dépêches du ministère de l’Intérieur pour remobiliser parquets et policiers sur ce contentieux traité par la loi sous l’angle de celle de 1881, relative à la liberté de la presse.
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Du blabla et encore du blabla dans cette pensée obscure et tortueuse, incompréhensible. Nous attendons des actes,au national et à l’international et rien d’autre.
Et la LOI N° 2003-88 du 03 février 2003 visant à aggraver les peines punissant les infractions à caractère raciste, antisémite ou xénophobe, parue au JORF du 04 février 2003, dite Loi Pierre Lellouche sera appliquée quand ? ? ?