Le président de la République a fait cette annonce lors du dîner annuel des organisations arméniennes de France.
Un geste symbolique. Le 24 avril deviendra « journée nationale de commémoration du génocide arménien« , a annoncé mardi 5 février le président de la République. Emmanuel Macron a fait cette déclaration lors du dîner annuel du Conseil de coordination des organisations arméniennes de France. Le chef de l’État a ainsi honoré sa promesse de campagne d’inscrire au calendrier français une journée commémorant cet événement, un geste que les Arméniens de France attendaient avec impatience.
Le 24 avril 1915 a marqué le début de ce génocide perpétré par l’Empire Ottoman, l’actuelle Turquie. Cette nuit-là, le préfet de police de Constantinople (devenue Istanbul en 1930) ordonne l’arrestation de l’élite arménienne de la ville. 600 intellectuels sont exécutés en quelques jours. Dans les mois qui suivent, les populations arméniennes sont prises pour cible sur l’ensemble du territoire ottoman. Ce génocide, le premier du 20e siècle, fait entre 1,2 et 1,5 million de morts, selon les estimations.
Source : francetvinfo.fr
Nous serons évidemment heureux de voir M Macron jouer à l’homme d’Etat international et laisser le gouvernement de la France à notre gouvernement. Cependant, ce grand geste politicien n’est pas seulement un affront à la Turquie -qui plaira aux nombreux combattants intrépides de la lutte indomptable contre les vices à l’étranger- c’est une insulte grave au peuple Turc qui n’accepte pas ce reproche permanent des crimes du passé.
Pour la France, c’est un acte maladroit qui rappellera les souvenirs de tous les crimes et mauvaises actions des gouvernements français au proche orient. Israël avait pu échapper à un mandat français sur la Palestine, malgré les ambitions du parti colonial -on peut trouver de nombreuses organisations qui, curieusement, se trouvaient à la même adresse- qui obtint les mandats sur la Syrie et le Liban, sur le principe de la répartition coloniale de l’empire ottoman, et sur le principe moral de la descendance directe depuis les Croisés et d’un commerce traditionnel d’une importance douteuse. La France viola évidemment l’esprit et la lettre des mandats, théoriquement soumis à la surveillance de la SDN. La République travestie organisa des transferts territoriaux qui ne satisfaisaient personne, sabota les traités Franco-Syriens et Franco-Libanais; elle organisa et signa le honteux traité du 23 juin 1939 qui cédait le district d’Alexandrette à la Turquie, disposant ainsi de façon honteuse d’un territoire Syrien mandataire. Le régime de Vichy pratiqua ouvertement la trahison en collaborant militairement avec les nazis contre le Royaume Uni et la France Libre. Tout cela, vers les violences finales contre l’indépendance Syrienne, imposée par la menace de l’artillerie britannique.
Tout cela n’est pas très honorable pour un pays qui avait laissé le seul empire britannique vaincre la Turquie, qui tenta de s’établir en Cilicie avant de trahir les troupes arméniennes et qui trahit, comme tout le monde, les kurdes. Il serait temps de s »occuper de nos affaires avant de faire la leçon des « droits de l’homme » à la Turquie et de la « politique de colonisation »(sic) à Israël. M Macron ne peut s’empêcher d’être la vedette intarissable de son petit théâtre: qu’il s’amuse mais qu’il foute la paix à la France!