Le Tribunal de Grande Instance de Paris a rejeté aujourd’hui l’action de l’association BDS-France Toulouse et des Cinémas Utopia qui avaient attaqué en diffamation Gérard Folus, ancien Président de la Licra Toulouse. Ce dernier n’avait fait que dénoncer une soirée de soutien au terroriste Georges Ibrahim Abdallah, organisée à Toulouse le 26 janvier 2016, quelques mois seulement après les attentats de 2015 et quatre ans après le massacre de l’école d’Ozar Hatorah à Toulouse. Dans le bref communiqué paru dans la Dépêche du Midi, poursuivi par BDS, Gérard Folus s’inquiétait que le message de réhabilitation d’un terroriste par BDS « dissimule un appel à la haine afin de créer un surcroît d’antisémitisme sous le couvert d’antisionisme ».
La 17ème Chambre correctionnelle souligne combien la mouvance BDS fait polémique, notamment auprès de personnalités politiques comme Manuel Valls, Premier Ministre au moment des faits, et de journalistes et penseurs comme Jacques Tarnero, témoin pour Gérard Folus aux côtés de Barbara Lefebvre et de Guy Konopnicki, tous s’accordant sur le fait que l’antisionisme est devenu un paravent de l’antisémitisme. Le jugement rappelle également les arrêts de la Cour de cassation condamnant des activistes de BDS pour provocation à la discrimination.
L’OJE se réjouit que le tribunal ait suivi l’argumentation et le travail d’équipe de ses avocats, Me Aude Weill-Raynal et Me Karine Rozenblum qui ont défendu Gérard Folus aux côtés de l’avocat du journal, Me Sophie Malet-Cassegrain.
L’association BDS-France Toulouse a été déboutée de l’ensemble de ses demandes et le Cinéma Utopia déclaré irrecevable.
L’OJE remporte ici une victoire contre l’obscurantisme et continuera de se battre contre cet antisionisme qui accompagne trop souvent la propagation de la haine antisémite.
On ne lâche rien !
OJE
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