Le ministère français de l’Intérieur indique une augmentation de 74% des actes antisémites en France pour l’année 2018.
Cette annonce intervient après le treizième samedi de chaos et de violences urbaines autour des manifestations sociales et politiques des GiletsJaunes. La mobilisation conséquente des media autour de l’antisémitisme conduit par un effet pervers à la publicité des actes antisémites (photos à la une du quotidien LeMonde daté du 13 février, émissions de tv, radio, etc). Certes, il revient à la Presse d’informer le public et au gouvernement d’informer la Nation. Mais au-delà de l’obligation gouvernementale d’information, il convient à l’Exécutif de prendre les mesures qui s’imposent à l’éradication immédiate des violences antisémites et ce aux fins de la paix civile dont il porte la responsabilité.
Or, le décompte publié par le gouvernement lui-même et la succession depuis de nombreuses années du maintien et du développement des délits et crimes à caractère antisémite laisse apparaître une avance de l’information sur la résolution du problème. L’Exécutif dispose de moyens de police générale parmi les plus étendus au monde. La législation de lutte contre l’antisémitisme est l’une des plus coercitives qui existe. Dans ces conditions, la difficulté exprimée par l’Etat, ressentie par les Français juifs en particulier et constatée par les Français en général, d’éliminer ou ne serait-ce que de diminuer les crimes et délits antisémites est difficilement compréhensible. Compte tenu de la permanence et de l’augmentation de cette situation depuis tant d’années, la question des diffusions soudaines et circonstanciées des annonces gouvernementales d’une part, de la supériorité de la publicité sur l’action devient inévitable.
L’antisémitisme est un problème de dimension nationale. Il concerne l’ensemble des pouvoirs publics, forces de Police, autorité judiciaire, pouvoirs exécutif et législatif, peuple français. Tant que l’intérêt sera concentré sur les seuls français juifs, que les actes ne suivront pas les mots, le problème persistera et s’étendra.
Rappelons au ministère de l’Intérieur comme à l’ensemble du gouvernement que si l’Exécutif est légitime à annoncer, sa mission essentielle est d’exécuter.
Pierre Saba
Les malheurs des uns font le bonheur des autres: la vertu des media par une publicité perverse ici justement soulignée-, la vertu des politiques qui utilisent ces menaces pour servir leur soupe habituelle et demander des moyens répressifs qui sont déjà à leur disposition. Merci à Pierre Saba qui pose les vrais problèmes.
La paix civile est notre bien commun et la menace est une menace pour tous, elle ne devrait pas servir l’exploitation habituelle de l’antisémitisme à des fins partisanes.
Il ne s’agit plus des menaces islamistes, ou de la déligitimation d’Israël mais de la rupture de la communauté nationale en visant les juifs comme des personnes qui ne peuvent appartenir à cette communauté, comme menaces ou victimes, c’est le même discours de division. C’est le retour des réfugiés juifs qui détruiraient l’essence nationale Suisse si on les accueillait en trop grand nombre, des Juifs Russes qui ne pourraient jamais faire partie de la Russie de Soljenitsyne, c’est une mesure ignoble, parmi tant de mesures ignobles: l’interdiction faite par les nazis aux Juifs Allemands de pavoiser. Parler de protéger les victimes est une forme de séparation, l’antisémitisme est l’affaire de tous.
Les pouvoirs successifs en France et en Europe ne souhaitent pas combattre l’antisemitisme, cet antisemitisme de confort pour eux vers qui dérive la colère des peuples en cas de politiques injustes. Dans le cas contraire il y a longtemps que les systèmes éducatifs auraient repris en le laïcisant le nouvel enseignement de l’estime de l’Eglise catholique après Vatican II. Montrer la filiation juive de la fraternité, de la liberté sous des lois justes, de l’egalite de dignité des personnes humaines. Mais les programmes scolaires dits laïques n’accordent la qualité de civilisations qu’a l’ Islam et au Christianisme. Le judaïsme n’est qu’une sorte d’archaisme servant de marchepied au christianisme. Les programmes scolaires dits laïques retardent sur Vatican II et la seule « qualité » des Juifs, après avoir été diabolisés, c’est d’etre des victimes : on en vient à se demander si, tout compte fait, ils ne l’avaient pas mérité. Il est insupportable de voir se succéder ces articles et ces émissions ou tout le monde fait semblant de vouloir combattre l’antisemitisme pour mieux imprimer l’impression que son retour est une fatalité. Qui finira par détruire la chrétienté aussi, comme on commence à le sentir.
Régulièrement, je devrais même écrire «chroniquement», dès qu’il est question de manifestations contemporaines d’antisémitisme, on dispute entre nouvel antisémite ou nouveaux habits d’une vieille haine…
Par ailleurs, Madame le rabbin Horvilleur distingue entre le racisme, qui est rejet de l’autre parce que (fantasmatiquement) inférieur, et l’antisémitisme, rejet parce qu’on prête à l’autre une (fantasmatique) supériorité faite de fortune, de pouvoir et de manœuvres occultes.
Or, depuis plusieurs mois on voit près de 2/3 des Français soutenir un mouvement qui s’origine dans le triple rejet de l’élite, de l’argent et du pouvoir. De plus, les supporters, actifs ou passifs, de ce mouvement sont deux fois plus nombreux qu’ailleurs à se déclarer -à se déclarer, pas à être démasqués !- d’accord avec diverses théories du complot. Pour peu que leur cible honnie soit passée par les arcanes de la Banque Rothschild, CQFD!, cela leur vaut une démonstration absolvatrice des doutes et soupçons…
Il est peu surprenant qu’une société, quand le doute sur son identité ou son devenir l’assaille, se crispe ; à fortiori quand ce doute double celui de chacun. Alors, les refoulements, les vieilles peurs, les vieilles haines surgissent et font échos et litières aux fantasmes, renouvelés ou rhabillés.
Bien sûr, l’État doit à ses citoyens -et préciser TOUS ses citoyens et une redondance déjà stigmatisante- sécurité et protection.
Comme il doit à tous l’éducation, l’égalité, la non discrimination, les conditions de la dignité et du respect ; avec l’efficacité que l’on sait… De plus, on attend de l’État qu’il soit, vertu et conditions de la démocratie, le reflet le plus exact possible des aspirations des citoyens…
Je ne crois pas un seul instant à la volonté de notre classe politique de lutter contre l’antisémitisme ni contre la racisme en général ou le terrorisme. Un exemple ? Le PIR est à la fois connu pour faire de l’incitation à la haine raciale, de l’incitation à la haine antisémite et de l’apologie du terrorisme (soutien au Hamas que des proches de Houria Bouteldja ont même félicité après qu’il eut commis un attentat ayant tué des civils israéliens en 2016), or tous ces faits constituent des délits. Et pour autant aucun parti politique ne l’a jamais réellement condamné et encore moins demandé sa dissolution. Ce simple exemple (un parmi beaucoup d’autres) suffit à démontrer l’inanité des discours de notre monde politique, lorsqu’il prétend lutter contre la haine et la violence antisémite ou autre.
Le Monde est un journal poussé au crime!
Tous les jours;Israel est présenté comme un pays de colons qui humilient et assassinent de pauvres Palestiniens innocents !
Leur Une est une indécente pleurnicherie!
Ils ne sont pas les seuls:
Libération
L’Humanité
Télérama
Les Inrocks
Quant aux chaînes de télévision
Que faire face à cette meute anti sioniste PERMANENTE et HAINEUSE
Sans compter la haine anti-juive du monde musulman!
Tout cela fait que la lutte est presque vaine!
J’oubliais la passivité désolante,pitoyable du CRIF!
Le journal Le Monde en tient vraiment une couche…Je viens de lire l’article qu’ils ont récemment publié sur l’excellente Zineb El Rhazoui. Article consternant de condescendance et de raccourcis visant à la discréditer et où, entre autres billevesées, Causeur est plus ou moins assimilé à la « fachosphère »…Consternant. Il faut s’attendre à ce que bientôt Le Monde publie des articles à charge contre Marianne, Charlie Hebdo…et pourquoi pas Tribune Juive !